Je te veux... (En correction)

Chapitre 1 : Une première rencontre gênante...

Jimin

- Aah ! Taemin ! Qu'est-ce que tu fais ? Arrête, tu n'es pas dans ton état normal ! Arrête-toi, je t'en supplie ! Je... je suis vierge, je ne suis pas préparé à ce genre de choses ! Et puis je ne suis pas gay...

- Arrête de mentir ! Tu t'es regardé dans le miroir ?! T'as une tronche de meuf avec tes sourcils épilés, et t'as pas vu ton trop gros fessier ? Et après, tu me dis que t'es pas gay ? Vas-y, ferme-la ! Et laisse-toi faire ou t'auras encore plus mal...

Quoi ? Mes sourcils ne sont même pas épilés ! Il se base sur ses propres constatations physiques subjectives, rien sur mon visage ou mon corps ne prouve mes préférences.

- Non... Non... Arrête... Tu me fais mal ! Non, ne rentres pas ton doigt en moi, c'est du viol !

- Sois content que je te prépare un tant soit peu. Maintenant ferme ta grande gueule ou je te pénètre de force !

- C'est ce que tu es en train de faire de toute façon ! Non, non, non-ahh !!!

Je sens quelque chose écarter désagréablement mes chaires intimes qui se contractent, essayant au maximum de stopper l'ascension de ce doigt vicieux. Taemin marmonne quelques paroles inintelligibles, dont le mot « serré » fait soudainement écho.

Serrant mes dents de toutes mes forces, ma tête tombe sur le côté. Je me trouve dans une pièce très sombre qui me semble être une espèce de grenier. Je suis allongé sur une table matelassée qui me fait penser au siège sur lequel on s'allonge lorsqu'on va chez le dentiste, mon pire cauchemar, soit dit en passant.
M

es mains sont prisonnières, attachées par une corde rêche qui démange la peau de mes poignets. Mes pieds subissent le même sort. Cependant, mon agresseur les a attachés de façon à ce qu'il puisse mouvoir mes membres comme bon lui semble et ce, dans un but qui paraît évident.
Lorsque je me suis réveillé dans cette position de grande faiblesse, j'ai ouvert doucement les yeux et plus les contours des choses qui m'entouraient prenaient forme, plus mes yeux s'écarquillaient sous la surprise. Mes neurones essayant à tout prix de trouver un sens à tout ce bordel. Puis, mon regard s'est posé sur la raison de ma position.
Taemin.
Il se tenait sur le bord droit du fauteuil de dentiste, attendant que je me réveille.
J'ai violemment sursauté, parce que se retrouver complètement nu et attaché comme un rat de laboratoire seul dans un grenier poussiéreux et tourner la tête pour d'un coup découvrir une tête à quelques centimètres de la vôtre, y'a de quoi être complètement flippé. Encore plus si la tête en question vous regarde avec des yeux dégoulinants de haine et de dégoût à vôtre égard. Mais avec un soupçon de folie amoureuse tout de même...
Donc, comme je disais, j'ai sursauté et lâché un cri de stupeur digne de la plus féminine des femmes. Ce qui m'a valu un bâillon pour récompense et une grosse gifle sur ma pauvre joue. Taemin m'a observé durant deux longues minutes qui me parurent être deux longs siècles. Il avait un regard de psychopathe, un regard de fou, un regard malade.
Puis il s'est mis à me caresser.
Mais pas des caresses qui vous font frémir de plaisir et qui vous envoient en quelques secondes à l'autre bout du monde. Oh non. Des caresses féroces par des ongles crasseux marquant des sillons blancs dans votre peau mise à nue pour vous faire frémir de douleur et vous envoyer en enfer en quelques secondes.

Taemin s'est ensuite déshabillé devant moi en se dandinant tel un strip teaseur comme s'il croyait que j'allais baver devant son corps. Le ridicule de la situation m'a alors frappé en pleine face ; j'ai pouffé d'un rire moqueur. Il m'a ôté le bâillon, m'a méchamment frappé la joue et m'a embrassé de force. Mais ce baiser a surtout servi de diversion.
P