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La chanson arrivait à sa fin, alors je me retournais pour faire fasse à Donald.

"Je suis désolée, mais je... je peux pas." avouais-je dans une souffle

"Tu ne peux pas quoi?" demanda t-il, à la fois confus et irrité

"Aller plus loin. Je... c'est pas que je ne veux pas, parce que je le veux vraiment. Je... juste que certaines choses m'en empêche."

Un ange passa.

"Si tu avais un copain, il fallait me le dire dès le début." me dit-il froidement, avant de se retourner et de partir

"Donald! Attends!" Je le suivais hors de la piste de danse. Voyant qu'il ne m'écoutais pas, j'attrapais son poignet, ce qui le fit se retourner

"J'ai pas mon temps à perdre avec..." commença t-il

"J'ai pas de copain. Le coupais-je. écoute, je t'aime vraiment bien, genre, vraiment. Et j'aimerais de tout mon cœur pouvoir aller plus loin, mais je peux pas. Un jour je pourrais te dire mais là, je ne peux pas. Je suis désolée..." les larmes commençaient à perler au coin de mes yeux. Actuellement, je détestait les bellas et ce foutu serment. Alors que ma gorge se serrait de plus en plus, deux bras m'entourèrent et un torse vient rencontrer mon front. Je sursautais légèrement.

"Je suis désolé de m'être énervé. Je t'attendrais aussi longtemps qu'il le faudra, princesse."

Je souris, sans ajouter un mot. Nous restâmes un bon moment comme ça, alors que je me décidais à reprendre la parole:

"Je vais peut être rentrer. Il se fait tard" lançais-je

"Je te raccompagne. Il se fait tard et les gens ont un peu bu. C'est pas une bonne idée de rentrer seule."

Je relevais les yeux vers lui et hochais la tête en signe d'accord. Nous commençâmes alors à marcher côtes à côtes jusqu'à mon dortoir. Sur le trajet, nous parlâmes e tout et de rien: de nos passions, de notre histoire de notre famille. Tous les sujets y passèrent. Si bien que quand nous arrivâmes face à ma porte, j'eu la sensation que notre trajet était passé beaucoup trop vite. Nous restâmes alors figés l'un en face de l'autre, dans le silence, attendant.

"Merci de m'avoir raccompagnée." lâchais-je

"Un preux chevalier se doit de servir sa princesse." me répondit-il en ajoutant un clin d'œil à son éternel sourire charmeur.

Alors, prise d'une pulsion, je me mis sur la pointe des pieds et déposait un baiser léger, presque une caresse, sur sa joue. Je repris mes esprits juste après mon geste et enfonça ma clef dans ma porte. Avant ed rentrer dans ma chambre, je me retournais vers Donald, qui n'avait toujours pas bougé, les joues légèrement rosies, et lui sourit:

"Bonne nuit, Donald."

"Bonne nuit, T/P"

➡ Rendez vous à la partie 11

Donald x Reader Pitch perfectOù les histoires vivent. Découvrez maintenant