Nuit 7

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Nuit 7 :
9 novembre

Je me faufile entre les murs de la maison, cherchant définitivement ce que je veux depuis maintenant dix bonnes minutes. Mais je ne le trouve pas. Rien. Où est-il bon sens?

Dans la cuisine, sur le bout des pieds, recherchant avec les doigts au dessus des étagères ce qui mes précieux. Je ne le trouve tout de même pas. Il n'y a rien que la poussière pour me félicité d'avoir pus toucher cette endroit immonde. Je ne suis peut-être pas maniaque, mais je déteste aller dans des endroits remplis de poussière depuis des décennies.

Je soupire de nouveau, ne sentant pas sa fraîcheur autour de mon cous. Sa lourdeur tout près de mon tors, caressant le tissu recouvrant ma peau.

Je disparais de la cuisine, triste de ne pas avoir réussi. J'opte pour une balade non loin de la maison. Prendre l'aire n'aide-t-il pas les poumons ?

Je descend la fenêtre, pied sur terre ressentant une brise fraiche sur mes joues. Je souris, débutant ma marche d'un pas lourd et lent.

J'y suis, et il n'y est pas. A quoi je pensais de tout manière? Pourquoi il y serait? Il n'était qu'un simple passant. Enfin pour mon esprit durement exténué de cette maladie du coeur.

Je m'installe sur les dalles de pierres, les yeux rivés vers l'horizon. Ressentant les vagues se fondre sur les roches sous mes pieds. Ballottant dans le vide mes jambes dans un rythme lent et doux. Mes cheveux virevoltent dans les souffles du vent qui se montre à moi. Mes mains de chaque côté, attacher au rembarre de pierre qui forme ce qu'on appelle un pont. Mon torse remontant à chaque inspi...:

-Oï gamin.

Je ne me retourne pas. Mes yeux s'écarquillent au maximum à cette voix rauque et grossière.

J'entend des pas ce rapprocher, lentement, discrètement, mais ils sont là. Malheureusement.

Mon cœur s'accélère, beaucoup trop à mon goût. Retrouvant cette joie et cette mauvaise humeur de le revoir, lui. Sur toute les personnes existante au monde je devais tomber sur lui. Il devait venir à cet endroit ce soir. Au même moment que moi.

Il s'assoie à mes côtés, regardant droit devant, sur de sois et moi sur de rien. Je décide enfin de détourner le regard vers le noiraud l'observant de tout son long, chacun de ses traits, chaque imperfections rare et dissimulées par le grand public. Je le scrutait, mais je pouvais sentir qu'il hésitait. C'était peut-être floue, dure à percevoir, mais elle était là cette hésitation. Qu'elle soit petite ou grande elle était là:

-Pourquoi t'es-tu barrer en courant la dernière fois gamin?

Je suis surpris, mais honteux. Il s'en rappelle malheureusement pour moi et ma conscience. Je ne peut pas m'échapper ni me cacher de cette horrible conversation qui, je pense, vas dériver dans un mauvais sens.

Il détourne son regard d'acier de cette plage bleuté infini. Me regardant maintenant à travers son regard. Je pouvais m'y perdre, comme si je tombais dans un tourbillon qui ne se termine jamais. Comme si la mer m'emportait. Il ne parle pas et moi non plu, nous n'avions pas besoin de ça pour se comprendre. Nous n'avions besoin de rien d'autre.

J'ai toujours pensé que mon chez-moi était l'endroit où mes pensées étaient indéchiffrable et chiffrable à la fois. Que ma vie se dessinait et s'effaçait en même temps. que c'était cette endroits où il se déroulait tout et rien par le même instant. Pourtant aujourd'hui, cette nuit où les étoiles nous éclaire la vois. Où le ciel nous dicte nos rêves et nos choix. Ma vie, mes actes et mes pensées non jamais été aussi claire que devant cet être si sombre et si brillant à la fois. Qu'ils non jamais été aussi limpide face à un autres être humain que moi.

Que je n'ai jamais été aussi heureux d'avoir un véritable regard posé sur moi.

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Coucou ^^

La suiteeee !! Yé.

J'espère que vous avez apprécié!

Je publie les deux autre tout de suite !! ;)

Ps: Désoler pour les fautes.

Avant que le soleil ne se lève [Ereri] [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant