Sans cesse solliciter,
Le coeur ne souhaite plus s'inviter,
Et la raison s'en est allée,
Plus personne pour l'arrêter.Le bruit du clapotis des vagues contre les rochers.
Il me rappelle la douceur de nos journées passées,
Sans personne pour dissiper ce bonheur ambiant,
Sans ta souffrance pour peser sur mes épaules sanglantes.Sans que l'amour n'ait à s'enfuir dans une impasse,
Parce que finalement, ça ne peut se résumer qu'à ça : une impasse.
Tous ces mensonges que j'ai dit, juste dans l'espoir de te voir sourire la seconde d'après,
Toutes ces paroles blessantes que j'ai dites, juste dans l'espoir que tu m'abandonnes sans trop en souffrir,
Toutes ces distances que j'ai mis dans l'espoir que ça passe plus vite.
J'ai cru sentir pendant un court instant que ça avait changé,
Mais non.
Tu es toujours là,Attendant dans un coin de ma chambre avec ton sourire et tes larmes,
Tu me réclames,
Et dans ton ombre projetée contre le mur,
J'aperçois nos démons, avares de souffrances et de pêchés.
Et aujourd'hui, j'apprends que tu ne veux plus respirer,
J'apprends que tu ne veux plus sentir l'odeur des fleurs chatouiller ton nez,
J'apprends que tu ne veux plus voir ces beaux paysages et ces quelques personnes que tu aimes,
J'apprends que tu ne veux plus écouter de musique, t'enfermant dans un silence de mort,J'apprends que tu ne veux plus lutter contre cette envie trucidante de tout ravager sur ton passage,
La vie, la mort, rien ne te résistera.
L'amour, la haine, rien ne t'échappera.
Toi, moi, rien n'en réchappera.
Pourquoi tu continues ?
Il n'y a plus rien à prolonger, ni notre douleur, ni notre amour.
Il ne reste rien.
Rien.
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It's all in your heads.
PoetryA la base c'était des histoires que j'imaginais avant de dormir, et puis je me suis lancée dans ce qui a l'air d'être de la poésie même si c'en est pas vraiment. Vous trouverez du racontage de vie, un peu de réflexion et ce genre de choses. En tout...