Ivar Lothbrok est un jeune homme bourru, désabusé, soupe au lait ; sa famille peut s'avérer encombrante.
La lectrice, qui le voit tous les samedis matins, se sent irrémédiablement attirée par cette homme à qui elle n'a jamais parlé. Un jour, saisiss...
Le couple : Modern Ivar x lectrice (Y/N = your name = ton nom)
Remarques : Voici le quatrième chapitre. C'est un chapitre un peu plus long et où il ne se passe pas forcément grand-chose. Disons que c'est un chapitre de transition, dont j'avais besoin pour introduire certains éléments. J'espère que vous ne vous ennuierez pas trop !
Au Danemark, comme dans toute la Scandinavie, on se déchausse en entrant dans un appartement. Il est même carrément très impoli de ne pas le faire quand on va chez quelqu'un. Les plus jeunes restent souvent pieds nus ou en chaussettes, mais il est extrêmement fréquent de trouver, dans les maisons, des pantoufles / chaussons destinés aux éventuels invités.
Merci à Allvikingsfanfic2 d'être la meilleure lectrice bêta du monde, toujours encourageante et positive (et merci à Google Translate de rendre ça possible 😉).
Le gif, posté originellement sur Tumblr, appartient à therealcalicali.
Résumé : Ivar fait visiter son appartement à la lectrice. L'occasion pour elle d'en apprendre un peu plus sur lui.
Avertissements : aucun
Mots : 3268
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« Tu n'étais vraiment pas obligée de les mettre. », te dit Ivar en indiquant du menton les chaussons – des Glerups, évidemment – que tu as glissés à tes pieds à l'instant.
« Je déteste marcher pieds nus, j'ai tout de suite les orteils gelés. », lui réponds-tu dans un sourire. C'est un mensonge, chez toi tu vis en chaussettes ou à pieds nus, mais que pouvais-tu faire ?
À peine la porte de son appartement franchie, Ivar s'est assis sur un banc dans l'entrée, a retiré en grognant ses chaussures et a enfilé ses propres chaussons en t'adressant un regard très embarrassé. « En chaussettes j'ai trop de risques de tomber. » Alors, quand tu as avisé, sous le banc, une boîte en osier remplie de chaussons, tu n'as pas hésité.
Et maintenant tu es plantée là, dans la blouse bleu navy et le pantalon cigarette gris chiné que Liv t'a prêtés, avec, à tes pieds, de la laine bouillie. Glerups peut-être, mais ça reste de la laine bouillie !
Le regard qu'Ivar t'adresse t'apprend qu'il ne te croit qu'à moitié. Mais tu y lis aussi de la reconnaissance.
Il soupire un grand coup avant de se relever en s'agrippant à une barre métallique judicieusement fixée dans le mur à sa droite. « Je... », il hausse à peine les épaules, l'air gêné, « ... je n'ai que rarement des invités... Qu'est-ce que... qu'est-ce que je suis censé faire ? »
Tu le sens terriblement mal à l'aise même s'il essaie de le cacher. Il te paraît évident que, comme il vient de te l'avouer, il n'a pas l'habitude de recevoir, mais il est clair également qu'il est encore très secoué – et tu le comprends – par ce qui s'est passé un peu plus tôt.
