Chapitre 5 :
Le réveille fut brutal et me mis de mauvaise humeur instantanément. Je relativisai en me disant que je marcherai pour rejoindre le métro, et que je ne prendrai pas la RER.
J'enfilai une jolie robe coloré, du mascara luxueux, ainsi qu'un rouge à lèvre assez pâle, afin qu'il ne se remarque pas de trop.
Lorsque je fus prête, je saisis mon sac à main de cours et mes clefs. Je jetai un œil à mon téléphone qui m'indiquât 7:45.
Je n'aimai pas être en retard, malgré que la plus part du temps je l'étais, j'essayai de fournir un maximum d'effort là dessus et les résultats étaient parfois flagrants.
Je commençai aujourd'hui à 9h et je ne mettais que 30 minutes pour rejoindre mon établissement.
Je pris le temps d'admirer le large étendu qui s'offrait à moi, c'était magnifique. J'adorai arpenter les rues, découvrir de nouveaux horizons, surtout ici. Je n'avais garder que de vieux souvenir de Paris depuis mon départ et aujourd'hui je serai prête à y passer ma vie entière.
Le nombre incalculable de personne envahissait le quai, et lorsque le métro arriva, une foule se leva et tout le monde ne pu rentrer dans celui ci. J'y parvenu avec difficulté, ayant choisis au préalable le même compartiment. J'avançai dans celui ci et pris place à une rangée de plus comme à mon habitude. Le trajet parue plus long que les autres fois, et bizarrement je commençai à chercher le regard de quelqu'un. Je savais très bien de qui mais je ne l'aperçu pas dans le wagon. Je ne savais pas quel était l'endroit où il embarquait, mais je devais le retenir, pour ne pas me ronger à attendre son arrivée.
Le wagon se déversa au fur et à mesure.
Il me sortit de mes pensées lorsqu'il débarqua. Son regard se braqua directement sur moi et son éternel sourire en coin apparut aussitôt. Il avança plus prêt que d'habitude, sans rompre le contact visuel, et vint en face de moi. Le rouge me monta aux joues et ses lèvres s'étirèrent. Nous étions proches, cela me mettait mal à l'aise. J'hésitais à lui parler mais le manque de confiance en moi refit surface. Il dû le remarquer car il changea de position et d'air. Il était du genre : « alors comme ça, tu as peur de me parler ». Puis son air de défi ne l'ayant pas quitté avait son mot à dire : « Essaye on verra bien ce que tu vaux ». Je leva un sourcil surprise. Cette phrase sonnait bizarrement, j'avais l'impression d'être une conquête à ses yeux mais son visage me rassurait apaisant quelques doutes concis.
J'aimais son regard, il regorgeait de ressentis qu'il voulait cacher. Je faisais de même, l'attirance physique que j'avais développé pour lui était trop ressente, alors j'adoptai la même tactique, je faisais mine de rien. Seul nos sourires nous trahissaient mais dans toutes cette forêt de pulsion, ce n'était qu'un détaille.
Il été attendris et en même temps joueur, ce qui était déstabilisant.
Je descendis à la prochaine station et rejoignis l'école de commerce. Chaque fois que je croisai cet homme, il restait dans ma tête pendant un long moment et cela me dérangeait.
Lorsque j'arrivai sur place, je rencontrai Anais sur mon chemin.
Elle était resplendissante ; son rouge à lèvres rouge faisait ressortir sa peau basanée, ses yeux vert foncé étaient allongés par un léger trait de liner et sa tenue mettait parfaitement en valeur son corps de mannequin.
- Oh...Am'. Je voulais m'excuser pour la dernière fois, on a été trop con. Tu connais Malcolm. dit elle subitement.
Elle dû voir que la façon dont elle avait employé cette phrase me troublait alors elle enchaînait.
- Euh...je suis vraiment désolé, je voulais pas qu'il t'envoi balader comme il l'a fait, c'était déplacé, je te l'accorde. Mais tu le connais, il est comme ça mais il va s'y habituer. Et je n'ai pas envie de tout recevoir à cause de ses erreurs.
- Je vous en veux pas, la rassurai-je, oui je sais qu'il va m'en vouloir pendant un bout de temps mais ça va passer.
- Merci. Tu veux qu'on mange ensemble, entre filles ? Il n'est pas là aujourd'hui et vu que je te croise pas souvent c'est le moment. Proposa-t-elle.
- Avec plaisir ! Au même endroit ? Suggérai-je
- Ça marche. Bisous à toute ! répondit elle.
Ma journée s'annonçait bonne.Mon cours passa à une vitesse folle, j'avais adoré, il était enrichissant et le prof débordait d'énergie. Je su que le marketing était ma voix, c'était le cours qui me passionnait le plus. Le fait d'interagir avec les clients m'intéressait et une forme de rédaction s'imposait, puisque j'apprécie particulièrement le français, j'en étais ravie.
Je partis rejoindre mon amie qui était déjà sur place.
- Hey ! Ça c'est bien passé ta matinée alors ? commença t elle.
- Parfait ! J'ai adoré, le prof est intéressant et aborde les sujets comme il le faut. Et toi ?
- Bah écoutes, j'ai bien aimé mais j'ai un penchant pour la comptabilité alors ce n'était pas mon cours préféré mais ça restait tout de même riche en informations.
- Bon alors parle moi de ta petite vie Anais !
- Rien de spécial, comme je t'ai dis, j'ai réussis à avoir un chat depuis toutes ses années tu sais à quel point j'en raffole ! m'informa-t-elle plus que sérieuse.
- Ah c'est super ! Tu me le montreras.
- Bah grave ! Et toi ? T'as quelqu'un dans ta vie ? Dit elle sur un ton charmeur accompagnée de ses sourcils dansant de haut en bas.
- Non personne depuis... depuis Sam.
- Amalia ! Je suis sur que tu n'es pas sortis de chez toi en Angleterre. Tu n'as même pas trouvé un anglais beau gosse ?
- Si mais...
- Mais quoi ?! T'es sortie en boîte au moins ?
- Non...murmurai-je.
- Bon ça suffit tu me fais assez de peine comme ça, ce soir on fait la teuf !
Je rit suite à sa remarque déplacée.
Elle n'avait pas changé et j'aimais son énergie, on nous voyait souvent comme le Ying et le Young. Elle était du genre festive, qui s'imposait, direct sans aucune gêne et la fille ayant un gros caractère. Moi j'étais perçu comme une fille sage, qui n'ose pas trop, assez douce, bien élevé et intelligente. Je ne vais pas dire le contraire mais cela ne me dérange absolument pas puisque je m'entend parfaite bien avec mon amie.
- Tu devrais venir un de ces quatre dans mon appart ! dit-elle enjouée.
- Quand tu veux.
Elle répondit par un signe de tête. Je voyais que quelque chose la triturer et cela me mettait inconfortable.
- Tu sais, je trouve ça cool qu'on reprenne contact, j'avais peur que tu sois distante avec moi. Mais finalement tu n'as pas changé et j't'en remercie. Et je suis désolé qu'on se soit séparé tout les trois, fin que tu sois partie, j'avais pas l'intention de te laisser mais c'est allez tellement vite que je ne m'en suis pas rendue compte. m'avoua-t-elle laissant sa fierté de côté.
- C'est pas grave. Sur le moment je ne vous cache pas que ça m'a fait mal mais si vous êtes prêt à repartir de zéro je veux bien. Je ne pourrai jamais vous en vouloir parce que pendant toutes ses années vous avez été ma deuxième famille, vous m'épauliez à chacun de mes faits et gestes et que vous remercierai jamais assez pour ça. Vous avez des erreurs et je vous pardonne. J'en ai fais quelques unes et vous me pardonnez. répliquai-je.
- Temps mieux. Tu m'as manqué Am'.
On se sera fort dans nos bras, j'inspirai une grande bouffée de son parfums qui m'avais réconforté mainte et mainte fois auparavant. Avec un peu de recule sur la scène qui venait de se produire, on se croirait dans un film pour ados.
Nos plats arrivèrent et nous passâmes tout le reste du repas à nous remémorer nos anciennes aventures et à en apprendre sur l'autre.- C'était super de manger avec toi Am'. Tu m'appelles si t'as besoin d'aide, même à quatre heures du mat chérie. m'informa-t-elle.
- T'inquiète, la même chose pour toi Nana ! rajoutai-je.
- Ah oui j'allais oublié, jeudi grosse teuf dans la salle de fête juste à côté de l'école de commerce.
Je ne voulais pas du tout y aller mais le fait de voir que je m'étais tout juste réconciliée avec elle, m'obligeait à accepté.
- J'y serai.
- Je passe te chercher, j'imagine que t'as pas de voiture puisque tu débarques d'Angleterre.
- Oui. Merci, je t'envoie l'adresse par message. dis-je entre deux bises.
- Bisous Am'.
- Bisous Nana.
Sur ces mots, nos chemins se séparèrent.
