Partie 14: Je la veux maman

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Partie dédiée à miza rassoul: ma traductrice (français peulh) j'adore les peulhs hein. Je veux un mari poulo bou khess.

Cela faisait deux semaines que Nadia était rentrée chez elle. Sa fille avait été enterrée dès leur arrivée. Ce fut encore une expérience de plus. Quand elle avait repris goût à la vie surtout lorsqu'elle avait rêvé de ses deux bébés mains dans la main entrain de jouer, l'air heureux. elle s'était réveillée en pleurs parce qu'ils lui avaient dit qu'ils l'aimaient.

La vie vaut la peine d'être vécu surtout quand on a des personnes qui nous aiment beaucoup. Elle avait Ahmed, Babacar, et Anna au moins.

Babacar lui, faisait preuve d'une froideur frustrante. Il voulait se retirer un peu pour permettre à sa Diamond girl de mieux réfléchir. Il pensait avoir été trop présent dans la vie de celle-ci. Ça se pourrait qu'elle ne ressente pas d'amour pour lui, qu'elle se soit seulement habituée à l'avoir sur les pattes. De plus il avait un problème à régler, sa mère.

Depuis le départ de Nadia pour les  États-Unis, Babacar n'était plus le même. On pouvait toujours percevoir ce vide, ce manque en lui. "Je ne t'aime pas" cette phrase lui avait fait beaucoup plus de mal que Nadia ne le pensait. Sa mère Aissatou Sow avait donc fait le jugement de Nadia. Elle disait qu'elle avait emporté sa joie de vivre. C'était vrai mais elle ne devrait pas s'en faire autant. Au point de faire de Na une ennemie. Sa discussion avec son fils tournait toujours autour du mariage. Les parents de Babacar étaient cousins. Une tradition fréquente chez les peulhs. Aissatou par on ne sait quelle magie était devenue adepte  du mariage arrangé. Pourtant elle en avait été victime par le passé. Elle avait juste eu la chance de tomber sur un homme merveilleux qui avait su conquérir son cœur et l'avait rendu plus qu'heureuse. Sa fille (la petite soeur de Babacar) s'étant amouraché de son cousin s'était mariée après décision de ses parents. Elle n'était pas prête du haut de ses 19ans mais Alhamdoulilah. Elle a poursuivi ses études et travaille en tant que commerciale dans l'entreprise de la famille de son mari. Il faut dire que les Sow étaient fortunés.
Babs s'était réveillé vers les coups de 11heures. Pour un dimanche, il s'était réveillé tôt ce jour là. La présence de sa soeur y était pour quelque chose sûrement.

- Alors on dit quoi les filles ?
- mal élevé je te signale que je suis ici au cas où tu l'aurais oublié.
- lol désolé Élisabeth (en faisant allusion à la Reine d'Angleterre).
- t'es fou où quoi Babacar !!!!
- Bref Maina (sa soeur) et Rabi (leur cousine) comment vous allez?
- Bien ça va comme d'habitude. On dirait que je ne t'ai pas manqué frère.
- Ben si excuse moi, viens ici. Ils se calinaient affectueusement comme toujours.

- Rabi ani sa far bou niaaw bi ? (Où est ton petit ami vilain là ?
- tu ne devrais même pas lui poser cette question alors que tu es là et célibataire mon fils. Les cousins sont faites pour les cousines hein.

- C'est révolu madre. je ne suis pas dans vos manigances là.
-  J'aimerais beaucoup que ma nièce soit ma belle fille,  han Rabi cela ne te plairait il pas?

-  Euh... Ma tante... Je... Enfin... Babacar...
- Ne répond pas Rabi. Laisse la dans son délire. Maman tu la mets  mal à l'aise tu sais qu'elle est très timide
L'objet de la discussion gardait la tête baissée. Elle  entretenait en effet une relation avec un homme de la quarantaine. Seuls son frère Babacar et Maina l'avaient rencontré dans un restaurant.

Rabi était une très Belle femme de teint clair. Une vraie peulh avec de long cheveux. N'importe quel homme tomberait sous son charme. N'importe quel homme sauf Babacar Sow. Il aimait les filles au teint noir ou marron, surtout marron. Comme s'il cherchait ce qu'il n'avait pas lui, il avait la peau très claire, on le confondrait avec un métisse. Rabi était mince et élancé, Babacar aimait les femmes élancées mais avec des formes hummm. Tiens! comme celles de Nadia. Elle, il la voulait. Même s'il feignait l'indifférence, il mourait d'envie de la serrer encore dans ses bras, de l'embrasser, de la regarder dans les yeux et de lui adresser un "Je t'aime". Elle lui manquait tellement qu'il rêvait de ses délicieuses lèvres la nuit. Depuis quand ne l'avait-il pas embrassé? Un an ou plus. À part ces deux qu'il lui avait volé dans son bureau il n'y en avait plus. Elle se montrait toujours réticente et il n'insistait pas, un vrai gentleman.

DiamondOù les histoires vivent. Découvrez maintenant