Je rentre enfin chez moi, épuisé de cette journée, je n'ai eu que des bonnes nouvelles, pourtant je lutte constamment contre ces voix qui font partie de moi, qui prennent le pouvoir. Je regarde mon téléphone Maël et Levanah on encore essayé de m'appeler plusieurs fois, je n'ai pas envie e les rappeler, il faudrait que je m'explique, je n'en ai pas la force.Je suis enfin dans ma cage, je vais pouvoir laisser transparaitre le monstre qui est en moi, je m'assoie sur le canapé et replonge dans mes souvenirs:
Les années collège, une période compliqué pour tout le monde, pour moi aussi d'ailleurs. Ma mère souvent absente pour son travail, je n'était souvent entourée que de garçon a la maison. Ca ne me dérangeais pas, mais il est vrai que certaines de mes réactions, certains de mes actes était plus masculin. Il y avait autre chose aussi j'étais heureuse, j'avais une famille unis que j'aimais plus que tout et qui m'aimait tout autant, je n'avait rien a prouver, je ne manquait de rien sauf de confiance en moi.
Nos parents avait demandé a ce que mon frère jumeau et moi ne soyons pas dans la même classe pour que l'on puisse s'épanouir séparément. J'aimais joué au foot et faire des tours de cours en racontant les derniers potins ne m'inspirait pas, par conséquent même au collège je me suis fait plus d'amis masculin que féminin. Ce n'était que le début du collège, nous étions encore des enfants sans chercher a être plus.
Le temps passe, les enfants veulent devenir adultes trop jeune alors ils se fient a ce que dise leurs parents ou alors le monde qui nous entoure. Le collège est une période de changement, une période transitoire, une période ou personne ne sait ou il en est vraiment.
Je me souviens une fois, mes parents me manquaient, ils été partis tout les deux pour le travail demandant a Elena de veiller sur nous, Mathieu était partit en voyage scolaire et Julien était malade. Le matin je me dirigeais donc seul vers le collège, c'était la première fois mais pas la dernière car Julien devait rester a la maison toute la semaine.
En cours j'écoutais, j'étais plutôt une bonne élève. Ce jour la, lors de la récréation du matin j'allais rejoindre mes "amis" pour jouer comme d'habitude sauf que sans mon frère ce n'était pas la même chose, de plus qu'il avait fallut lui trouver un remplaçant qui me lança:
"Non tu joue pas dans notre équipe, t'es une fille, tu vas pas assez vite et en plus tu frappe pas assez fort, en plus fait attention tu risque de te casser un ongle après tu vas pleurer"
Tout les autres avait suivi, mais du coup il manquait quelqu'un, alors, après une longue concertation, ils me laissèrent jouer mais dans l'équipe adverse. Je voulais leur montrer que même en étant une fille, je pouvais les battre, ce que je n'aurais jamais imaginé c'est ce qui ce passa une fois le jeu commencé. Ils ne jouaient plus le ballon, leur objectif n'était plus de mettre des buts, mais de me faire tomber par "accident" pour me prouver que j'étais bien plus faible qu'eux, et pour me faire abandonner, même ceux de mon équipe le faisait. Pourtant j' ai fini la partie, j'étais écorché de partout, mais j'avais finis. Quelques minutes avant la sonnerie je me relevé une dernière fois, ils avaient enfin décidé eux d'arrêter de jouer. Une fois debout je regardais l'état dans lequel j'étais, des taches de sang transparaissait de mon jeans, mes bras était égratigné et des bleus commencé a apparaitre. Soudain je sentis quelque chose coulait sur mon visage, j'allais au toilette pour voir ce que c'était, je m'étais ouvert la lèvre, ce n'était rien je la rinçait et retourna en cour.
Cette fois ci je n'écoutais pas le cour, distraite par tout ce qui c'était passé le matin. Le professeur me posa alors une question a laquelle je ne pus répondre.
"Wwow vous avez vu madame le cerveau n'a pas la réponse, c'est un miracle."
Cette phrase que venait de crachait une de mes camarade ne m'aurait pas touché habituellement, pourtant ce jour la si. Je compris que j'étais seule, que c'était le mieux a faire, rester seule.
Ce soir la je rentrais a la maison j'expliqué que j'avais trébuché.
Lorsque mes frères revinrent au collège je ne jouais plus au foot j'étais dans un coin seule a lire. Julien savait au début que quelque chose n'allait pas, on ne pouvais rien ce cacher mais comprenant que je ne voulais pas en parler il n'a pas insister. A cette période je pensais que ce jour avait été et serait le pire jour de ma vie, si seulement...
Avec le temps je m'y suis habitué, je m'y plaisais jusqu'au jour ou j'ai rencontre Levanah pendant la dernière année, elle aussi, toujours seule, elle était souvent moqué a cause de son enthousiasme et certains défaut de prononciation qui se sont amélioré avec le temps.
Un jour après un énième lynchage pour son cheveux sur la langue elle vint se réfugier pas loin de moi sans me remarquer, c'est alors que j'ai décidé d'aller lui parler. C'est ainsi que nous sommes devenue amie, nous avons appris a prendre confiance en nous.
Je sens des picotements dans mes jambes et sur les bras, qu'est ce qui se passe, qu'est ce que j'ai fait, qu'est ce que je fais, j'essaye de toute mes forces, je les entends elles rient, pourquoi est ce qu'elles rient? Ils faut que j'arrête de me poser des question, il faut que je fasse le vide, il faut que je revienne.
J'y arrive enfin, il y a du sang partout, je suis sur le rebord de la fenêtre de leur chambre, de la chambre de mes parents, j'ai les pieds dans le vide, des gouttes de sang coule sur mes jambes jusqu'a faire le grand saut vers le sol, c'est mon sang je relevé les yeux pour voir. J'ai un morceau de miroir dans les main, des entailles énorme sont visible sur mes jambes, sur les bras se sont seulement quelques petites entailles. Je lâche le bout de miroir et me précipite a l'intérieur. Ca n'avait jamais été aussi loin, est ce qu'elles avaient prévu que je saute? Est-ce que ma mort les libérerait? Est-ce pour ça quelles riaient? Quoi qu'il en soit ça me fait peur, pourquoi veulent-elles ma mort?
J'arret de me poser ces questions, de toutes façon je ne pourrais y répondre. je vais me soignerais faut que je nettoie le jardin avant que Elena et sa fille ne rentre. Apres il faudra que taille au cimetière .
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L'histoire d'une âme malade
De TodoLa folie fait peur. Lorsque la folie arrive l'ange devient démon et le démon devient ange. Le jours arrive ou la folie devient l'être et l'être devient folie. Ce récit raconte l'histoire de Dreams. Les horreurs de son passé la rattrapent, il se peut...