Diamond

Partie 29: la bagarre

Partie dédiée à @AlixZildWin❤

Babacar avait déposé les echantillons de cheveux au laboratoire avant d'aller retrouver sa femme. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle quitte le bureau si tôt et pour se rendre chez ce Habib. Il était soudainement pris de jalousie et se rendait à leur adresse sans sa soucier de quoi que ce soit. Babacar était toujours jaloux de Habib du fait de son passé avec Nadia. S'il savait ce qui était entrain de se passer dans cette maison.

Sa femme livrait une bataille contre ce demeuré de Hamidou Gueye.

Il la prît par les cheveux et la jetait sur le lit avec une violence sans pareille. Heureusement qu'elle eût l'intelligence d'atténuer sa chute et de se retourner au moment où il arrivait à elle. Elle lui asséna un coup de pied au ventre puis se leva de suite pour le frapper. Elle lui avait décrocher trois droites qui lui ont fait trébucher.
Il en était même étonné. Où avait-elle appris à frapper comme ça ? Se demandait-il.

Il frappa Nadia au visage à son tour puis la tira jusqu'au mur pour cogner sa tête au mur.

- Je vois que tu n'as pas perdu ton temps. Tu as appris à te battre petite.
- j'ai toujours rêvé de te défoncer imbécile.

En effet en Italie, Nadia avait fait de la boxe et du taekwondo comme Hamidou. Voilà pourquoi elle se défendait si bien.

La chambre ne leur suffisait plus, ils ont atterri dans le séjour pour continuer leur sauvagerie.

On aurait cru qu'ils étaient deux chinois qui s'entraînaient à se battre. Ça tirait dans toutes les sens. Coup de poings et de pied par ci par là. Nadia tombait un moment sur le sol inerte, sa main tout près du foulard attaché à son coup.
Hamidou croyant qu'elle s'était évanouie s'était penché pour vérifier. Pas de chance , il reçut un coup de pied sur la tête et s'écoulait à son tour. Nadia se levait passait derrière lui et l'étranglait avec son foulard. Elle le serrait si fort qu'il eût automatiquement du mal à respirer. C'est à ce moment que deux agents de police débarquèrent pour mettre fin à cette bataille. Il s'agissait de l'inspecteur qui était chargé de l'enquête de la disparition de Nadia accompagné d'un autre policier.

-Ne faites pas cela Madame Sow. Vous risquez d'avoir des problèmes. Lâchez le. S'il vous plait.

- Tu.... devrais écouter.... Ce mec.

Nadia relâcha la pression. Les policiers leur passèrent les menottes.

- Pourquoi vous m'embarquer? je vous ai appelé pour arrêter cet homme.

- Vu les circonstances nous devons vous emmener tous les deux.

Pendant ce temps Babacar garait sa voiture devant la maison plus inquiet qu'il ne l'était. La voiture de police n'arrangeait rien du tout. Il filait vite à l'intérieur bousculant ainsi l'agent qui était à la porte.

-Émi mais qu'est-ce qui se passe ici, Pourquoi tu saignes?

- Ça va Babacar écoute ma tante est à dans sa chambre deuxième porte à droite. Elle est vraiment mal conduis la au Samu municipale nous ne pouvons pas attendre une ambulance.

- Inspecteur vous ne pouvez pas emmener ma femme, elle est blessée.

- Diop vérifie l'État de ladite dame et appelez une ambulance. Ndione nous embarquons ces deux là.

-Je viens avec vous, dît Babacar.
- Non, protesta Emiliana. Accompagne Tata Maï s'il te plait. On se verra après.

Nadia regardait son mari à travers la vitre le visage neutre. Son mari la regardait ne sachant plus quoi penser d'elle. Pourquoi cherchais t-elle à s'attirer des problèmes ? Le désir de vengeance l'avait complément aveuglée. Maimouna était sa tante mais était surtout la femme de Hamidou. Ils devraient apprendre à régler leur problème eux même.
L'autre agent était sorti avec Hamidou, il l'avait quand même sous-estimé. Il lui avait donné un coup au bas ventre puis s'était enfui. La maison était à l'angle c'était facile pour lui de prendre l'autre rue. Il s'était évaporé dans la nature. Toutes les maisons ont été fouillée aucune trace. L'hypothèse la plus probable serait qu'il ait pris un taxi mais pour aller où ?
Il devrait réapparaître.

Au poste l'inspecteur interrogeait Nadia sur les faits, elle fut placée en garde à vue un peu après. Elle risquait quand même de supprimé Hamidou si la police n'avait pas intervenu à temps. C'était d'ailleurs ce qui inquiétait Babacar qui était au poste jusqu'à 23h après avoir emmené Maimouna à l'hôpital. Il a eu au moins l'autorisation de voir son épouse.

- Comment va ma tante ?
- elle ne s'est toujours pas réveillée. Sa tête a fortement cogné un mur apparemment. Il faudrait attendre qu'elle réagisse.

- Je suis m'inquiète pour elle.
- Moi je m'inquiète pour toi. Qu'es-tu devenu Emiliana ? Je me demande pourquoi tu as mis ta vie en danger comme ça. Tu pouvais attendre la police. Je ne pourrai pas dormir sachant que toi tu vas dormir dans cette cellule. Émi pourquoi tu ne veux pas comprendre que la vengeance ne te mènera à rien de bon? Tu es entrain de changer.

- C'est facile de dire ça quand on a pas vécu ce que j'ai vécu. Tu ne sais pas tout ce qu'il a fait. Pas à moi seulement mais à Anna et peut-être à d'autres. Elle parlait en pleurant. Il est mauvais , méchant. Tata Maï est à l'hôpital et....(sanglots)

- Bon d'accord, calme toi OK. Tu as mal quelque part ?
- Oui à la tête mais ça ira. J'ai déjà appelé un avocat, il essaiera de me sortir d'ici.

- Je vais appeler Ibrahima et la lougatoise après. Tiens bon ma princesse, il y a une autre réalité qui nous attend.

- Un problème ?
- Pas vraiment, on en reparlera.
Il s'approcha d'elle et l'embrassa longuement avant de partir.

Comme convenu il avait appelé Ibrahima qui se la coulait douce avec sa nouvelle épouse. Il lui avait exposé les, il avait promis de rappliquer le lendemain. Il était avocat lui aussi. Mami n'était pas du même avis cependant.

- Je n'ai pas le choix, mon cousin a vraiment besoin de moi.

- Comment ça ton cousin. Je croyais que c'était le frère de Mayna.
- Je ne t'ai jamais dit que Mayna est aussi ma cousine ?
- Non.
- C'est fait, mais je te promets que nous allons rattraper cette lune de miel. Je vais passer un coup de file. Commence à ranger nos bagages nous partirons demain très tôt. Je reviens

-grrrrrrr cette femme je la déteste déjà. Quel problème peut-elle bien avoir et pourquoi aujourd'hui ?

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++

Le lendemain Babacar s'était rendu au poste de police. Avant de faire un saut au bureau. Ibrahima et les autres avaient fait le nécessaire pour faire sortir Nadia. Ils avaient plaidé pour la légitime et ça avaient marché. L'urgence était de retrouver Hamidou. Un danger errait dans la nature. S'il mettait la main sur Nadia avant que la police ne mette la main sur lui, elle ne donnerait pas chère de sa peau.
Dès sa sortie Nadia se rendit chez elle pour une douche puis à l'hôpital pour voir sa tante. Elle s'en voulait de la voir dans cet état : couchée dans un lit d'hôpital inconsciente. Elle s'en voudras à mort si elle mourrait. Elle était restée une bonne demi-heure avant de partir avec son mari qui avait pris le chemin de la corniche. Elle se contentait juste de regarder le paysage défiler l'air absente.

- Viens descend, on va prendre un verre et parler.

Nadia le suivait comme une automate sans broncher, faut dire qu'elle n'avait pas la tête à ça.
Ils s'installèrent tranquillement et attendirent leurs boissons dans un silence stressant.
La serveuse déposa deux verres de jus mais fît exprès de caresser la main de Babacar discrètement alors que Nadia avait le regard sur l'écran de son téléphone. Cependant elle avait bien vu son jeu et l'interpella lorsqu'elle tourna les talons.

- Madame
- C'est Mademoi...
- Ça m'est égal. Vous avez envie de vous faire virer?
- Non, Pourq
- À votre place j'eviterai de caresser le bras d'un homme marié surtout quand il est accompagnée de sa femme. Santé. Termine t-elle en levant son verre. La serveuse ne tarda pas à s'éclipser elle aussi.

- Tu as quelque chose à ajouter mon amour ?
- Non, rien euh tu boff je n'ai rien à dire.

- cool.
- En fait si je t'ai emmené ici c'est pour te parler d'une affaire un peu très délicate mais j'espère que tu réagiras calmement et je pourrai compter sur toi si mes doutes sont fondés.
- Raconte
- Je crois que je suis devenu père.
- (Rire nerveux) attend qu'est-ce que tu racontes comme ça? Tu as fait un enfant à une autre fille dans mon dos ?

- Nonnnn .écoute moi.

Il prît les soin de tout lui expliquer dans les détails.
- Que compte tu faire maintenant ?
- je vais attendre les résultats tout simplement.

Plume Sérère