Chapitre 3

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Chapitre 3 :
Cinq jours s'étaient écoulés depuis m'a rencontre avec le jeune homme et aussi trois jours que je ne l'avais pas vu. Il trottait souvent dans mon cerveau et me déconnectait parfois du monde qui m'entourait mais j'essayai de le chasser de mon esprit car je ne voulais pas de relation et surtout je ne le connaissais pas.
J'évitais a tout pris Malcolm et Anaïs malgré que cette dernière est forcé l'entrain.
Aujourd'hui, je commençais tardivement car un professeur était absent et sa remplaçante avait réussis à se libérer pour seulement quelques heures. Je m'habillai d'une combinaison à fleurs assez soft et je sortis pour rejoindre le métro.
A mon habitude je cernais les gens se trouvant dans mon champs de vision et plusieurs personnes relevaient la tête, arrêtées par mon interlocutoire silencieux.
Devant moi se trouvait une jeune femme de couleur, magnifique, elle dégageait une énergie profonde et la transmettait instantanément. J'avais avancé d'une rangée de siège comme à mon habitude. J'étais alors située dans un carré où seulement deux autres personnes l'occupaient. L'arrêt suivant augmenta le nombre de passagers et je reconnu une casquette noir laissant dépasser quelques mèche de cheveux légèrement ondulées. Il leva la tête et nos yeux se connectèrent intensément. Je ne décrocherai mon regard pour rien au monde. Puisqu'il avait avancé d'une rangée en ma direction j'apercevais son visage plus en profondeur. Une vue splendide s'offrait à moi, il n'était pas aussi perturbé que la dernière fois mais son regard était toujours retissant envers autrui. Quand celui rentrait en contact avec le mien, il s'adoucissait et je pu constater que sa pupille s'éparpillait dans l'iris de ses yeux. Sa moustache mal taillée taquinait ses lèvres légèrement pulpeuse pour un garçon et son bouc avait été laissé poussé. Son sourire amusé occupa bientôt ses muqueuses humidifiée et je me rendis compte que j'avais légèrement baissé ma tête. Lorsque je me recueille réellement sur quelque chose ou quelqu'un, ce qui arrive moins souvent, j'ai le réflexe de pivoter ma tête sur le côté et bizarrement cela facilite ma concentration. Un sourire m'échappât et bientôt on se retrouva à sourire tout les deux comme des imbéciles en pleins milieux d'un wagon remplit de personnes inconnues, froides, regorgeant de secrets, mais la seule personnes qui m'intéressait vraiment était lui. Il changeait souvent de position pour marqué une pose et se rendre inaccessible en échappant quelque soupir qui ressemblait plus à du plaisir qu'autre chose mais il ignorait ce détaille. Je fis de même mais avec un air passif, le même qu'il adoptait lorsque je quittait le wagon avec une pointe de regret. Cette échange paru une éternité mais malheureusement je du le briser en partant, j'enviai déjà le passé et me lamentait qu'il fallait attendre au moins demain pour retrouver ce ressentis qui chamboulait tellement ma personne. Je fis mine de ne pas être affecté par le faite que je ne le verrai peut être plus et il fit de même, qui cédera le premier ?

Lorsque je descendis une femme me heurta avec violence que je faillis tomber à la renverse, toujours la même. C'était la fille aux cheveux noirs brillant. Ses yeux vert en forme d'amande donnait l'impression de voir un chat. Elle avait une élégance que nul pouvait comparer et pour finir, elle était très bien formé, sachant se mettre en valeurs. Elle ne se retourna pas visiblement pressée, temps mieux puisque je n'avais aucune envie de me battre.

La matinée fut plus longue qu'à mes attentes, mais je fus bien occupé a pensé à maintes choses.
Bientôt, je rejoignis mon appartement et décidai de ranger celui-ci.
Je triai une nouvelle les indénombrables vêtements que je possédais inutilement dans ma garde robe. Des pulls, des t shirt, des collant effilées, des chaussures bien trop petites. Soudain je tombai sur la veste militaire de mon père, je le reniflai instinctivement, les odeurs m'affecte énormément. Je ne savais absolument pas si à ce moment précis de ma vie, il était encore de ce monde. Dans ma vie je ne pu que le voir quelques fois mais je portai une affinité incomparable avec lui. Nous nous ressemblons beaucoup disait ma grand mère. Je chassai ses pensées qui traînaient dans ma têtes et me concentrai sur mon bazar.
Quelques heures plus tard, je fis une pose pour me boire un café dehors. J'en profitai pour écrire des brides de ma vie, mélangeant la mélancolie avec le désespoir. Bizarrement, j'écrivais que lorsque j'étais malheureuse, je ne retrouvais aucune joie dans ces derniers. Je me méprisai tout seule. Je crois bien que je suis le seul humain sur terre à me descendre autant, j'aimerai tellement retrouver confiance en moi, retrouver également l'innocence de mon enfance, mais cela serai de trop demandé.
J'étais situé dans la banlieue parisienne, plus précisément au sud est de Paris, dans une petite ville charmante, fleurit et assez conviviale. Le loyer était a pris juste et un carrefour City se trouvais en bas de mon appartement. J'avais aperçu quelques fois mes voisins, il y en avait de tous les âges. J'ai pu croiser un garçon blond de mon âge ou peut être un peu plus jeune qui se rapprochait du gars du métro. Il était plutôt chaleureux sans trop forcer l'amitié. Je n'avais que eut l'occasion de le saluer et nos conversations se résumait à des « salut, ça va ? ».

Je me reconcentrai sur mes écrits et y replongeai quelques heures.

Je remontai convaincu et heureuse, j'avais réussi à me vider la tête.
J'ouvris ma boîte mail regorgeant de lettres non lu et tombai sur un message de ma grand mère me demandant des nouvelles. Je répondis et lui décris ma journée sans trop approfondir dans les détails.
Puis la fatigue m'emporta et je sombrai bientôt dans le sommeil.

Très court désolé, je vous poste demain !

(Toi)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant