𝓁𝒶 𝒽𝓊𝒾𝓉𝒾𝑒𝓂𝑒

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Jaemin l'avait regardé droit dans les yeux. Donghyuck voulait-il vraiment rentrer dans un gang ?

— Eh bah il faut passer des exercices qu'on valide et puis ... il marqua une pause. Pourquoi ?

— Je voudrais faire partie de votre gang. Dis moi ce que je dois faire ?

— Du calme papillon ! s'exclama Jisung en souriant. Il faut d'abord que tu t'entraînes ! Et puis dans une semaine, Mark jugera bon de t'avoir dans son gang ou pas.

Le châtain acquiesçait sans sortir un mot. Il voulait être fort, il voulait arrêter d'embêter Mark. Même si son plus grand souhait était de rentrer chez lui, il devait devenir fort afin de pouvoir passer ce mur.

  — Par contre, fit le roux en serrant le poignet de Donghyuck, en aucun cas, tu ne dois nous trahir. Une fois que tu es rentré, tu n'en sors plus.

Le regard perçant du roux faisait trembler les faibles membres de Donghyuck. Il n'avait donc pas le droit de sortir de ce gang.
Donghyuck devait alors tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de donner sa réponse.

  — Alors je vais réfléchir... disait-il avant de refermer les yeux.

Puis il était retourné au pays des rêves, tout en réfléchissant d'un côté.
S'il intégrait ce gang, plus jamais il ne pourrait retourner chez lui. Mais il était bien, ici, avec ses nouveaux amis. Bien qu'il s'était fait tabasser, il s'était fait plus d'amis qu'au côté Nord. Là où il vivait, les gens de son âge étaient semblables à de vieilles personnes. Alors qu'ici, il se sentait vivant, avec des personnes dans les environs de son âge. Bien que Taeyong et Yunoh avaient cinq et quatre ans de plus que lui, il sentait qu'ils étaient leur amis.
Il se sentait heureux d'être avec des personnes qu'il aimait bien. Mais sa famille lui manquait bien trop. Il était mitigé, il ne savait plus quoi faire.
Retourner chez lui pour s'ennuyer encore plus ?
Ou rester et vivre des aventures extraordinaires ?
Tout le monde lui dirait de choisir la seconde proposition, mais il faut voir du bon côté, sa famille passait avant tout. Non ? Et puis, il était encore trop faible pour pouvoir se battre.



De longues heures s'étaient écoulées depuis cette longue sieste que les nouveaux amis du châtain avaient jugés « bizarrement trop longue ». Mais Donghyuck avait pu fermer les yeux sans se soucier des choses. Il avait pris le temps de réfléchir. Il se sentait prêt pour la suite.
Ses paupières avaient décidées de se lever seule.

— Ah ! le petit crie du rayon de soleil fit sursauter les autres membres du gang.

Pourquoi Mark était penché sur son lit, en train de le regarder.

— Tu m'as fait peur ! renchérit le châtain en plaçant sa couette sur sa tête. Qu'est-ce qu'il t'a pris ?

— Ils m'ont demandé de voir si tu respirais encore. expliqua le noiraud, sans aucune expression.

Leur tête se tournèrent vers leurs amis qui étaient aux larmes. Chenle aimait ce genre de blague.

L'ébène soupira et se releva pour aller dans la cuisine.

Quel était cette endroit au juste ? Eh bien, c'était leur lieu de rencontre en groupe. C'était une maison abandonnée qui datait. D'après Jisung, les anciens propriétaires auraient étrangement gagnés beaucoup d'argent et auraient quittés le côté Sud pour rejoindre celui de Donghyuck. Ils auraient laissés tous les meubles qu'ils jugeaient « trop vieux pour une si belle maison » en parlant de leur nouvelle.

— Et cette histoire est vraie ! s'exclamait Chenle en levant sa main. Mes parents connaissaient ces propriétaires. Je crois que ce sont des Lee. D'ailleurs ils avaient un fils qui a notre âge. Mais personne ne se souvient d'eux, ils ont quittés le Sud il y a au moins quinze ans.

Tous semblaient étonnés de cette histoire qui pourtant avait été confirmée par Zhong Chenle.

— Si mes parents venaient à devenir riche, renchérit Chenle en se levant de son vieux fauteuil, je deviendrai président afin de détruire ce foutu mur.

Jisung rigolait à en perdre haleine, il avait bien du mal à l'imaginer président, lui, Chenle, qui avait fait beaucoup de mal dans les quartiers Sud. Faisant partie d'un gang, il fallait se faire respecter de la société.

— Moi, fit Jaemin, toujours en train de feuilleter son livre, je resterai ici et je ferais en sorte de remettre de la vie à Séoul.

— Tu veux devenir Robin des Bois ? questionna Mark, qui avait surgit de nulle part. Il ne souriait pas.

Donghyuck ne l'avait jamais vu sourire depuis son arrivée. Bien qu'il n'était là que depuis trois jours, il aurait bien apprécié voir ce fameux sourire.

  — Moi je resterais ici et je brulerais cet argent qui ne me sera d'aucune utilité. mentait Mark en marchant vers la vieille cuisine.

Jisung le traitait de menteur et sortit de la maison, suivit de près par son meilleur ami.

Donghyuck se leva, un peu étourdi et demanda la douche à Jaemin.

  — La première porte en haut. annonçait-il sans quitter son livre des yeux.

Celui-ci s'avança vers les escaliers et les monta rapidement pour ensuite s'enfermer dans la salle de bains. Sa tête tournait toujours, s'était-il mal réveillé ?

Il se déshabilla et rentra directement dans la douche pour y faire couler l'eau. Elle était froide, l'eau chaude ne circulait plus dans cette maison. Elle n'était d'ailleurs, pas du tout potable.
Il se savonna et se rinça en vitesse. Alors qu'il prit sa serviette après être sortit, il glissa sur le carrelage et tomba la tête la première sur le sol glacial.

  — Aïe ... gémissait-il.

Il souffrait sur toute la longueur de son corps, dû aux blessures faites par Hyunjin.

La porte s'ouvrit brusquement sur un Mark presque inquiet. Donghyuck avait trouvé cela mignon.

Mark s'était approché et l'avait aidé à se relever, son regard se posa sur le torse du châtain, il se pinça les lèvres. Que ce passait-il dans la tête du noiraud ?

Sans s'y attendre, Donghyuck sentit les doigts gelés de Mark sur son torse, il sentait la chaleur lui monter aux oreilles. Il recula, faisant sursauter son sauveur, perdu.

  — Euh ... bafouillait l'ébène en regardant à droite, à gauche. Pardon. Je m'en vais.

  — Non attends ! rétorquait le châtain. Pourquoi tu ne m'aimes pas ?

Mark s'était retourné vers lui, le regard un peu plus léger qu'à l'habitude. Le silence régnait pendant quelques secondes.

  — C'est pas que je ne t'aimes pas. commença le plus vieux. C'est que je me méfie de toi. Pour l'instant on ne se connaît pas. On en reste là.

  — Eh bien tu devras arrêter de te méfier de moi, puisque je vais faire partie de ton gang.




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Source : Pinterest

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