Partie 1: Là où tout a commencé

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-NADIAAAAAAAAA, qu'est-ce que tu as encore foutu? Donc tu te faisais mon fils depuis tout ce temps sale traînée. Reviens ici

Bammmmm

Encore des maux toujours des maux et les mêmes mots, rien que des mots.

C'est tout ce qui retenait Nadia chez ce psychologue. Elle n'en finissait jamais d'expliquer son problème, son traumatisme. Et Pourtant.... Pourtant sa douleur était intacte, sa haine grandissait. Si elle avait gagné quelque chose chez le docteur Beye c'était bien l'assurance qu'elle avait, la force de surmonter les nouveaux obstacles, une grande détermination à relever les défis. Mais, elle n'avait toujours pas tourné la page. Non, jamais! Ce jour serait le pire de toute son existence. Jamais douleur n'avait été plus grande. Son Bouet de sauvetage l'avait lâché en pleine mer, elle s'était retrouvée seule, à la rue, à la merci de tout danger. Elle avait traversé un long et sombre tunnel, le bout est finalement apparue, laissant jaillir la lumière du soleil. La vue ne fut pas si claire que ça puisqu'après un long moment passé dans le noir, la lumière tant désirée nous fait mal parfois.
Nadia était amère, désagréable, détestable parfois méchante hautaine, trop sûre d'elle et surtout toujours sur la défensive mais Belle en à faire damner un saint. Oui! Belle, elle l'était. Magnifique, elle l'était. Sublime elle l'était. Ne pensez-vous pas que la beauté est inutile si l'âme est noire, obscure.
Mais encore Nadia était fragile, Nadia vivait son passé dans le présent tous les jours.

Elle était de nouveau en face du docteur Ahmed Beye.

- Alors la belle. Tu ne m'en veux plus on dirait.

- je t'en veux. Mais j'ai encore besoin de toi donc je te supporte.

-Hahaha, d'accord c'est un grand pas.

Il se leva, contourna son bureau puis lui pris la main pour s'assoir sur le canapé.

-Tu sais qu'on a dépassé le stade de medecin-patient? Je te considère comme ma sœur, j'ai vécu ta souffrance avec toi, j'ai été témoin de ta douleur et de ton succès.tout le monde te voit comme la puissante Nadia Del Rossi. À part ta famille et moi personne ne sait que ton vrai nom de famille c'est Basse. Au fond je sais que tu es fragile

- Ne me parle plus de cette satanée famille Ahmed. Combien de fois dois-je te le répéter ?

-Soupir
- Je les hais. Je les déteste profondément. Je n'ai plus de famille depuis qu'Emiliano Del Rossi est mort. C'était mon père, mon socle, ma raison d'être. Je lui dois mon bonheur depuis le jour où il m'a ramassé dans cette ruelle de Popenguine.

******Flashback******

--NADIAAAAAAAAA, qu'est-ce que tu as encore foutu, donc tu te faisais mon fils depuis tout ce temps sale traînée. Reviens ici

-Thiaga bi kay na guéneu sama keur tchi biti (que cette pute sorte de ma maison)

- Tata s'il te plait ne me fais pas ça. Disait Nadia en s'accrochant durement à la soeur de sa mère.

Bammmmm. Ce fut le bruit qui fit paniquer les gens dans ce salon. le couple Gueye se regardait pris de panique. Monsieur Hamidou en voulant détacher sa femme de sa nièce avait violemment poussé cette dernière qui a malencontreusement atterri sur la table. Elle saignait... Elle venait de perdre l'être qui grandissait dans son ventre et qu'elle chérissait déjà beaucoup ne serait-ce que pour l'amour qu'il portait à son père. Ce père qu'elle n'a jamais revu depuis son départ pour la Belgique. Ce père qui en quittant ce monde était déçu d'elle. Ce fut une dure épreuve pour elle. Ce père était en réalité le fils du mari de sa tante. Habib Gueye était le centre de son univers. Elle l'a tellement aimé qu'elle ne vit plus depuis sa mort.
Pourquoi était-il parti au moment où ils s'étaient disputés se demandait-elle toujours.

La veille de son départ pour la Belgique ils avaient certes franchi le cap. Il avait fait de Nadia sienne, mais fut déçu de découvrir que sa dulcinée, son innocente petite Na n'était plus vierge. Ce qu'il ne pouvait croire ni accepter, c'est que son père lui même soit à l'origine de tous les malheurs de la petite de 17ans qu'était Nadia. Ah ça non! Sa référence était tout sauf un violeur. Quel enfant accepterait cela. Elle ne lui en voulait pas au contraire elle le comprenait, il s'agissait quand même de son père. Faut croire que le fils était différent du père.

Ce bébé qu'elle a perdu lors de sa chute était celui de Habib. C'était le fruit de leur amour. Le destin avait tranché. Hamidou lui annonça à sa sortie de l'hôpital, le décès de l'homme de sa vie qui serait mort dans un attentat. Le coup de grace.

-Nonnnnnnnn il n'est pas mort. Tu n'es qu'un menteur. Habib n'est pas mort. Mon amour ne peut pas mourir comme ça! pas si tôt nonnnn.

-je suis plus souffrant que toi j'ai perdu mon fils et ta tante ici présent était une mère pour lui. Tu vas sortir ce soir cependant ne met pas un pied chez moi. Tu nous portes malheur.

- je ne veux même pas vivre avec toi sale violeur. Tata Mai un jour tu sauras que j'avais raison, tu verras le vrai visage de ce violeur. Crois moi je ne vous pardonnerai jamais. Habib ne méritait pas de vivre avec des parents tels que vous. Allez-vous-en! SORTEZ.

C'est ainsi qu'ils s'en allèrent l'air victorieux mais au fond chacun ressentait de la culpabilité.
Hamidou pour avoir à plusieurs reprises violé Nadia
Maimouna pour avoir abandonné la fille orpheline de sa soeur.

Ce soir là un vieux Italien du nom d'Emiliano Del Rossi avait eu pitié d'une jeune fille qui s'était allongé à la plage prêt à y passer la nuit. Le vieux en sortant de l'église face à la mer avait cédé à la tentation de la brise de mer. Il y avait trouvé une fille en avait fait une princesse lui avait laissé un énorme héritage. Il l'avait tout simplement aimé comme la fille qu'il n'a jamais eu.

Plume sérère

Bon voilà une nouvelle histoire j'ai juste écrit la première partie.
1-Maintenant à vous de choisir soit j'écris au moins vingt autres parties avant de continuer la publication soit je publie comme d'habitude dès que le temps me le permet ( peut-être 2 à 3 fois par semaine).
2-

Les sous marins wallah les commentaires ça m'encouragent😁😁😁 les anciens je vous attends ici✋✋✋ allez tapez-là.

À Samedi pour la suite😘😘

DiamondOù les histoires vivent. Découvrez maintenant