passionate disease

12. Le diable nous tentera toujours ...

« C'est précisément pour ça, pour ce qui s'est passé ce soir que je ne voulais pas aller plus loin avec toi, articulé-je entre deux sanglots.

-Je suis désolé ...

-Tu es désolé ? Mais ce n'est pas au près de moi que tu dois t'excuser mais plutôt au près du type que tu viens de défigurer !  Tu ne te rends même pas comptes du mal que tu fais au tour de toi.

-Tu veux que j'aille m'excuser au près de Dylan, pas de soucis..."

Il me laisse plantée la et fait mine de partir de où nous venons. Je lui tire le poignet et le ramène à moi.

Je me colle à un arbre et Tyson se place juste au dessus de moi. Il rapproche sa tête de la mienne et même si j'ai envie de le repousser, la tentation est trop forte, je le laisse faire.

"Je te fais peur ? Me demande-t-il."

Je plonge mon regard dans le sien et j'ai l'impression d'y voir de l'inquiétude. Est-ce que ça changerai réellement quelque chose à sa vie si je lui disais que j'avais peur de lui ?

"A vrai dire, je ne sais pas trop. Je t'avoue que quand tu es comme ce soir, je ne suis pas en confiance...

-Regarde-moi, m'ordonne-t-il en relevant ma tête pour que nos regards se croisent à nouveau. Jamais, jamais je ne te ferai de mal. Pas à toi.

-Comment peux-tu en être si sûr ?

-Parce que jamais personne n'avait réussi à me faire régir pendant une crise. A part toi, ce soir. "

Il pose une main sur mon visage, j'embrasse la paume de celle-ci sans trop savoir pourquoi. Encore une fois, sa main est tout abîmée ainsi que son arcade dû au revers que lui a mis ce cher Dylan...

Je vois dans son regard qu'il est hésitant au fait de m'embrasser. Alors, sur les conseils de mon amie Francesca, je saisi la balle au bond et colle mes lèvres à celles de mon beau brun. 

A cet instant précis, il n'hésite plus une seule seconde et mène la danse en faisant danser nos langues comme jamais avant. Je détache nos lèvres avant que ce baiser ne devienne incontrôlable...

Je lui prends la main et le force à venir avec moi. Je lui souffle de bien se tenir car je sais déjà que mes amis n'ont pas forcément une bonne opinion de lui. Il m'arrête net dans mon élan et je me retourne pour lui faire face.

"Je n'ai pas envie de passer ma soirée avec eux, il ne m'apprécie pas le moins du monde ... Va les rejoindre, profite de ta soirée, je l'ai déjà assez gâchée.

-Tu pourrais faire un effort.

-Pas ce soir. Je vais rentrer, vas-y.

-Alors je rentre avec toi.

-Vraiment ?"

Je vais vite dire au revoir à tout le groupe. Groupe dans lequel Francesca et Antho sont revenus et sont apparemment réconciliés. Fran comprend vite que je retourne avec Tyson et je lui fais de grand yeux pour qu'elle ne dise rien aux autres.

Je rejoins mon partenaire qui m'attendais quelques pas plus loin. Il m'attrape la main et entrelace nos doigts. Je comprendrai donc jamais comment il peut être à la fois si gentil et attentionnée et à la fois si violent et cruel.

La route me paraît interminable, j'en ai déjà marre de marcher. Tyson comprends vite que j'ai une flemme surpuissante et me prend sur son dos. C'est beaucoup plus agréable lorsqu'on est porté.

Nous arrivons dans une toute petite rue, "cul de sac", nous entrons dans un immeuble assez serré.

"J'habite au deuxième étage."

Lorsque nous rentrons chez lui, je me rends vite compte que ce n'est pas un appartement mais plutôt un kot. Il n'y a que deux pièces, la salle de bain est composée d'une douche, un évier et un WC.  Et la pièce principale est composée de son lit, un meuble télé en face de celui-ci une petite cuisine avec un bar et quelque tabouret, qui servent à priori de salle à manger et un bureau sur lequel est étalé pas mal de cours.

"Ce n'est pas aussi grand que chez toi mais je te présente mon chez-moi.

-J'aime bien."

Je m'assois sur son lit pendant qu'il range nos veste. Sur le petit meuble à côté de celui-ci est posé un cadre. Je le prends dans mes mains afin de regarder la photo. Je vois un couple, assez jeune. La femme ressemble fortement à Tyson. Je suppose que ce sont ses parents...

Le cadre m'est arraché des mains mais alors que je m'attends déjà à ce qu'il s'énerve, il le repose à sa place initiale.

"Ils me manquent tu sais... Je ferais n'importe quoi pour les revoir une dernière fois."

Je ne trouve pas les mots pour lui répondre, ma réaction est de le prendre dans mes bras. Et pour la première fois, j'ai l'impression qu'il se laisse aller.

Cette accolade ne dure que quelques seconde avant qu'il ne se prenne et ne se lève du lit.

Il file dans la cuisine et sort du congélateur une crème à la glace. Il prend deux cuillère dans le tiroir et m'invite à le rejoindre. J'apporte une première bouchée à ma bouche, je dois avouer que ce n'est pas mauvais.

Tyson approche sa bouche de mon oreille et me chuchote :

"Si tu savais ce que cette glace me donne comme idée ... Tout en ajoutant un sourire assez pervers au quel je ne peux m'empêcher de rétorquer.

-Agis au lieu de parler. "

En un dixième de seconde je me retrouve assise sur le plan de travail, mes jambes serrées autour de sa taille.

Nos bouches se cherchent mais ne se trouvent pas. La sienne se balade partout dans mon cou. Mes mains qui se baladaient initialement sur son dos remontent automatiquement dans ses cheveux et les tires en arrière.

Tyson agrippe mes fesses et me porte jusqu'au sur lequel je me fais propulser. il se place entre mes jambe et envoie mon t-shirt à l'autre bout de la pièce. Le sien suit le même chemin.

Sa bouche reprend son chemin et descend sur ma poitrine, mon ventre ... mon jeans, ainsi que les reste de mes vêtements finisse au même endroit que mon t-shirt. Alors que ses lèvres viennent, avec fougue, embrasser les miennes, un de ses doigts joue avec mon intimité et s'enfuit ensuite dans celle-ci, ce qui m'arrache un gémissement.

Il augmente la vitesse et le nombre, ce qui est loin de me déplaire. Sa deuxième main se pose sur mes seins. Il frotte son intimité contre la mienne et je comprends très rapidement qu'il plus excité.

il cherche dans sa table de nuit après quelque chose mais je l'interromps ;

"Je prends la pilule, dis-je haletante."

Il se replace au dessus de moi et enlève son boxer en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Il rentre en moi et commence une série de va-et-vient régulier qui me font gémir, encore et encore.

Les rôles s'inversent rapidement car j'aime prendre le dessus. Je me positionne sur lui et mène, à mon tour, la cadence.

Il ne me faut pas plus de deux minutes pour sentir la totalité de mon corps vibrer. Je perds le contrôle, je venais de jouir.

Tyson ne tarde à me suivre et jouis à son tour, en moi.  Je me couche à ses côtés, la tête posée sur son torse. Nous reprenons notre souffle.

Je me lève quelques minutes plus tard pour aller faire pipi. Je renfile ma culotte et le t-shirt de mon beau brun. Je retourne me coucher et nous ne tardons pas à tomber endormi...

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