Chapitre 37

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Chapitre 37 :

-Bonjour Mady Torres, vous êtes une étoile montante dans le domaine de l'art et votre exposition en est l'œuvre réelle, pouvez-vous nous décrire un peu plus votre inspiration qui vous a permis de réaliser toute ces tableaux ? Questionna un journaliste tenant un petit carnet, je souris avant de lui répondre :


-Oui bien sûr mais allons dans une autre pièce je vous prie.


La foule de journaliste me suivit alors à l'intérieur d'une des pièces d'exposition, je leur refais fasse et souris :


-Tout est venu d'une danse, d'un slow plus précisément. C'était un soir de bal de rentrée à la fac et j'étais partie aller danser seule, quand soudain les lumières qui éclairaient la salle se sont éteintes et seuls des néons bleus éclairaient le sol. Une musique douce a retenti et j'ai vu à côté de moi des couples de danse se former, j'en ai conclu donc rapidement qu'il s'agissait d'un slow plongé dans le noir, aussi original que ça puisse être. Une ombre s'est approchée de moi et nous avons dansé ensemble, pendant ce slow j'ai ressenti une multitude d'émotions me traversant de part en part, tout mon corps semblait réagir à cette inconnue. Pour être franche avec vous je ne suis pas du style à ressentir beaucoup de sentiments dans ma vie, c'est alors une grande première pour moi. A la fin de cette danse, l'inconnue s'est reculée et ce n'est qu'à cet instant que ce regard m'a frappé, j'étais obnubilée par ce bleu si intense, si pur. Je suis directement rentrée chez moi pour reproduire ce regard sur une toile, cette scène m'avait vraiment marquée et je voulais en garder une trace artistique.

-Mais vous avez dansé un slow sans votre partenaire et avec quelqu'un d'autre ? Comment a-t-il réagi ?

-Oh bien, nous avons une relation de confiance très forte, et si je suis partie danser sans lui c'est car il ne voulait pas danser, le vol Paris Los Angeles l'avait épuisé.

-Et avez-vous fini par découvrir à qui appartenait ce mystérieux regard ? Interrogea un autre journaliste.

-Oui, mais je ne dévoilerai pas l'identité de cette personne, pour la seule raison que je la tenir éloignée de tout projecteur et question.

- « La » ? Nous pouvons donc comprendre que c'est une femme ! Reprit un autre journaliste.

-Je pouvais très bien dire "la" pour désigner « une » autre personne voyons.

-Vous n'allez donc nous donner aucun détail ou indice pour retrouver cette mystérieuse inconnue ?

-Rien du tout, ce n'est pas l'affaire la plus importante de cette exposition. Mentis-je pour changer de sujet.

-Très bien, alors nous pouvons analyser que l'idée de plonger les pièces exposantes dans le noir a permis de retranscrire l'effet de l'obscurité lors de cette danse ?

-C'est exactement ça ! Cela rajoute aussi un effet plus perçant aux regards, ils font tous ressortir une certaine émotion qu'il vous reste de découvrir.

-Vous avez fait un stage à Paris pendant un an et demi, pouvez-vous nous dire ce que cela a apporté chez vous ?

-Ce stage m'a appris beaucoup de choses, je ne serais clairement pas ici sans l'aide de Daniel Templon, mon premier mentor, il m'a appris toutes les techniques artistiques.

-Vous avez repris une galerie qui anciennement appartenait au célèbre peintre Iwan Wirth, comment vous vous êtes rencontrés ?

-C'était lors d'une exposition à Paris, mon patron Daniel Templon à l'époque a réalisé sa première exposition en collaboration avec des jeunes artistes, je faisais partie des 6 jeunes. Iwan Wirth a beaucoup aimé mon tableau et il m'a donné sa carte de visite et il m'a fait cette offre de reprendre sa galerie, c'est un an plus tard et de la maîtrise en plus qu'il est revenu pour me dire qu'il était temps pour moi d'avoir m'a propre galerie. J'ai accepté et emménagé entre Santa Barbara et LA pour pouvoir réaliser mon projet d'avenir.

Une vie d'art et d'amour (Tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant