Ivar Lothbrok est un jeune homme bourru, désabusé, soupe au lait ; sa famille peut s'avérer encombrante.
La lectrice, qui le voit tous les samedis matins, se sent irrémédiablement attirée par cette homme à qui elle n'a jamais parlé. Un jour, saisiss...
Le couple : Modern Ivar x lectrice (Y/N = your name = ton nom)
Remarques : le dix-huitième chapitre... et surtout le dernier (mais j'aime les épilogues, alors il y en aura un dans quelques jours).
Ce chapitre est épouvantablement long (plus de 5000 mots). J'aurais probablement dû le couper en deux. Mais j'avais envie d'avancer et je crois que vous aussi 😉
Cela dit, il y a - pour la première fois - un gros saut dans le temps, indiqué par ***. La première partie compte environ 2200 mots, vous êtes libres de lire en deux fois si mon pavé est trop indigeste. Si ce n'est pas le cas, alors installez-vous confortablement !
Merci à Loki_Wolf19 pour la réassurance qu'elle m'apporte. Et une nouvelle fois, merci à vous tous.
Le gif, posté originellement sur Tumblr, appartient à HonestSycrets
Résumé : Ivar ne progresse pas autant que la lectrice pouvait s'y attendre et la situation devient très tendue à tous niveaux. Jusqu'à ce que Hvitserk ait une idée...
Avertissements : Ivar est Ivar ; jurons ; violence verbale et aussi physique (mais qui n'est pas du fait d'Ivar, ouf !) ; sexe (ouiiiiii !).
Mots : 5110
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Tu pousses un gros soupir quand tu réalises que tu lis le même paragraphe pour probablement au moins la dixième fois. La boule d'angoisse qui te noue le ventre – elle semble ne plus te quitter ces jours-ci – t'empêche de te concentrer et tu te résignes à refermer le livre que tu tiens entre tes mains.
Tout va de travers et tu te sens démunie. Perdue. Et inquiète.
Tu te crispes encore un peu plus lorsque tu entends le ton monter entre Ivar et Jens. Même si c'est devenu systématique, tu ne t'y habitues pas.
« Je te dis que je ne peux pas !!! » Ivar...Tu portes une main à ta bouche, commences à mordiller nerveusement une peau imaginaire au bout de ton index.
« Si tu n'essaies pas tu ne sauras jamais si tu peux ou non, Ivar. » La voix de Jens est plus posée que celle d'Ivar, mais son agacement est palpable. Jusque là, il a fait preuve d'une patience exemplaire, mais tu crains depuis des jours qu'Ivar ne finisse par le pousser à bout. Et juste maintenant, tu as un très mauvais pressentiment.
« Est-ce que tu es dans mon putain de corps, Jens ? Est-ce que tu as la moindre idée de mes foutues douleurs ? Non ! Non et non ! Tu n'en sais RIEN !! » Oh non... Ivar... « ALORS TU LA FERMES !!! » Son cri est suivi d'un grand fracas : à tous les coups Ivar a une nouvelle fois envoyé valdinguer son déambulateur.
Merde, il va trop loin, là...
Tu t'approches de la salle de sport, incertaine de ce que tu vas faire. Est-ce que tu dois entrer, essayer de le raisonner ? Tu grimaces... Tu as l'impression qu'il t'échappe de plus en plus, il se renferme sur lui-même et tu n'es pas sûre de parvenir à le faire changer d'avis. Est-ce que tu dois plutôt laisser Jens, qui est un grand garçon, gérer ça tout seul ?
