The Sound Child

Chapitre 12

Salut tous le monde, je suis désolé, j'ai énormément de retard. J'ai eu quelques problèmes techniques, mais surtout d'inspiration. Je vais essayer de me rattraper rapidement.

Bisous et bon chapitre.

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Je vois des gouttes d'eau, des feuilles, des arc électriques, des pierres et des cristaux de glaces qui forment un ballet sphérique. Ça ressemble grandement au rêve de la dernière fois (Chap. 7). Je reste à la regarder fixement. Les éléments n'entre jamais en contact les uns avec les autres, même si ils ont des trajectoires aléatoire.

Je remarque ensuite pourquoi ça ne ressemble pas en tous points au rêve de la dernière fois : cette fois j'arrive à distinguer l'endroit où se trouve ce phénomène étonnant : c'est une plaine où tous paraît sans vie, elle semble avoir tous quitté, de la terre aux arbres en passant par les animaux. C'est comme si ce ballet des éléments l'avait totalement absorbé. Tout est en nuances de gris et paraît désolé. Le ciel, quand à lui, est totalement noir. En regardant de plus près, les animaux ne ressemble à rien de ce que j'ai déjà vu.

C'est quand je réfléchis comment peut s'appeler un animal tenant de la grenouille et du moineaux, j'aperçois une silhouette derrière la sphère. Je m'approche mais son visage reste dans le flou. Il fait ma taille, il n'est pas vraiment baraqué, il a la peau un peu bronzé et des cheveux noir de jais. C'est lorsque je vais pour observer ces yeux que je me rends compte qu'il est la seule touche de couleur dans ce décors, mis à part la sphère qui est dans mon dos. En regardant de plus près, je vois que ses lèvres bougent et qu'il a des yeux gris. J'ai vraiment l'impression de l'avoir déjà vu. Je me concentre plus encore. Les traits se précisent lentement. Un sentiment d'effroi s'empare petit à petit de moi. Lorsque le visage est totalement net, ce sentiment est omniprésent. Cette personne, qui a l'air d'absorber la vie de cet endroit, c'est MOI !

***

Je me réveille en sursaut sur mon lit, en sueur. Le drap, à moitié sur moi, colle à ma peau. J'ai la jambe qui est en dehors du matelas et je suis à moitié assis sur la tête de mon lit.

Après quelques secondes, un mal de crâne apparaît. Je me souviens au même moment de ce qui s'est passé juste avant : le coming-out, les révélations, mon cri, la peur sur les visages de mes amis, Aiden qui s'écroule, Kya qui m'aide,. Un sentiment de culpabilité s'empare de moi.

J'essaie d'aller me rendormir mais cet tentative est vaine. Après 10 minutes de combat avec ma couette, j'abandonne et je décide daller dans la cuisine prendre quelques choses à boire. Je m'habille silencieusement et je fais mon possible pour descendre le plus doucement.

Après les nombreuses années où je suis venu ici, c'est-à-dire 17, j'ai appris à éviter les différents pièges qui sèment le chemin. J'esquive de justesse la latte de parquet qui est légèrement décollé, et souvent très douloureuse. Ensuite, il y a les escaliers, qui sont juste devant la chambre de ma grand-mère. Après de nombreux tests étant petit, j'ai repéré toute les marches grinçantes. J'arrive enfin en bas, après avoir sauté certaines marches et fais le moins de bruit. J'avance enfin de façon plus détendu, car jai éviter tous les pièges. Je fais quelques pas, sûr de moi, et là je me prends les pieds dans quelques choses et je m'écroule par terre, d'une façon bien ridicule. Je tombe sur le tapis que ma grand-mère à acheter récemment. Je me souviens seulement maintenant de l'avoir trouvé sympa et que Mamie m'en avait parlé. Ce tapis étouffe donc le bruit de la chute, mais pas la douleur. Je me retiens de m'exclamer et de l'envoyer sur le mur. Je me relève le plus silencieusement possible et je décide de continuer à faire attention où je mets les pieds.

Alléluia, je suis enfin dans la cuisine. Je vais directement dans le frigo, en évitant les coins de meubles, qui m'ont causé les pires douleurs durant ma vie. Je me prends un verre de jus et je ferme le frigidaire. Je vais pour retourner dans ma chambre mais, un instinct me pousse à regarder par la porte fenêtre, qui bizarrement est entrouverte. Je vois, au loin une lueur dans la forêt qui ressemble à une petite flamme, comme dans une lanterne. Je décide d'aller voir ce quil se passe.