Soudain il s'arrêta.
"Le collier...
-H-Hein?
-Ton collier, où est-ce que tu l'as trouvé? Me dit-il redevenant menaçant.
Je regardais les pendentifs représentant un soleil et une lune et répondis:
-Un jeune homme, avec qui j'étais enfermé me l'a donné. Il a dit qu'il appartenait à sa mère, que c'était un symbole d'espoir.
Sa poigne se fit moins forte et ses mains retombèrent.
-Alors, tu es de notre côté?
J'acquieçais et un soupir s'échappa de sa bouche.
Je repris de l'assurance et poursuivis:
-En fait je cherches un moyen de m'échapper, il faut que je parte pour que je puisse vous aider aussi.
Il planta son regard dans le mien:
-Et qu'est-ce qui me garanti que tu ne vas pas nous laisser hein? Pourquoi tu ferais ça pour nous d'abord?
- Je n'ai aucun moyen de te le garantir c'est vrai mais il faut que tu me fasses confiance, il faut que je vous sorte de là! J'ai déjà trop mal de vous laissez, mais il faut que je trouve un moyen de sortir!
Je sentais l'émotion monter et les larmes menaçaient de tomber. Semblant voir ma sincérité, il réfléchis.
- Je peux t'aider...
Je remontais mon regard vers lui:
-Vraiment?
Il se gratta l'arrière de la tête, comme mal-à-l'aise avant de continuer:
-Je connais le code du portail de sortie, seulement je ne pouvais pas l'atteindre moi-même à cause de ça...
Il me montra son pied qui était lié au pied du piano par un bracelet.
- Quand ils ont su que j'avais trouvé le code d'accès ils m'ont endormi et enfermé ici..."
Je me sentais mal pour lui, mais en même temps quelque chose me tannais, pourquoi personne n'avais encore essayer de m'arrêter? J'espérais que c'était parce qu'ils ne s'étaient encore rendu compte de rien.
Il me donna le code, je lui promis encore de revenir les sauver et partit en courant vers la sortie qu'il m'avait désigné.
Une fois arrivée devant j'entrais le code, un bip retentit et le portail se déverrouilla.
Ca y est!
J'allais m'en sortir!
Je couru le plus vite que je pouvais, il n'y avait qu'une seule route et celle-ci était déserte. Je continuais tout droit, espérant trouver de l'aide, n'importe quoi !
Ma respiration se faisait plus courte et mes poumons me brûlaient mais je ne pouvais me résoudre à abandonner! Pas maintenant, je devais les sauver.
Après une bonne heure je débouchais enfin sur une route plus vaste et un peu plus loin, je discernais une borne SOS. Je m'avachis sur elle une fois arrivée et appela immédiatement les secours leurs donnant les coordonnées nécessaires.
Ca y est!
Le cauchemar est terminé!
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