Partie 23: Masquerade (mascarade)

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Partie dédiée à Zezena Msd❤❤😍😍ooooaaah zézé

-Wa Hamidou lane la. Que se passe t-il tu es dans un sal état.

- Aah wouy. NE ME TOUCHE PAS MAIMOUNA J'AI MAL.
-wa lane la? Gawé ma. Parle moi vite.

- Hooo Maï rend moi service prend ton beurre de karité ou des huiles là et viens me faire un massage. Je vais prendre un bain en attendant.
- Je peux t'aider à prendre un bain si tu veux.
- Oui fais ça aïe!!!

Maimouna ne savait pas ce qui se passait. Elle se demandait bien dans quel pétrin son mari s'était mis. Nadia n'avait rien dit à ce sujet. Après tout il s'agissait de son mari. Elle pouvait mal le prendre.

Maimouna qui était une femme très propre frottait son mari tellement fort qu'il eût envie de hurler

- ioe meuno def ndank. Sauvage nga trop. ( tu ne peux pas faire doucement ? Trop sauvage toi)

- Balma, pardon, tu as mal où ?

-aux côtes.

Après un long bain. Hamidou s'allongea sur le lit pour son massage ce qui est sûr c'est qu'il n'oubliera jamais ces deux dames qui l'avaient séquestré pendant 24 heures.

Nadia elle se tordait de rire lorsque ses alliées lui racontaient la scène.

- il a même appelé sa maman au secours. Ki dotoul violé kéneu (il ne violera plus personne)

- En tout cas merci pour votre aide.

- nous le faisons pour la FEMME. Faut qu'ils arrêtent d'abuser de leur force. Et puis tu as dit qu'il a aussi violé une autre non?

- Oui.
- Bah on va se venger pour elle aussi. On le reprend dans deux jours pour clôturer nos vacances. Hiii sa tonton bi nak moy lolou deh Masha'Allah daal.

- il est à vous.

Allô Tata comment tu vas ?
- ça va bien.
- je veux savoir à quelle heure hamidou sortira aujourd'hui et sa destination d'accord.

- Qu'est-ce que t'as en tête?
- Rien pour l'instant, je veux qu'on l'espionne H24 à partir d'aujourd'hui.

- Ah OK. Il m'a dit qu'il a rendez-vous à la clinique Cheikh Anta Diop de Dakar.
- hum il est malade?
- Il dit que son corps lui fait mal.
- Ah, OK je vois. Bon passe une bonne journée.
- Au fait j'ai reçu le transfert d'argent que tu m'as envoyé c'est beaucoup trop ma chérie. Tu sais je ne manque de rien. Hamidou est peut-être méchant parfois mais pas radin en plus Habib me considère comme une maman il est toujours là quand j'en ai besoin.

- Mais ce n'est pas pareil. Je l'aurais fait pour ma mère si elle était vivante. Tu es sa soeur donc tu es une mère pour moi. Si tout se passe bien je te promets de te payer le billet pour le pèlerinage à la Mecque.

- merci beaucoup ma fille, que Dieu te bénisse.

Babacar était monté à la terrasse pour tenir compagnie à sa femme. Il la trouva, l'enlaça par derrière et humait son parfum.

-Hummm tu sens tellement bon, et t'es super sexy dans cette robe. Cette robe, c'est de la provocation. Tu me donnes des idées pas du tout catholique là. Disait-il en déposant des bisous sur le coup de Nadia.

- Babs, nous sommes sur la terrasse, on pourrait nous voir.
- Je m'en fous. T'es ma femme.
- ça tout le monde le sait puisque ton cousin a tout balancé sur internet " Babacar Sow, l'heureux élu de la princesse Del Rossi".

- ce gamin ne rate rien. Mais oublie le un peu, parlons de mon envie de te faire l'amour là, ici maintenant.
- tu es fou et insatiable mon Bb.
- de toi bien-sûr ça c'est clair.
-Et si on allait prendre un long bain ensemble.
- vas devant j'ai quelque chose à admirer. Répondit-il en tapant sur les fesses de sa femme.
Cette dernière marchait devant lui en faisant exprès de les bouger sous sa robe moulante.

- Oh My God! Look at her ass!

Dans le salon Aissatou discutait avec sa nièce. Pas besoin d'être devin pour savoir qu'elles parlaient de la nouvelle dame de la maison. Raby expliquait à sa tante toute la frayeur que Nadia pouvait lui inspirer. Sa tante eut envie de la frapper. Pour quelle raison devrait-on craindre autre que Dieu encore moins une femme de surcroît.

-Ma tante. Tu ne vois pas son regard. Je n'ai pas confiance en elle. On dirait qu'elle est capable de tout. Elle est trop bizarre et mystérieuse.
- Moh Raby t'es une tapette. Cette fille n'est rien je te dis. Je te le prouverai bientôt.

- Bon il est temps pour moi de partir. Je reprends le boulot demain Incha'Allah.

- tu vas me manquer porte toi bien ma fille.

Après leur moment d'amour, Babacar rejoignit sa maman dans sa chambre pour discuter un peu avec elle. Comme d'habitude Aissatou trouve toujours un moyen d'évoquer le nom de sa nièce. Puisqu'elle ne se sentait pas bien elle avait chopé le palu, elle en profita pour faire du chantage affectif à son fils.

- je vais t'emmener à l'hôpital Néné, tu es très têtue. Tu as le corps brûlant de fièvre

- Non, écoute moi d'abord. Je ne sais pas si je vais survivre, je ne sens plus mon corps. Je t'en prie fais moi plaisir si je dois partir, je partirai heureuse. Épouse Raby dès demain.

- Maman toi aussi. Ne me demande ça. Je n'aime pas Raby. J'ai épousé la femme que j'aime et je suis monogame. Il faut que tu accepte que Nadia est la seule femme qui peut me rendre heureux.

- Ayyy Babacar.
Elle se mît à simuler une toux puis fît semblant de s'évanouir.
Son fils était en panique total. Il la souleva très vite et sortît de la chambre en appela Nadia qui rappliqua en vitesse.

- Pourquoi tu cries chéri ?
- Emmène les clés de ma voiture vite et mon porte monnaie.

- Mais qu'est-ce qu'elle a?

- EMMÈNE LES CLÉS NADIA. ma mère est malade et là elle est inconsciente.

- OK j'y vais.

Elle entrait dans la chambre en catastrophe prît le nécessaire et sortît. Babacar était déjà entrain d'installer sa maman dans la voiture avant d'y monter à son tour suivi de Nadia. À peine s'était-elle posée sur le siège passager qu'il démarra en trombe.

- Bébé tu veux me faire hospitaliser moi aussi ?
- Excuse-moi Émi je suis en panique là.
- laisse moi conduire.
- Non ça ira. Il tînt fermement la main de sa femme et conduisait. Cette dernière se retournait pour s'enquérir de l'état de sa belle mère et tout ce dont elle eut droit fut un large sourire et un clin d'œil.
Nadia était sommée bouche bée. Donc elle n'était pas inconsciente mais faisait semblant. What a fuck!!! Se disait-elle.

Elle se concentrait sur son mari de nouveau calmement.
Arrivée à l'hôpital elle fut prise en charge par un jeune médecin. Babs et Nadia attendait dans une salle.
- T'inquiète pas, elle ira bien
- je l'espère bien. Tout est de ma faute. Il faut qu'elle se rétablisse.

"Faudrait qu'elle tombe malade d'abord" se disait Nadia dans sa tête.

Aissatou quand à elle avait réussit à corrompre le docteur en lui racontant une fausse histoire pour obtenir son aide moyennant également une somme de 700.000 FCFA.
Il leur expliqua alors que la dame devrait éviter toute émotion forte. Et qu'ils devraient veiller à son bien-être.

- Merci docteur.
Nadia n'en revenait pas. Comment était-ce possible?
Sa belle mère continuait son Cinéma le lendemain et le surlendemain. Elle parlait de mort de son cœur qui lui faisait mal que son fils ne voulait pas la voir heureuse une dernière fois. Babacar n'était clairement plus le même.

Le mercredi soir, il rentra chez lui fatigué. Après avoir prît une douche et manger il s'affala sur le lit, observant sa femme tendrement. Il en était tellement amoureux qu'il n'avait jamais songé à regarder ni à épouser une autre femme.

- Ça va toi?
- Oui, ça peut aller.
- Hum c'est ta maman qui t'inquiète?
- Oui en partie et toi aussi. Je t'aime tellement Emiliana.
- qu'est-ce que j'ai fait ?
- Rien mon amour, tu n'as rien fait. Je dois te dire quelque chose et je redoute vraiment ta réaction mais je sais que je pourrais toujours compter sur ton soutien.
- Vas y je t'écoute
- En fait Maman....

DiamondOù les histoires vivent. Découvrez maintenant