Alors nous voilà en Février jusqu'en Avril 2018, déjà depuis pas mal de mois que j'étais renfermée et c'était pas le pire malheureusement.
Avec le recul j'avais remarqué que je m'habillais de manière plus ample, j'aimais de moins en moins mon corps et pourtant malgré le sport j'arrivais pas.
Ah et on ne sortait plus eeeet oui finis les sorties je venais chez lui il avait toujours les volets fermés il n'aimait pas du tout le jour alors je déprimais d'autant plus, du peu que je sortais je restais limite dans le noir avec la personne que j'aimais.
Bien évidemment à chaques vacances, on se voyait peu j'essayais de proposer mais il refusait il avait trop de trucs à faire de son côté, je mendiais son amour, cette sensation de forcer pour garder la personne.. Il m'avait tant donné au début je voulais revivre ce bonheur je voulais revivre ça encore et encore mais jamais ça allait se faire bien au contraire.Je voyais une psychiatre à l'époque, je lui avais montré ce que je m'infligeais et elle a voulu que je me fasse hospitaliser c'était la seule chose envisageable alors on a fait le dossier, je voulais pas j'avais trop peur de le laisser seul j'avais peur qu'il m'abandonne si j'étais hospitalisée alors le jour où ils ont appelé pour me dire qu'il y avait une place j'ai refusé.
Il m'a sûrement trompé à cette même période :
Il était sorti dans un bar un soir en février, je l'ai laissé toute la soirée et la nuit le lendemain (il avait dormi chez un pote) il m'a expliqué la soirée en me disant qu'il avait changé de vêtements, qu'il n'avait pas beaucoup bu alors que lorsqu'on s'est vu il m'avait dit qu'il était encore "torché" (il était 14h), puis on est allé chez lui j'ai voulu aller plus loin et il m'a dit qu'il avait passé son temps à pisser là-bas tellement qu'il avait bu et qu'en prime il ne s'était pas douché, j'ai rien dit encore.En parlant de ça, il forçait pour ces mêmes choses j'ai fini par céder en me disant que sûrement avec lui j'allais aimer.. Je détestais toujours autant. Il insistait pour que je prenne la pilule également et je ne l'ai pas pris.
Il me faisait culpabiliser si je le laissais pas de 20h30 jusqu'à 15h le lendemain pendant les vacances comme :
- "j'ai le droit de dormir quand même"
- " t'es au courant que tu me prends la tête juste pour ça"
- " j'espère que ton prochain copain pourra dormir au moins"
- "je vois que je peux plus dormir"
Même lorsque je lui envoyais des messages mignons pendant son sommeil.J'avais fait plusieurs magasins pour trouver un cadeau parfait pour lui, je lui avais acheté un bracelet qui à l'heure d'aujourd'hui porte toujours même si il est en couple.
Il voulait m'offrir un cadeau pour mon anniversaire, j'ai attendu et je l'attends toujours. Il avait un billet de 50€ exprès pour ça et donc il ne pouvait pas se permettre de s'acheter quelque chose comme de la nourriture alors il a tout de même acheté à manger avec, il m'avait dit qu'il avait commandé et donc qu'il devait voir seulement rien du tout alors il pleurait souvent au téléphone en me disant qu'il osait pas aller leur dire, que ça l'embêtait beaucoup. J'ai appris par la suite qu'il s'était fait remboursé au vu de son nouveau téléphone, de ses nouvelles chaussures et de ses nouveaux vêtements. Et si je disais un truc automatiquement il pensait que j'étais là juste pour ça aloe que non, j'ai espéré j'ai rien eu, je réagissais en conséquence.Un jour, plus précisément une semaine après que je lui ai annoncé que je devais me faire hospitaliser j'avais dis encore un mot de travers, il s'est mit à pleurer, énormément et cette fois-ci et pour la première fois je ne l'ai pas réconforté, j'étais juste fatiguée mentalement, alors il m'a fait culpabiliser :
- "Tu es sérieuse de ne rien faire là ?! Tu vois pas que je pleure ? Que je suis pas bien ?" et même avec ça j'ai trouvé la force de ne pas le réconforter.La seule fois où je l'ai eu cette force.
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Relation toxique
Non-FictionBonjour alors tout d'abord j'écris cette histoire en anonyme de ce que j'ai vécu pour passer à autre chose. Je ne voulais pas croiser son chemin et je pensais depuis le début que c'était de ma faute, que tout était de ma faute. Malheureusement j'ai...