La porte d'entrée s'ouvrit avec fracas, et des hommes en costume gris pénètrérent dans la maison, pistolets et matraques en main, dont un, qui tenait un filet.
Dans le même temps, Sam s'été approché de moi, pour commencer la connection.
Mais alors qu'il n'était qu'à deux centimètres de moi, les couleurs du monde disparurent.
Tout était de noir et de blanc, comme dans un vieux film.
Plus personne ne bouger, il n'y avait plus de son.
Juste un silence pesant.
Je remarqua alors que moi seul pouvais bouger.
Je descendis de la table, remarquant le papier que ma mère m'avait donner la veille en cas d'urgence, le pris dans la gueule et couru le plus loin possible de la maison.
Je couru tellement que je me perdis devant un centre de police où je me lova devant l'entrée, en attendant le retour des couleurs et que le temps reprennent son cours.
Après un moment qui me parut une éternité, le temps ainsi que les couleurs revinrent d'un coup.
Rapidement, un policier me vit et inspecta le papier que j'avais dans la gueule.
Il me caressa, me nourrit et me donna de l'eau, avant de me mettre délicatement sur le siège passager de sa voiture et de m'emmener.
Le trajet fut assez court et on arriva devant la forêt, aux abords de la ville.
Un homme se tenait debout, sur le début d'un petit sentier qui mener plus profondément dans la forêt.
Le policier me prit dans ces bras et sortit de la voiture.
-Tu es un bon garçon ! me félicita t'il en me tapotant la tête.
Un ronronemment m'échappa.
C'était extrêmement gênant !
L'homme qui nous attendait était plutôt baraquer.
Mais à peine s'était-on approché que je sentais qu'il sentais ... le chien.
Par instinct, je commença à feuler et à.. me débattre.
-Est-ce vous que j'ai eu au téléphone ? demanda le policier en réajustant sa prise sur moi.
-Non, c'est mon maître ... je veux dire mon patron. Il est occupé et m'a demandé de venir chercher le petit. Nous vous remercions de bien l'avoir retrouver sain et sauf !
Le policier hocha la tête, me caressant une dernière fois et me tendit au colosse.
Je me débattis une dernière fois avant d'abondonner.
L'homme puant le chien me prit par le cou et commença a marché en suivant le sentier.
Une fois hors de vue de la route, l'homme s'exclama :
-Ne t'en fais pas petit bonhomme, tu es entre de bonne main ! Je sais que l'odeur de chien que je porte ne dois pas vraiment te convenir mais supporte-le encore un peu. Mon Maitre va te recevoir... et arrête de gigoter ou je te lâche ! Et je te dis franchement que ce n'est pas le moment !
J'arrêta net de bouger, car une forte odeur de sang monta à mes narines.
Où est-ce que je m'étais encore fourrer ? Qu'est-ce que j'allais devenir ?
Pour éviter toute inquiétude et stresse, je m'endormis...
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Half Cat
ParanormalEtre une moitié de quelque chose est étrange. Je suis moitié chat, moitié humain. Et ce n'est pas facile tout les jours ...