Frustration ?

9 2 0
                                    

Tu me plaques sur les draps noirs, comme tes yeux qui me fixent avec une envie bestiale. Tes gestes sont frénétiques quand tu me retournes pour attraper mes poignets. Je les sens alors être entourés de métal que je reconnais lors du clique caractéristique de l'attache. Des menottes. Je suis sur le ventre et mes poignets sont attachés aux barreaux du lit.

Tu plonges ta tête dans ma nuque et tes mains refont mon corps dans de longues caresses brulantes. Je mors ma lèvre sous le surplus d'émotions, de sensations, que subit mon esprit tandis que tes doigts effleurent mes hanches pour arriver à CET endroit.
Quand ils l'atteignent je balance ma tête en arrière, le plaisir innondant mes membres et faisant trembler mon coeur. Une sensation humide se fait alors ressentir et je me rend compte que c'est ta langue qui parcourt en ce moment même la longueur de mon dos frissonant.
Je cambre tellement que ce dernier me fait mal, je suis avide de tes touchés, je balance mes hanches sur tes doigts qui me font tant de bien et je laisse ma voix s'élever en de longs gémissements et soupires sonores.

Tu me soulèves soudainement, mes mains détachées du lit mais toujours menottées, et m'attache cette fois à la poignée accrochée au plafond, prévue pour nos ébats. Mes chevilles sont ensuite également entravée tandis que tu me tournes face à lui. Face à l'immense miroir sur le mur principal de la pièce. Je peux alors te voir, les yeux avides de moi, admirant mon corps nu, entravé pour toi.
En attente de toi.

Tu tournes autour de moi, comme un lion autour de sa proie après l'avoir blessée. Tu attrapes soudain férocement mes cheveux, tirant violemment ma tête en arrière et bouffant mon cou offert pour toi. Un lourd soupir s'échappe de ma bouche quand tu aspires ma peau avec avidité, dominance, férocité, presque avec plaisir.

Je suis à toi. Je le sais. Je le veux.

La Vie n'est pas un long fleuve tranquilleWhere stories live. Discover now