Nuit 147

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Nuit 147 :
30 mars

Pdv Levi:

Il est bientôt minuit et le gamin n'est toujours pas là. Bordel, qu'est-ce qu'il fou encore ? Je me les gèle sérieux. Nous somme déjà en mars et dans plus de deux jours ce foutu mois aura déjà disparu. Pourtant, il fait toujours autant froid.

Je rapproche mes doigts gelés de mon visage, soufflant de l'aire chaud sur ceux-ci. Désespéré par la situation plus que chiante à mon goût. Mes mains me picotent un peu, se rebellant contre la fraîcheur qui s'installe en ce printemps plus ou moins chaleureux pour le moment.

Le petit n'arrive toujours pas après autant de temps. Je commence à m'inquiéter, car bien entendu il reste mon gamin et le savoir absent ne me plaît guère. Il est peut-être stupide, lâche et encore stupide, mais...je l'aime.

Je frictionne mes mains cherchant le peu de chaleurs que je pourrais avoir. Mon regard scrutant les haute vagues qui se déferle contre les rochers en pointe vers le ciel. La lune dégagent les horizons de son oeil de lumière. Sa froideur me glaçant les os, mais me gardant en chair, me fascine.

Contrairement à moi, Eren est comme le soleil. Une boule d'énergie qui ne se fane jamais, caché par les nuages, une grande partie du temps. Une création de la vie qui ne cesse de m'épater et qui ne me permet pas de garder du temps. Un temps qui mes si précieux maintenant, plus qui ne l'était avant notre rencontre. Ces minutes, ces secondes, ces heures qui me semblaient interminables au lit et qui me tuait à chaque fois qu'elle s'écoulaient un peu plus. Maintenant, tout est différent. Chaque moment est un bonheur incomparable. Chaque instant est un pure délice. Et aussi, un temps de désespoir en vue de sa pure et dure stupidité qui me surpasse beaucoup trop. Comme en ce moment même.

Le brun, couché par terre après avoir reçus une branche en plein milieu du front, venue d'un côté inconnu, se relève les joues rouges de gêne et un sourire con sur le visage. Tch, quel gamin celui-là:

-Levi ! Crie-t-il, accourant vers moi, le front rougeâtre.

-Pas besoins de crier gamin, je ne suis pas sourd. Répondis je, le regard braqué sur lui et surtout sur sa sale tête.

-Je sais, mais...Il se stop, me faisant patienter se con. J'avais hâte de te voir.

Les joues rose d'embarras fasse à cette situation, il ne me regarde pas. Les yeux vers le sol, il joue avec ses doigts d'un geste troubler.

Je souffle un instant, fermant un instant mes yeux et les rouvrant ensuite, brillant d'un feu ardent tel Lucifer ne connaîtrait jamais la chaleur. Je n'ai plus les mains froide, mais bien chaude. Beaucoup trop.

J'entre-prend sa nuque l'attirant vers moi. Fermant mes yeux, mes lèvres débutant tout le reste. Le temps s'arrête, plus rien ne s'échoue sur le rivage. Plus rien ne bouge sauf nous. Plus aucun son ne s'introduit dans ce pure moment de désire enflammé. Le soleils caché par la présence de la lune, son âme-soeur. Celle-ci, nous éclairent de sa tendre lumière, de sa fraiche beauté glacée par le temps lui même.

Je le relâche, lui, un sourire aux lèvres et moi un visage toujours aussi neutre. Il me prend la mains, ses doigts entre-lacent les miens. Sa chaleur se propulsent dans tout mon coeur, me procurant un doux frisson:

-Levi, est-ce que tu savais qu'aujourd'hui était un jour important? Me demande-t-il, la voix beaucoup trop sarcastique a mon goût.

-Non.

Il se tourne vers moi, une mine presque choquée sur ses trais. La bouche entre-ouverte, ses sourcils froncés. Je ne bouge pas, me demandant vraiment de quoi il parle encore:

Avant que le soleil ne se lève [Ereri] [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant