Je choisis la sûreté et décide d'ouvrir la porte d'entrée. Celle-ci grinça à l'ouverture, avertissant tout individu de ma présence dans la zone.
A l'intérieur de la cabane, il faisait sombre, je mis du temps avant d'apercevoir que celle ci était quasiment pas meublé, un fauteuil vieux d'au moins un siècle était posé dans le coin de la pièce face au mur et de l'autre côté il me semblait apercevoir une table en bois brut, le reste de la pièce m'avait l'air vide, dans le fond je vis des marches, certainement l'escalier qui descendait au sous sol de tout à l'heure, toutes les fenêtres étaient barricadés.
Malgré l'ambiance assez pesante je décidais de m'avancer dans la pièce. Soudain une lumière s'alluma sur la table et un visage apparu. Un cri s'échappa de ma gorge, et la peur au ventre je reculais jusqu'à coller le mur.
"Si je t'ai fais peur saches que ça n'était pas de mon désir, dit le visage tout en gardant un air sérieux.
Je cherchais de la main la poignée de la porte mais en vain.
Prenant mon courage à deux mains ainsi qu'une bonne bouffé d'air je lui demandais:- Qui êtes vous? Êtes vous le propriétaire de cette maison ? Ou alors êtes vous aussi prisonnier de cette résidence ?
- Ça fait beaucoup de question d'un seul coup! Voyez-vous ça fait beaucoup trop de temps pour que je puisse le compter que je suis seul ici. Alors faisons un marché, je répondrais à vos questions si en échange vous vous asseyez à cette table avec moi juste le temps d'échanger en face d'un thé ?
Hésitante, je m'assis face à l'homme et attendis qu'il reprenne la parole. Il prit des tasses et nous servir du thé, posa une d'entre elle devant moi et repris:
- Tu dois avoir soif et être fatiguée d'avoir couru jusqu'ici, te poser un peu te fera du bien avant de reprendre la route.
Il avait raison, je n'avais rien bu depuis un moment et avoir couru partout m'avait déshydratée.
-Et pour répondre à ta question, je m'appelle Namjoon et non, je ne suis pas le propriétaire des lieux, il prit une gorgée et repris, d'ailleurs je ne l'ai jamais vu ici, tu es la première personne que je rencontre sur les lieux, dit il d'un air penseur.
Je pris une gorgée à mon tour puis une deuxième et eu fini ma tasse sans même m'en rendre compte, je poursuivit:
- Alors tu es prisonnier toi aussi ? Pourquoi ne sors tu pas de cette cabane ?
Des vertiges me prirent d'un coup, ma vision se troublait et ma tête se fit de plus en plus lourde.
- Je ne suis pas prisonnier, vois tu je suis ce qu'on appelle un gardien, il laissa échapper un petit rire à glacer le sang avant de poser un regard noir sur moi, autrement dit tu ne peux t'échapper d'ici, tu ne survivras pas car je m'occupe des cas comme toi.
Puis je ne vis plus rien, n'entendit plus rien, et sombra lentement dans le noir le plus total.
Tu n'as pas survécu,
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