Elle est si belle... Si précieuse...Rangée dans sa cage, elle semble encore souffrir...
Elle est blessée, égratignée de partout. Elle n'a plus de force, elle a bien travaillé aujourd'hui encore. Peut-être son repas sera plus consistant que d'habitude ? Qui sait ?
Sa respiration est légèrement faible, sifflante, elle est là, à la frontière entre le sommeil et l'évanouissement. Comment fait-elle pour rester encore avec les yeux ouverts ? Personne ne sait comment elle peut encore bouger ou juste garder ouvert ses deux grandes orbites de la couleur des cieux.
Sa courte chevelure blanche, coupée simplement en carré, est étalée sur le sol, après tout elle même est bien allongée à terre, tel un chien. Sa chevelure a quelques mèches un peu rouge, non pas comme de la coloration mais bien comme du sang qui aurait collé sur elle. Sa peau blanche n'est pas immaculée, mais maculée de bleu et de rouge, telle la palette d'un peintre, les tâches, les traces... Les cicatrices d'un travail acharné.
Autour d'elle, tout n'est que froideur et humidité. Les dalles grisâtres aux sols sont durs comme de la pierre, les murs blancs ont l'air de moisir, de pourrir de l'intérieur. Des tâches noires se dessinent peu à peu dans les coins des murs au fur et à mesure des années, comme pour appuyer cette pensée. Une odeur assez désagréable règne dans cet endroit, comme si les locaux n'étaient plus utilisé ou entretenu depuis un bout de temps.
Un courant d'air froid traversa la pièce, faisant bouger des chaines qui pendaient des portes des diverses cages. Ce long couloir de barreaux pouvait sembler sans fin, enfin, il y avait une fin, mais se n'était pas bon de la connaître.
Elle est en position fœtal, recroquevillée sur elle-même, comme si cela lui permettait d'économiser de l'énergie. Elle ne porte que des haillons, simplement vêtue d'un vieux short et d'un haut ample troué ici et là. Une allure un peu chétive, petite créature maigrichonne. Elle fermait les yeux un instant.
Elle entendit un bruit, puis un autre. Elle trembla un peu, se faisant de plus en plus petite au fur et à mesure que l'on s'approcher d'elle.
-Putain, Shredder est déjà parti...
La voix est masculine, forte et assuré. Une voix qu'elle ne connaissait pas et qu'elle ne voulait pas connaitre non plus.
-On est où les gars ?
-Mikey, je pense qu'on doit être dans un cachot là...
-Regardez !
Elle entrouvrit ses yeux. Quatre créatures sont penchées devant la porte de sa prison. Celle qui la plus proche à un masque rouge, c'est sûrement elle qui l'a remarqué en première.
-Salut ?
C'est celle qui a un masque orangé qui a parlé, elle semble enfantine et innocente... La demoiselle essaya de reculer un peu, comme pour disparaître.
-Elle a l'air blessée... On la prend avec nous ?
-Tu déconne Donnie ? Elle est peut être dangereuse
-Mais regarde la, Leo, elle est pas bien, inoffensive et enfermée... Ramenons-la, soignons-la et demandons à maître Splinter son avis. On a qu'à lui bander les yeux jusqu'à la maison
-Tu t'appelle comment toi ?
La tortue au masque bleu avait posé cette question.
Mais l'humaine fit mine de parler en tenant sa gorge tandis qu'elle n'émit aucun bruit. Ce fut le masqué de rouge qui réagit en premier
-Elle est muette ? Putain, c'est bien notre chance...
-Bon... Ouvrez-lui, on improvisera.
La tortue au bandeau rouge ouvrit la cage pendant que celle qui semblait s'appeler « Léo » l'aida à sortir de la prison. La jeune femme ne tenait pas vraiment sur ses jambes et le mutant soupira en la soulevant de terre.
-Je me demande pourquoi c'est la seule enfermée ici... Hé, gamine ? Tu sais pourquoi ?
Elle semblait embêter mais fit « non » de la tête au masqué de rouge. Elle était sur l'épaule du mutant, tel un sac de farine. Ils l'emmenèrent jusqu'à dehors avant que « Donnie » sorte un tissus noir de sa carapace. Il le plaça sur les yeux de la demoiselle et le noua habillement
Paniquée, la jeune femme tenta de se libérer, de se délivrer, de se débattre faiblement.
-Hé calme ! On t'emmène dans un endroit sûr.
C'était la voix de Léo... La blanche se calma instantanément. Se détendant presque automatiquement, elle laissa sa tête balançait dans le vide. Elle était exténuée, fatiguée... Elle n'avait plus de force du tout et en peu de temps, s'endormit tandis que les tortues grimpèrent sur les toits pour rejoindre leur « chez eux ».
Surement la fic la plus probable que je reprenne un jour... C'était sur la série tortue ninja de 2012 et j'y mettait pour la première fois un OC.... Honnêtement, cette histoire était cool, mais encore le manque de temps ... un jour, je la retraiterait peut être
YOU ARE READING
Les Catacombes de MisssSky
De TodoDes fois, on écrit des choses et ... on les publie pas, ou on les retire... Ce livres est là pour montrer mes projets avortés ou les choses que je n'ai pas poursuivit Inutile de m'en demander des suites par conséquent