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Dans la peau de Divine
Vingt heure quarante et une
Neuilly sur Seine .

Je ne comprends plus ce qui se passe , j'ai l'impression que mon monde vient de s'écouler . Je suis partagée entre la peur , la tristesse et la surprise.

Je ne serais vous dire combien de temps ça fait que je sens son engin sur mon coup , mais assez de temps pour que je tremble de la tête , jusqu'à mes putains de pieds .

Tout va très vite , je vois ma vie défilée , je pense à ma famille , à mes amis , à mes beaux parents , à mon putain travail et enfin à Lyess , qui doit être là , dans son bureau à attendre que je lui passe ce foutu appel .

Et là , je sens la culpabilité me monter à 100 , parce qu'il m'avait prévenu , il me l'avait dit , Divine , la première chose que tu fais , c'est m'appeler . Et moi je l'ai pas fait , et mainetenant , je vais sûrement mourrir sans avoir entendu le son de sa voix et sans qu'il puisse entendre la mienne.

Je ne dis rien , et ça je ne serais vous dire depuis combien de temps , les images se bousculent dans ma tête , tout va trop vite , j'ai l'impression , qu'en une fraction de seconde j'ai fait le tour de mes vingt cinq putain d'années et demie . J'ai chaud et froid en même temps c'est fou et inexplicable . Je me vois déjà morte , et je pense à qui me pleura le plus , mais le pire c'est que je pense à Lyess et à combien il s'en voudra à vie de m'avoir laissé rentrer seule et là juste d'y penser , une putain de larme vient de couler sur ma joue .

Et puis je suis en colère contre moi , comme jamais auparavant , je suis tellement énervée que j'ai envie de dire à la personne qui tient cette arme de me tirer dessus . Je suis triste , triste parce que je suis une mauvaise fille et que tous le mal que j'ai fait dans ma vie et en train de me retomber à la geule . La roue tourne non ? C'est pas ça qu'on dit ? Bah là , la roue tourne clairement et elle est accompagné du bon karma . Je suis triste comme jamais , mais je le mérite non ? Je suis triste parce que ... j'ai reconnu la voix , et je sais qui s'est . Et maintenant , c'est pas une putain larme qui coule sur ma joue , mes des tonnes.

- Tu pleures maintenant , c'est maintenant que tu pleures petite pute ? Je ne dis rien , parce que j'ai peur , parce que je suis angoissée , parce que je suis paralysée et parce que je sais pas quoi répondre.
.....
- Parles petite pute , parles non.
La personne qui possède cette arme vient de me tirer les cheveux , et elle ne cesse d'appuyer son arme sur mon coup , j'ai mal , ça fait mal , mais ça ne rivalise en rien avec ce que mon coeur ressent .
.....
- T'a plus rien à dire maintenant ? C'est quand tu cries son nom que t'a quelque choses à dire , cries son son nom , allez cries le , maintenant , avant que je te butes. Elle tape avec son flingue sur ma tête et elle me tire les cheveux en même temps pour que je puisse faire semblant de gémir . Avec son autre bras , elle me tient fermement par le coup , histoire que je m'échappe pas .
....
- Divine : Arrête , arrête , ça sert à rien ce que tu fais , Serayah . La j'ai senti , qu'elle cogne son gun , lourd , sur mon crâne . J'ai eu tellement mal que je suis tombée par terre .
....
- DIT ENCORE MON NOM ET JE TE BUTES SALE P*TE. Hurla -t'elle avant de venir me saisir par le cou , puis elle me poussa , contra les escaliers , afin que je vienne m'y assoir.

Je suis assise , elle est en face de moi , gun et à la main , tendus devant ma face , le regard dur . Qu'est que je suis censée faire ? Dites -moi.

- Serayah : Tu pensais que j'allais pas finir par le savoir ? C'est ça ? Tu croyais que j'allais pas savoir que tu te le tapais ?
Je savais que t'étais putain de grosse jalouse de moi , t'a toujours voulu tout de moi , ma famille riche , mes origines américaines et en plus de ça MON MEC , ça ta pas suffis de te taper Kent , il a fallut que tu te tapes MON HOMME ???? Dis moi maintenant , parles sale p*te ! Insista -t'elle avec son gun . Je savais pas quoi dire. J'étais totalement angoissée , et puis je le voyais bien que Sarayah dans son attitude , était prête à tirer.
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- Divine : S'il te plaît arrête , tu te fais du mal , tu le sais Serayah . Peut être blessée par ce que je venais de lui dire , elle me mît une grosse gifle , en vérité je ne ressentais rien , juste de la peur , rien que de la peur , comment cette soirée allait t'elle se finir ?

DÉSIROù les histoires vivent. Découvrez maintenant