Chapitre 17

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Livaï recula un peu qu'il se mit sur la pointe des pieds qu'ils s'embrassent.

— Cela fait six mois que l'on est ensemble. C'est déjà incroyable !

— Oui, six mois, cela passe vite malgré tout.

— Comment c'est arrivé déjà ?

— Mmh par accident si je me souviens bien.

— Une journée un peu de merde quoi ! Une journée où on a eut froid sous la pluie et qu'on s'était réfugié dans une grotte.

— A oui, on était trempé jusqu'au os.

— Tu étais entre la vie et la mort. Mort de froid. Je l'étais moins grâce à la chaleur corporel que je faisais exprès de dégager de mon titan. Je me souviens que j'avais hésité à te le demander de venir dans mes bras pour que je puisse te réchauffer. Tu avais ta fierté de Caporal, cela aurait fait louche si tu étais dans mes bras. Mais après mûre réflexion. Personne nous aurait retrouvé jusqu'à tant que la pluie cesse.

— Tu m'as demandé alors que j'étais mort de froid.

— J'étais assis contre la paroi de la grotte, t'es venu entre mes jambes et avec ma cape que j'ai du moins réussi à chauffer avec mon pouvoir de titan. J'ai essayé de te réchauffer afin de te garder en vie. Je suis resté éveillé toute la nuit en veillant sur toi. Je m'étais endormi au petit matin. Finalement, la pluie nous avait quelque peu rapprocher...

— C'est vrai. Quand je me suis réveillé, il faisait soleil dehors, je t'ai regardé et je t'ai vue dormir. Je t'ai réveillé. On était rouge comme des tomates tellement que l'on était gêné de la situation que l'on avait.

— C'est vrai mais sans ta tête assez mignonne et gêner, je ne sais pas, j'ai craqué. Tu me faisais envie de t'embrasser avec la tête que tu faisais.

— C'est comme ça que tu m'as embrassé. Que l'on s'est avoué nos sentiments.

— Vrai !

Eren sourit à Livaï et lui demanda.

— Tu viens faire dodo avec moi Lili...

Livaï voulait se raviser à cause de Farlan et d'Isabel mais il n'avait pas le choix en vrai. La bouille d'Eren d'un enfant voulant, suppliant ce qu'il désire le plus au monde le faisait craquer.

— D'accord mais seul Farlan et Isabel seront au courant pour nous deux.

— T'inquiète Livaï, ce sont tes amis d'enfances.

— Armin et Mikasa sont pourtant tes amis d'enfance et ils finiront par le savoir.

— Mmh, Armin est sûr à cent pourcent de vouloir me faire parler. Il me connaît trop par cœur mais depuis quelque temps, je le sens mal. Quelque chose le préoccupe. Il ne rigole plus. Lors de mes blagues, nos vengeance. Je ne l'ai jamais vue aussi écarter du groupe.

— C'est étrange !

— Cela fait quand même quatre ans que Erwin n'est plus là. Je m'en veux mais Armin est intelligent, c'est quand même lui qui a trouvé un plan quand on était encore à l'entraînement pour devenir soldats. On devait se rejoindre à un point précis. Marco notre leader, et l'autre groupe qui avait Mikasa en leader. On s'était fait voler notre matériel tridimensionnel. Sacha a aussi trouver un plan. Mais on a toujours agit en équipe. On pensait abandonner mais moi j'étais déterminé à sauver Historia. Je m'apprêtais à agir seul quand Jean et les autres m'ont rejoint pour récupérer notre matériel et Historia. Armin devait mettre, noter tous nos fait et gestes. Mais on s'en est sortit avec la capture des bandits. Armin a besoin de temps de s'adapter à son nouveau rang. De créer des tactiques. Il se rapproche plus de la façon d'agir d'Erwin. Je n'ai pas à m'en plaindre.

— Quand j'ai voulu lui injecter la seringue. Il m'a carrément refusé en remettant son bras contre les tuiles. Il en avait décidé ainsi que c'était sa fin de vie. Je l'ai compris trop vite. Il voulait qu'Armin lui succède dans la tactique.

— Livaï...

— Je pensais bien faire en voulant qu Erwin reste en vie. On aurait eut pas de problème pour vaincre Mahr si un autre royaume ne s'en était pas mêlé.

— Je sais Livaï... Je sais que tu l'as connu plus longtemps que moi. C'était ta décision, je n'avais aucun droit de t'arrêter. C'était à toi qu'Erwin avait confié la seringue. C'était ta décision.

Livaï le regarda qu'Eren se rapprocha et posa ses mains sur ses joues qu'il essuya ses larmes. Malgré qu'il était dur avec son visage blasé. Mais au fond de lui, Livaï souffrait et il était le seul à profiter de ses faiblesses pour le réconforter.

— Demain, s'il fait beau, cela te dit d'aller à la plage avec Farlan et Isabel. Tu rencontreras mes parents en chemin. Ils sont revenue à la vie. Alors même si on pense que Erwin est mort. Il est quelque part sur l'île revenu à la vie. Les dieux sont généreux et on doit en prendre soin. Maintenant c'est du passé ce que nous avons vécu. On est en vie c'est le principal.

Livaï sourit, Erwin était quelque part sur l'île, puis il lui proposa.

— Cela te dit avec Farlan et Isabel de partir à la chasse à Erwin.

Eren ricana qu'il embrassa son amant et ils se couchèrent mais Eren changea le programme en léchant son cou.

Attack On Titan - La Vengeance des Ackerman et du Pauvre Jäger. [Ereri/Riren]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant