𝐑𝐎𝐒𝐄𝐒 𝐅𝐎𝐑 𝐀 𝐃𝐀𝐍𝐂𝐄𝐑 - ᶜʰᵃⁿᵍˡⁱˣ

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- Il y a plusieurs années, je vivais dans un très mauvais quartier... Avant de commencer mes thérapies, j'étais sorti avec plusieurs mecs. Lorsque je me sentais en confiance avec eux, je leur parlais de mon hypersexualité. Certains m'ont quitté après avoir couché avec moi, sûrement pour ne pas avoir à s'occuper d'un cas comme moi et juste profiter de d'une de mes crises... J'avais aussi des ''amis'' à qui j'ai parlé de ce problème... sauf que ces amis ont... c-comment dire... utilisé mes crises pour m'avoir dans leur lit sans que je puisse n'y faire quoi que ce soit... J'ai donc finalement déménagé autre part... sauf qu'une fois, j'avais un horrible besoin d'assouvir mes pulsions... a-alors... j-je..., la gorge de Felix se noua et il eut du mal à parler de la suite, j-j'ai failli forcer un garçon à le faire avec moi... Heureusement... j'ai pu m'arrêter à temps... m-mais...

Ses larmes recommencèrent à couler...

Je le regardai tristement et pris ses mains dans les miennes que je caressai avec mes pouces pour tenter de le calmer...

- M-Mais j'ai toujours eu cette peur de faire du mal à des gens que j'aimais! J-Je... Je me suis détesté pendant toutes ces années... J'ai dû supplier mes parents de m'emmener voir quelqu'un! Ils pensaient que c'était ''normal pour un garçon de mon âge'' de découvrir la sexualité comme ça... Sauf que non! J-Je n'étais pas maître de mes actions, maître de mes pensées! J-Je me suis même enfermé dans ma chambre pendant des jours tant j'avais peur...! Je ne voulais plus que mon corps soit utilisé sans mon consentement! J-Je ne voulais pas risquer de faire du mal à quelqu'un ou de me faire du mal!

- Ne laisse pas ton passé piétiner ton futur, Felix.

Le blond cligna plusieurs fois des yeux, sans répondre.

Il attendait sûrement que je développe...

- Ce n'est pas parce que tu as fait des erreurs que tu dois penser que tu ne peux pas changer. Je suis sûr que tu es capable de guérir définitivement de cette maladie, car, au fond, je le vois bien que tu es quelqu'un de fort, Felix.

l'Australien planta ses yeux dans les miens et serra son emprise sur mes mains tout en tremblant...

- T-Tu me rassures tellement... Comment t'arrives à faire ça?

- Ça vient du cœur, je dis juste ce que je pense.

Les joues de Felix chauffèrent.

- M-Merci... d'être aussi attentionné avec moi...

- De rien... Hmf... bon repose-toi, maintenant... T'as besoin de reprendre des forces...

- M-Mais... j'ai encore un boulot à la supérette, pendant la nuit.

- Appelle ton patron et dis-lui que tu démissionnes.

- Quoi? Maintenant?, m'interrogea-t-il.

- Oui. Un boulot à une heure pareille, alors que tu bosses très dur toute la journée, tss! Tu crois vraiment que j'allais te laisser continuer?

- Bon... d'accord...

- Sinon, Lix, t'as pas pensé à avoir un vrai métier, plutôt que des petits boulots?

Le blondinet se mordia la lèvre...

- Eh bien... j'ai déjà pensé à quelque chose, avant... mais j'ai directement abandonné...

- Huh? À quoi?, demandai-je intéressé.

- Eh bien... au début je voulais faire des études pour devenir parolier... Écrire des paroles que des gens pourraient chanter me plaisait... Sauf que mes parents, comme tu peux le deviner, étaient contre. Ils voulaient que je fasse médecin ou avocat... tu sais, ces métiers clichés que les parents essaient d'imposer à leurs enfants...