Chapitre 4

72 4 0
                                    

Chapitre 4 :
De la musique raisonnait à tu-tête, ce qui me réveilla à plusieurs reprise.
Demain je commençai tôt et j'avais envie d'aller en cours.
Je jetai un rapide coup œil à mon horloge qui affichait 3:28 AM.
Je morfondu puisque je savais que je n'arriverai pas à dormir. Je fermai tout de même l'œil au cas où j'arriverai à me lancer bercer par la musique mais celle ci était trop brutale pour m'endormir. J'enfilai un jogging noir ample tout comme mon pull. Mes paires de baskets neuves de la veille allait être utilisé pour la première fois.
Je fermai bien la porte à clefs et manquai d'oublier mon carnet. Le bruit se fit entendre de plus bel et j'hésitai un moment à sonner pour demander de baisser le son car je suis sur qu'il se ferait entendre même lorsque je me baladerai dans la pénombre. Je n'eux même pas eu le temps de réfléchir que mes pieds étaient déjà arrivées au seuil de la porte et mon index avait exercé une légère pression sur la sonnette. Je me haïssais intérieurement de mettre présentée sans savoir quoi dire et soudain la porte s'ouvrît.
Un amas de fumé envahissait la pièce d'entrée et se propagea dans le couloir public. Je ne pu même pas apercevoir l'intérieur de celle ci. Le blondinet m'ouvrit et un sourire gêné apparut sur sa tête.
- Hey, ça va ? débutât il.
- Ouais...oui et toi ? balbutiai-je.
Note pour moi même : toujours tourné ses pensées 7 fois dans son esprit avant d'agir.
- Tranquille, tu veux venir squatter ? Demanda-t-il.
J'eux du mal à différencier si il rigolait ou si il me demandait sincèrement.
- Euh... c'est que je travaille demain et... euh je n'arrive pas à bien dormir donc euh... fin c'est pas grave mais si tu... fin vous pouvez baisser le sons un tout petit peu, s'il t...vous plaît. Désolé. Finis-je
- Bah ouais au calme, t'inquiète aps. Si tu veux venir squatter la porte est ouverte miss. Proposa-t-il poliment.
- Merci. Répondis-je accompagnée d'un sourire intimidé.
- Au faite, comment tu t'appelles ? Et tu peux me tutoyer t'inquiètes pas pour ça.
- Amalia, et toi ?
- Mat !
- C'est ton vrai prénom ? demandai-je indiscrètement.
- Mon vrai prénom c'est Matthieu mais je trouve ça affreux alors tout le monde m'appelle Mat.
- D'accord, bah passes une bonne soirée Mat ! Lançai je souriante
- Idem !
Sur ce, il referma la porte et je décidai de faire un petit tour, réveillé par cette discussion plutôt construite.
J'enfilai ma capuche comme à mon habitude pour pas me faire accoster, ma tignasse blonde ne passait pas inaperçu à ce niveau là. Heureusement il n'y avait pas un chat dans les parages ce qui me convaincu de rester en banlieue même si la tentation était énorme, demain je devais être en cours.
J'étais détendu, le fait de dégourdir mes pattes et m'éloigner de ce boucan m'avais transmis le plus grand bien. Je ne su alors pas du tout ou je me trouvai donc je fis sens inverse, étant donné que je n'avais pas pris mon téléphone sur moi. Si je me perdais pour de bon, je serai bien mal puisque j'ignore encore mon adresse. Quelle idée de sortir en pleine nuit sans son portable ? Je fut sortis de mes pensées car une main vint se poser sur mon épaule. Je ne pu apercevoir la personne se tenant devant moi, éblouie par la lumière émise venant d'un réverbère.
- Scuse ! T'aurais pas un briquet ? me demanda l'homme.
Enfin je devinais que c'était un homme grâce à sa voix mais nul me prouvait à cent pour cent que c'était le cas. Sa voix était apaisante, et rassurante. J'eus peur au début d'avoir à faire a un homme violent ou encore éméché.
- Bonsoir, désolé je ne fume pas. m'adressai-je au garçon.
- C'est bien, continue. répondit il contre tout attente.
J'adressai un sourire, chose débile de ma part puisque j'avais caché mon visage sous ma capuche. Je lui fis alors un signe de tête et répartie vers mon logement. Le bruit de ses pas s'éloignait petit a petit et je me retrouvais vite seule. J'aime ce sentiment seulement la nuit, je haïssais profondément les foules pleines à craqué dans la pénombre. C'est bien pour cela que je n'allai pratiquement jamais en soirée. Ma cousine, Emma, était la seule personne qui arrivait à me traîner dans des événements de ce type. Je lui portais beaucoup d'amour, c'était comme ma sœur.
Lorsque je passais le pallier de mon logement, le sommeil m'emporta a une vitesse que je n'eu même pas remarqué.
Un peu court désolé, je suis fatigué, je vais me reprendre :)
La rentrée arrive à grand pas :(

(Toi)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant