Attack On Titan - La Vengeance des Ackerman et du Pauvre Jäger. [Ereri/Riren]

Chapitre 8

Mais Eren n'avait plus cette envie de s'amuser, et demande à Livaï.

— Je peux squatter ton lit ?

— Pour ?

— Bas dormir, cela fait longtemps que l'on n'a plus dormi ensemble Livaï. Ni faire l'amour.

— Je suis débordé en ce moment, Hansi m'a donné tous les documents à remplir.

— Être Caporal-Chef n'est pas vraiment de tout repos.

— Non, comme tu as pu le constater, ce n'est pas de tout repos. J'ai des vies entre mes mains, j'en ai la responsabilité.

— Je peux quand même squatter ton lit ?

— Si je te dis non, tu iras quand même, je n'ai pas raison ?

Eren lui fait un magnifique sourire que Livaï soupira et lui dit.

— Et vas-y, mais tu ne me fais pas un coup foireux.

— Je ne ferais rien, surtout pas de nuit. Je ne me le permettrais pas.

Livaï le laissa aller dans sa chambre mais en sortant, Eren regarda son amant et lui dit d'une voix douce et remplie d'attention.

— Ne te couche pas trop tard !

Eren partit alors que Livaï le regarda partir puis reprit son travail. Eren se coucha mais ne faisait que tourner le lit, ne trouvant pas sommeil. Il regarda à la fenêtre. Il se leva qu'il vient s'adosser à l'encadrement de la fenêtre une fois ouverte. La vue de nuit étoilé était magnifique à ses yeux. Il repensait encore à ce jour funeste, les bras croiser sur son torse. Il n'entendit même pas son amant arriver qui découvrit Eren observait le ciel de sa fenêtre. Livaï le remarque perdu dans ses pensées et alla le voir.

— Tout va bien Eren ?

Ce dernier sortit de ses songes qu'il regarde et il remarque Livaï prêt à se coucher.

— Je ne trouve pas sommeil. Je pensais retrouver du confort en regardant ce ciel étoilé...

— Eren...

Livaï alla le rejoindre, il se mit entre ses jambes, dos à son torse qu'Eren l'entourant de ses bras. Ils regardent le ciel étoilé.

— J'aurais tant voulu qu'ils soient là. Ils me manquent !

— Si tu me racontais ton cauchemar. En parler t'aiderait à évacuer le mal-être que tu as.

— En parler pour souffrir encore plus. Je ne le souhaites pas Livaï. Et dire que nous sommes enfin libre après dix ans de guerre, de personnes perdent la vie à cause des titans. Dix ans où j'aurais préféré profiter de mes parents.

— Neuf ans et demi plus exactement.

— A approximatif dix ans Livaï. J'aurais bientôt vingt ans et en l'an 845, j'avais dix ans quand le colossal et Cuirassé ont détruit notre paix et tranquillité. Pourtant, je ne peux pas en vouloir à Reiner, ni à mon frère. Je ne savais d'ailleurs guère que j'avais un demi-frère jusqu'à maintenant. Je suis malgré tout soulagé de ne plus avoir ce fardeau de posséder le titan Originel et le titan Assaillant. Ce poids me pesait, à cause de ça... Petra, Erd, Günther, le Major Erwin, ma mère mon père et tous les autres de la 104ème escouade ne seraient pas mort par ce fardeau que j'ai porté...

— Farlan et Isabel aussi ne seraient pas mort par ma faute. Si j'avais resté, ils seraient encore là.

— Qui sont-ils ?

— Je connais Farlan depuis mon enfance. Il était comme un frère pour moi. Il me connaissait par cœur. Isabel nous a rejoint plus-tard. On était une famille unis tous les trois. Des frères et sœur inséparable. Mais notre mission en tant que criminel était d'assassiner Erwin Smith. Je me souviens encore comme si s'était y hier notre rencontre lui et moi.