2. Au revoir et bienvenue !

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Je ferme la tirette et on y est, ma valise est bouclée. Je ne pars que demain mais je préfère que tout soit fini maintenant.

Emma m'envoie un message pour me prévenir qu'elle est devant chez moi. Je ne sais pas du tout ce qu'elle a prévu j'ai juste eu droit à un texto ce matin disant : "Réserve moi ta soirée, il faut qu'on te dise au revoir comme il se doit!"

J'ai à peine le temps de passer le pas de la porte qu'elle m'entraîne à l'intérieur de sa voiture.

"Emma, tu m'emmènes où là?

-C'est une surprise Gabrielle, tais-toi et attache ta ceinture."

Je n'ai pas le temps de dire "ouf" que nous sommes déjà arrivé. Nous sommes dans les bois de mon village. L'Italie regorge de coin magnifique mais je dirai que ce bois est mon favoris.

Il n'est pas effrayant, loin de là, il est magnifique. Il y a des dizaines de fleurs au pied de chaque arbre.

Lorsque nous arrivons au "rond de bois", comme nous l'avons surnommé,tous mes amis sont déjà là. Cet endroit est spécial, nous avons passé toutes nos vacances d'été passée à l'arranger.

Nous avons construit 2 cabanes, aménagées avec des vieux meubles de tout le monde. Mis des rondin de bois en cercle pour que l'on puisse se réunir autour d'un feu quand le temps nous le permet.

Ce lieu est un peu notre échappatoire à tous ici.

Je m'assois au milieu de tous mes amis. Je n'en reviens pas qu'il fasse ça juste pour moi.

La soirée passe à un rythme vraiment rapide, tellement rapide que j'aimerai pouvoir arrêter le temps pour profiter d'eux encore un peu plus.

"Vous vous souvenez de la fois où Gabrielle était tellement bourrée qu'elle a vomit sur les chaussures de Fiin ? Demande Benoit."

Tous rigolent, alors que moi je me sens plus que gênée. Mes joues virent au rouge flammes même si ils connaissaient déjà tous cette histoire.

Finn était le garçon dont j'étais amoureuse quand j'avais quinze ans. Je n'ai jamais osé lui dire mais je devenais complètement folle dès que quelqu'un l'approchait. Il ne l'a jamais su et maintenant qu'il a changé d'école, je n'ai plus aucune nouvelle.

"Et la fois où elle est tombée en plein milieu de la fête foraine. Tout le monde s'était retournée vers elle, annonce Emilie.

Encore une fois, ils rigolent tous...

-Pas la peine de citer mes mémoires les gars, je ne pars qu'une année. "

Mon commentaire ne sert strictement à rien et mes très chers copains continue de se remémorer tous mes moments gênants. Si je pouvais me terrer dans un trou de souris, je le ferais avec grand plaisir.

Mes parents m'appellent pour me dire qu'il faut absolument que je rentre que je dois être à 3h00 à l'aéroport que mon avion décolle à 5h00.

Emma veut me raccompagner mais je préfère marcher, voir mon village une dernière fois avant le grand départ.

Celui-ci est un peu campagnard, les gens sont modestes et très gentils. Tout le monde connaît un peu tout le monde.

Je finis par rentrer à la maison, un peu nostalgique de devoir partir même si c'est que quelques mois.

Je tombe dans les bras de Morphée très rapidement, je n'ai même pas pu faire divaguer comme je le fais habituellement avant de dormir.

« Gabrielle, chérie, reveille-toi. »

Mes yeux s'ouvrent petit à petit alors que le soleil n'est pas encore près de pointer le bout de son nez.

Je n'ai dormi que quelques heures mais l'excitation fais que je ne suis pas fatiguée du tout. Ici il est deux heures mais quand j'arriverai là-bas il sera 00h, c'est étrange quand même...

J'enfile vite un training et un pull pour être à l'aise dans l'avion, j'en ai quand même pour quelques heures dans celui-ci.

Mon père prend ma valise et va la mettre dans le coffre pendant que ma mère remplit mon sac avec toutes sortes de choses entre autres des médicaments, de la nourriture, mon pc, etc.

« Maman, c'est bon, je vais exploser si tu continues de remplir ce sac de nourriture.

-Désolé ... Je suis un peu stressée. »

La route pour l'aéroport est assez courte et pour la première fois, mes parents ne parlent pas le temps du trajet.

Je sais qu'ils sont stressés en revanche je ne sais pas si c'est normal qu'ils le soient plus que moi.

Après deux petites heures d'attentes, mon avion est prêt à embarquer, je n'ai plus qu'à y aller.

Ma mère a à peine entendu l'appel, qu'elle me prend dans ses bras et mon père la rejoint.

« Texto dès que t'es arrivée. Prends soins de toi, je t'aime, m'affirme ma mère.

-Vous allez me manquer. Je vous aimes. »

Ils me serrent encore un peu plus fort et il est temps pour moi de partir.

Quelques heures et presqu'une saison de Grey's anatomy passées

L'avion se pose, j'y suis. Je vais poser le pied sur le sol Américain pour la première fois.

Je descends les escaliers et attends quelques secondes ma valise. Celle-ci arrive assez vite.

Heureusement mes parents ont loué une voiture, je dois aller chercher les clés à l'accueil, j'espère que mon anglais n'est pas trop rouillé et que je vais savoir me faire comprendre.

« Bonjour, j'ai une voiture de location qui doit se trouver ici.

-Nom, prénom, carte d'embarquement. »

Je donne à la quarantenaire tout ce qu'elle me demande et quelques secondes plus tard, je me retrouve au volant d'une belle Audi Q8. Mes parents n'ont pas fait les choses à moitié...

Une fois l'adresse entrée, je roule en direction de mon appartement. Je vois au loin la grande roue, j'ai toujours rêvé de faire un tour dedans.

Mon appartement est magnifique, la façade est en brique et la porte en bois, je dirai du chêne à première vue. J'espère que l'intérieur est tout aussi génial.

J'envoie un message à mes parents pour les rassurer et insert la clé dans la serrure.

Banal mais assez cosy. J'aime bien.
On rentre directement dans la salle à manger, tout est ouvert, à droite la cuisine et à gauche le coin salon.

A l'étage une petite chambre, et une salle de bain.

Je regarde l'horloge accroché au mur du salon, 00h36.

Je n'ai pas dormi dans l'avion exprès pour pouvoir dormir ici et ne pas trop subir le jetlag. J'ai eu l'habitude de faire ça quand on partait en vacances avec mes parents.

Assez rapidement,Morphée m'accueille une nouvelle fois.

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Chapitre un peu lent à mon goût mais je voulais absolument détailler son arrivée sur le sol Américain.
J'espère que l'histoire vous plait

Kate

passionate diseaseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant