LA PESTE

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Ça n'en finissait pas. Les cris de douleurs. Ça durait toute la nuit. Et le matin, un cadavre était retrouver. Ça a duré une semaine. Ils sont mort les uns après les autres. Les sept chiots de Nicky. Je ne sais pas ce que ressentent les chiennes lorsqu'elles perdent leurs enfants; mais je sais que Nicky était triste. Elle gémissait aussi quand elle les entendait pleuré. Elle ne savait pas ce qui n'allait pas. Et moi non plus. Et le vétérinaire non plus j'en conclue.

Sept chiots sont nés. En bonne santé. Ils étaient si mignons. Sans doute, les plus mignons que Nicky n'ait jamais eu. Le plus beau je me rappelle s'appelait beure. Sa fourrure était d'un blond éclatant. Il était si gros et rond qu'on le prendrait presque pour une boule de laine. Puis il y'avait Mia aussi. Elle dormait presque tout le temps. Ç'était la plus petite juste avant Chichi. Oui; Chichi était la plus petite. Si petite qu'elle pouvait rentré dans ma poche. Si petite qu'elle tenait difficilement sur ses pates. Mais ça c'était surement parce qu'elle n'avait pas de queue; ou plutôt une queue très courte: elle manquait d'équilibre.
Tout a commencer après leur premier bain. Je m'était permis de les laver parce qu'ils étaient trop sale; ils s'étaient mis de la nourriture partout. Du pâté pour chien. Une erreur impardonnable que nous avions tous commis, mes frères, mes parents et moi-même. Nous avions donner du pâté pour chien à des chiots qui ne devaient avoir que deux semaines. Des bébés. Et même si ils avaient l'aire d'aimer ça, ce n'était pas du tout une bonne idée. Et à part cette petite erreur de manque d'information, nous les avons laisser manger par terre. Ils ont ainsi contracté un virus appelé PAVO. Cette maladie ressemble à la fièvre typhoïde chez les hommes. Les sept chiots ne mangeaient plus rien. Ils s'isolaient, et la nuit ils hurlaient de douleur. Personne ne comprenait ce qui leur arrivait. La première était Chichi. Je me rappel comme si c'était hier; ses cris m'empêchait de dormir, je suis donc sortie de ma chambre. Je lui ai tenue compagnie presque toute la nuit. J'ai tenté de lui donner à manger; elle essayait d'avaler ce que je lui donnait mais il semblait qu'elle avait trop mal quelque part pour penser à manger. Et pourtant elle avait faim, ça se voyait. 
La dernière fut Mia. Je ne l'oublierai jamais. Je l'emmenais tout le temps chez le vétérinaire. Bien-sûre j'y emmenais les autres aussi, mais Mia fut la dernière survivante. Le vétérinaire leur injectait toutes sortes de sérum qui n'avait aucun effet sur la maladie j'ai remarqué. Car ils sont tous mort. J'avait mis Mia dans un carton et je lui préparais de l'avoine tous les jours après les cours; j'étais sûr qu'elle survivrait. Et quand j'avais peur je l'emmenais chez le vétérinaire. Ce fichu vétérinaire qui n'a pas sauvé la vie de mon chiot. Pas la moindre amélioration. Quelques jours plus-tard, Mia rendit l'âme. J'était trop triste de la voir sans âme alors mon frère se chargea d'elle. Je n'ai voulu savoir ce qu'il en avait fait; j'était en colère contre la nature. A ce moment, je ne savait pas que la faute venait de nous. Je n'ai compris cela que quatre ans plus-tard lorsqu'on adopta un nouveau chiot. Une semaine dans notre maison lui a suffit pour contracter le même virus. Elle s'appelait Susie.
Susie est arrivée chez nous en très bonne santé. Elle était pleine de vie. Elle s'amusait beaucoup. Mais au bout d'une semaine, la peste vint pointer le nez. Susie a cesser de manger; cesser de s'amuser. Elle se cachait tout le temps sous le lit, ne voulait pas qu'on la touche et elle vomissait beaucoup. Nous avons fait venir un vétérinaire à la maison. Un bon cette fois-ci. Le traitement a duré cinq jours; mais au bout de trois jours déjà, Susie a commencer par reprendre des couleurs. Elle pouvait courir et remuer la queue. Ce fut un plaisir pour toute la famille. Au début il était difficile de la faire manger; je devais lui donner un peu de tout et quand elle arrivait à aimer quelque chose, elle n'en mangeait qu'un peu. Mais je n'est pas désespéré, j'ai cédé à tout ses caprices car il m'était déjà arriver de traverser une situation pareil lorsque j'avais la fièvre typhoïde et donc je pouvais comprendre la pauvre Susie. Maman nous a demander de lui changer de nom car c'était un peu comme si son nom Susie lui avait porter malheur. Alors depuis un petit moment c'est Lassy. Au bout d'une semaine tout est rentré dans l'ordre. Maintenant elle a grandit de quelques centimètres et elle a grossi. C'est une chienne pleine de vie. Elle me suit partout; elle est obéissante et elle s'amuse beaucoup.

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