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Je m'avança encore un peu et vit la dullahan de prêt.

Comme décrit dans les contes, un corps de femme sans tête, tenant celle-ci contre son ventre. Elle possédait un magnifique visage.

-Vous êtes très belle ! laissais-je, échapper.

La tête se tourna vers moi, surprise.

La tête rougis légérement, fermant les yeux, en guise de remerciement, surement.

Le cheval noir, à l'avant du carosse m'observait et me fit signe de la tête de monter. J'hôcha la tête et ne me fit pas prier.

Au bout de quelques minutes de patience, je passa la tête par la fenêtre et hurla de toutes mes forces :

-On a pas le temps, grouillez-vous !

Avec ce cri, j'avais utiliser tout mon forfait courage de la journée.

Heureusement, Cal et Axel montèrent rapidement dans le carosse, qui démarra dès que la porte se referma.

Le ryhtme de la calèche était tellement répétitif que je ne pu luter contre le sommeil, qui m'emporta d'un coup.

Un hénissement me réveilla en sursaut :

-Hein quoi ?! hurlais-je, paniqué.

-Du calme ! fit Axel, en riant. On est enfin arrivé, après deux heures de routes !

Je me rendis compte que j'avais légérement bavé sur Nicolas...

-Je me sens tout engourdit ! s'exclama Cal en s'étirant.

A cause du réveil soudain, j'étais bien éveiller.

-Vous vous êtes encore disputer ? demandai-je, suspicieux.

-On a fait une trêve ! s'exclamèrent-ils en choeur.

Les voir soudainement aussi synchroniser ne m'inspirait rien de bon ...

On descendit du carosse.

-Merci de nous avoir emmener jusqu'ici ! dis-je, en remarciant notre chauffeur.

Le cheval hénni tout en se tenant debout et battant l'air de ses deux pattes avant, en tapant deux fois sur le sol.

-Il te remercie de tes remerciements. fit une voix à mon oreille.

Pour la seconde fois, en quelques minutes, je sursauta.

Ce pays n'était pas bon pour mon coeur...

Un homme sans âge se trouvait là, juste derrière moi.

Il était clair qu'il n'était pas humain.

-Qui êtes-vous ? s'exclama Axel, tendu.

-Nous vous attendions, chères petits. Je suis Aoibheal, le gardien du manoir des fairy. Veuillez me suivre.

-Aoibheal ? murmura Axel.

-Tu n'es pas Aibell ? demanda Cal.

-Aibell est ma soeur jumelle. Elle est actuellement au chevet de Lily, dont l'état vient tout juste de se détérioré...

Le visage de Nicolas se décomposa.

Je mis une main sur sa joue :

-Ne t'en fait pas. C'est étrange, mais maintenant que nous sommes arriver, j'ai l'impression que tout ira bien !

Mon instinct ne me trompait que très rarement.

Je savais que tout irait bien, de toute façon, il le fallait !

Nicolas hôcha la tête et pris une inspiration.

On pénétra derrière les deux grands portails qui venait de s'ouvrir.

Un immense jardin se trouvait là, surplombant un énorme manoir.

-Le manoir ressemble presque à celui de Dom Aegil... remarquai-je.

-Oui, c'est le même style... j'espère que l'intérieur n'est pas aussi colorée ! s'exclama Axel.

-Ne vous inquiétez pas, notre intérieur est normal, mais notre manoir a été construit sur le même modéle que celui de Dom Aegil. Vous avez l'oeil ! nous félicita Aoibheal.

Cal n'arrêtait pas de gigoter, observant autour de lui, tendu.

-Qu'est-ce que tu as ? lui demanda Axel, apparement agacé.

-Je ne me sens pas très à l'aise, ici...

-Cupidon a perdu ces flêches avec son courage ? le taquina Axel.

Cal ne releva pas, cette fois-ci, à mon grand étonnement.

-Tu es un être céléste, n'est-ce pas ? Il y a des objets ici qui repousse naturellement les démons. Si tu te sent mal à l'aise, tu devrais éviter de t'approcher des glycines et de la serre... conseilla Aoibheal.

Cal hôcha la tête.

Alors qu'on avançait vers le manoir, on commença à appercevoir un petit attroupement assez atypique, composé d'une femme sans âge et de plusieurs sortes de fairy.

Dont une, volant dans tout les sens qui me rentra dedans.

-Pardon... m'excusais-je en la dévisageant.

Toute petite, surement une fée, possédant de grand yeux violet.

Elle secoua la tête puis repartit vers l'attroupement.

En s'approchant, on apperçu et compris la raison de cette attroupement.

Un cerceuil de verre était là, fermer.

Au milieu d'un tapis de rose rouge grande ouverte, se trouvait une Lily légérement plus âgé que dans mon rêve. Elle était aussi plus pâle et plus maigre...

Half CatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant