Nuit 24

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Nuit 24:
26 novembre

-Pourquoi t'enfuis-tu à chaque fois?

Je me retourne d'un bon, pensant ne plus le revoir de nouveau. Ne plus percevoir ses yeux. Mais la vie n'en à pas décidé ainsi.

Cela fait maintenant une semaine que je ne suis pas venu, encore. Et à chaque fois il reviens. Toujours. Que cherche-t-il au juste? Que veut-il?:

-Tch, tu vas continuer à me fixer encore longtemps sans me prêter aucune parole ?

-J-je...

-Et bien, on avance.

Le noiraud s'assit de nouveau à mes côtés, son souffle se dispersent dans l'aire sous forme de brume blanchâtre tel un ange. Il ne me regarde pas, déplaçant son écharpe rouge autour de son cou. Inspirant et expirant cette aire encore fraiche:

-Alors ? Me demande-t-il retournant son regard vers moi, celui dont même les glaçons d'hiver ne son pas aussi froid.

-Q-quoi?

-Tch, tu est stupide naturellement ou tu le fais exprès? Il soupire, exaspéré par ma réponse franchement normal. Pourquoi me fuis-tu comme la peste gamin?

-Et toi pourquoi m'appel-tu gamin quand nous avons presque le même âge?

-Oï, premièrement c'est moi qui pose les questions et deuxièmement tu ressemble à un enfant de huit ans avec cette tête de gland alors ce surnom te vas à ravir.

Il détourne son regard, pendant que moi je reste bouche-bée. C'était la première fois que quelqu'un me parlait aussi normalement. C'était la première fois que je ressentais cette chaleur d'être enfin vue et entendue par les autres. Cette chaleur beaucoup plus brûlante que les rayons de cette étoile qui me caresse la peau le jour. Plus chaude que le soleils en lui même. Jamais au grand jamais je n'avais ressentie ce sentiment, celui d'être heureux. Un rictus se forme sur la pointe de mes lèvres, pour finir en un rire léger comme un simple souffle qui disparaît juste après sa naissance. Mais je n'entendit pas seulement le mien, non. Un ricanement aussi inaudible qu'un petit battement d'aile. Aussi doux et tendre qu'un tapis de fourrure. Mais il ne semblait pas existé et pourtant il était bien là. Son sourire le montrais bien. Son sourire.

Aussi resplendissant que celui qui le porte:

-Quoi? J'ai de la merde sur le visage ?

Je fit non de la tête. Les joues rouge dû à la fraiche température:

-Alors quoi? Pourquoi me regarder comme ça ?

-Parce que ton sourire était mignon.

Il se stop, les yeux écarquillés et les traits quelque peut tirer. Pendant que moi je le fixe surpris de ma vif réponse. Les joues fortement rouge.

Cette soirée là, la température annonçait être très froide. Pourtant le froid ne m'avait pas touché une seconde.

______________\\\

Bonjourrrrr !

Nouveau chapitre !!

J'espère qu'il vous a plus ;) les deux autres arrives!

Ps: Désoler pour les fautes.

Avant que le soleil ne se lève [Ereri] [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant