Début du flash-back :
Une petite fille blonde sanglotait silencieusement sur un banc de l’hôpital d'Akalifa. Sa mère, Layla, avait été emmené aux urgences il y a un mois et elle était toujours dans le coma.
Son meilleur ami, lui était là parce qu'il avait fait un accident de voiture il y a quelques semaines. Ses parents étaient morts tout les deux ce qui faisait de lui le seul survivant. Lucy, chamboulée, comme à chaque fois où elle venait voir sa mère, s'était trompée de chambre et avait atterri dans celle d'un petit garçon taciturne aux cheveux noirs et aux beaux yeux bleus foncés.
- T'es qui toi ? Avait-il demandé, étonné de voir la fillette dans cette grande chambre qu'il occupait seul.
- Lucy, désolée je me suis trompée de chambre, s'était-elle excusé en essayant de cacher ses larme d'un geste furtif de sa main.
- C'est pas grave, moi c'est Gray. Pourquoi tu pleures Lucy ? Avait questionné Gray, inquiet.
- Euh... je ne pleure pas, il ne faut pas que je pleure, je dois me conduire en adulte responsable ! Avait-elle répondu les larmes aux yeux.
- Qui t'as dit des idioties pareilles ! T'as quoi ? Dix ans ? Si tu veux pleurer, pleures. Te retient pas, pourquoi le faire ? Il n'y a que toi et moi ici !
Lucy avait explosé en larmes et ça l'avait soulagé. Les deux enfants s'étaient tout de suite bien appréciés. Personne ne venait jamais voir Gray et personne ne faisait attention à Lucy qui passait presque ses journées à l’hôpital pour attendre que sa mère se réveille. Les deux enfants se tenaient donc compagnie et étaient devenus amis étant donné qu'ils s'entendaient bien et qu'ils pensaient de la même façon...
Fin du flash-back :
- Gray ! Gray ! Gray ! Tu m'écoutes ? Mais non, visiblement pas ! Le tira-t-elle de sa rêverie.
- Hein ? Ouais, désolée Lucy... Je repensais à la fois où on s'était rencontré.
La jeune fille sourit.
- Finalement c'est pas grave Gray. Désolée de t'avoir fait honte, je m'en veux!! rougit Lucy de honte.
- Ça va, c'est pas grave, sourit-il. En plus, il y avait Levy pour te faire visiter le lycée ? C'est ton amie ? Tu me remplaces vite ! Se fâcha faussement Gray.
- Tu sais, même si je ne suis pas là pour me faire des amis, Levy est très gentille et j’espère qu'elle le sera mais je suis là pour...
- Pour travailler dur à l’école se qui impressionnera mon père qui se rendra alors compte à coté de quoi il est passé pendant toutes ces années où il m'a superbement ignoré, termina Gray en riant.
PDV Lucy :
Je le frappe à l’épaule en adoptant une mine outrée, ce qui fais redoubler son rire puis j'ajoute :
- Bon j'y vais Gray. N'oublie pas, ce soir tu dois m'aider à déballer mes cartons ! Et aussi...
- Quoi ?
- Ton T-Shirt ! Ris-je.
Décidément, il ne changera jamais ! La sonnerie retentit. Déjà ! Il s'est donc passé deux heures ! J'arrive près de mon casier pour prendre mon manuel de science. Quelqu’un plaque brutalement sa main sur la porte de mon casier se qui me fait sursauter.
- Salut beauté, moi c'est Loki, se présente-t-il d'une voix charmeuse.
- Euh... bonjour, j'arrive à articuler.
- Tu sais que t'es plutôt mignonne toi, me complimente-t-il.
- Merci... Loki, dis-je, sous le choc d'une pareil scène de drague. Bon, je dois y aller, salut ! m'enfuis-je en laissant le charmeur abasourdie.
Non, mais je rêve ! Les gens sont fous ici ! Je m'assis encore une fois au fond de la classe. Dans toutes les classes où je vais, il y a toujours deux bureaux cote à cote. L'un est occupé par Natsu et l'autre reste vide. J'en ai alors demandé la raison à Levy et elle m'a expliqué que Natsu était... craint, ici.
Début Flash-Back :
Nous étions en train de marcher dans le couloir...
- Pourquoi ? Avais-je demandé, intriguée. Je sais : la curiosité est un vilain défaut, mais je voulais vraiment savoir.
- Lorsqu'il était au collège, commença Levy sur un ton de confidence, il... comment dire ? Euh... ben, il était assez... instable, on va dire.
- Comment ça ? Interrogeais-je.
- Il ne venait jamais, je dis bien, VENAIT, parce que, maintenant, il vient au lycée mais ne s'y montre pas beaucoup... Bref, il ne venait pas, reprit la bavarde, et lorsqu'il venait, soit il dormait, ça ne change pas !, soit il se battait. Un jour, alors qu'il était en colère, il avait mis à terre des terminales en quelques minutes et leurs visages n'étaient pas beau à voir !
- Mais, pourquoi ce comportement Levy ?
- Ça, je ne le sais pas, mais plus personne n'ose s'asseoir auprès de lui parce qu'il est... très impulsif et colérique. Il s’énerve rapidement et peut devenir violent. Pourquoi tu voulais savoir ?
- Parce que j'ai entendu des gens parler sur moi dans le couloir... avais-je répondu.
- N'y fais pas attention Lucy ! M'avait-elle encouragé.
Soudain, une voix au haut-parleur se manifesta :
-Très chers élèves, ici votre proviseur Makarov, je veux vous rappeler que le championnat national de foot a lieu dans trois mois !! Encouragez vos camarades de l'équipe et passez une bonne journée ! NATSU DRAGNIR VIENT IMMEDIATEMENT DANS MON BUREAU, J'AI EQUIPE LE TOIT DE HAUT-PARLEURS SPECIALEMENT POUR TOI !!!
Fin Flash-Back.
Après le cours de science et le cours de latin, vient enfin le dernier cours de la journée : français. Natsu Dragnir ne va sûrement pas venir. Il n'est venu que le matin et il a séché toute la journée. Et alors ? C'est pas mon problème ! Quelque minutes après le début du cours, la porte s'ouvre sur deux garçons. L'un a les cheveux roses, l'autre noir et ils ont l'air en colère.
- Monsieur Dragnir, Monsieur Fullbuster, encore en retard !
- Cette tête de flammèche m'a fait perdre mon temps, s'explique Gray en me faisant un clin d’œil.
- La ferme le congelo sur pattes ! Réplique Natsu en allant s'asseoir.
- Tu cherches quoi tête de saumon !
- Approche face de corbeau !
- Je t'attends l'idiot de service !
- Gray ! Assis-toi et arrête ! Lui ordonnai-je. Tu nous fais perdre du temps là !
Si il y a bien une chose que je déteste, c'est quand les cours sont perturbés. Les élèves me regardent tous. Une aura noir est autour de Jubia et des éclairs sortent de ses yeux ( je pense qu'elle veut me tuer à cet instant là). Erza, Levy et les autres, me regarde intrigués. Mirajane me sourit plutôt étrangement.
- Oui, écoute ta chérie Gray assis-toi et arrête, répète Natsu ironiquement avec son sourire en coin sarcastique. Elle te tient en laisse !
Puis, il aboie. La moitié des élèves rirent et moi je rougis face à cette insinuation très- très, très, très- déplacée !
- Ta gueule Natsu ! Crie Gray qui ne plaisante plus.
- ASSEYEZ-VOUS ! Hurle Erza.
Ils s’exécutent sans demander leur reste. Natsu pose agressivement son sac sur sa table. Il ne me lâchait pas du regard. Son regard n’est plus dur mais, paraît amusé. Il me regarde bizarrement pendant toute la durée du cours. Le professeur me demande soudainement :
