Chapitre 11

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Il sera déçu quand il saura que c'est déjà arrivé.

- tu adores jouer avec les femmes, tu leur manque de respect, tu trouves qu'elles n'en vaut pas la peine. Et ne t'en fais pas ma femme est parfaitement au courant que je couve mon assistante. Si elle était disponible c'est à elle que je demanderai de l'aide et non à toi.
- pourquoi tout ce manège ??
- mon garçon tu m'insupporte. Tu es....

Mon portable se mit à sonner coupant leur discussion. Je comptai jusqu'à dix avant de m'approcher du canapé comme si de rien n'était, saisis le bidule et le coupe . C'était Oliver et c'est la dernière personne avec qui je veux parler.

Je reprends mes esprits et fais comme si de rien n'était et me dirigeai vers la cuisine et me servi de quoi manger. Même si j'ai pas faim Benneth à parfaitement raison. Je dois nourri mes gosses.

- voulez vous du café criai je énervé.
- non j'y vais. Je te laisse Dean, juste le temps que tu manges et suis les conseils. Une surveillance t'es nécessaire.

Merde.

- je suis assez grande pour m'occuper de moi même Benneth.
- oui c'est ça ma petite.

Zut il ne me crois pas.

- surveille là je reviendrai plus tard.
- hum répondit tout simplement la tarentule.

C'est pas vrai il ne peut pas nous laisser dans la même pièce ??
Un vrai cauchemar. Une souris et un chat. Bonjour Tom et Jerry version hyper compliqué à diffuser. Autant demandé à Tom de surveiller Jerry.

- a quoi tu joues avec Benneth ??
- êtes vous flic pour me faire passer un interrogatoire ??
- arrête de manipuler cet homme.

Lui il est cinglé.
- c'est drôle il n'y a que vous pour penser ça.
- ne détruire pas ce couple.

Certes je bouillonne de l'intérieur mais il fallait a tout prix que je sois zen .
Pas de fortes émotions ??? Je crois que c'est raté.

- tu veux combien ??

Je ferme les yeux et respire un grand bol d'air mais cette fois imprégné de son eau de Cologne.

- un très mauvais baby-sitter . Vous pouvez rentrer chez vous.
- je ne bougerai pas d'ici tant que tu ne le laissera pas en paix petite garce.
- sortez de chez moi. Criai-je en perdant ce calme légendaire dont je croyais faire preuve.
- se serait avec plaisir de sortir de ce taudis. Mais je ferai plus simple, rasé ce bâtiment.
- eh bien fait le connard.

Je le plante au milieu de mon appartement. S'il veut rester libre à lui. Je me rendi à l'hôpital pour voir Amanda. Mais elle est absente et ne sera pas là avant deux jours m'a dit la réceptionniste.

Super.

A mon retour l'appartement était vide. Le tyrex n'y est plus. Vivement pour moi. Mais ma joie est de courte durée lorsque j'apperçois un chèque sur lequel est inscrit une somme exorbitante.
Mais les gosses de riche ont quoi a vouloir exhibé leur fonds ??

J'essaie plus ou moins de garder mon calme lorsque je déboule dans son bureau. Pas besoin de passer par sa cruche pour me faire éjecté.

- si j'avais besoin d'argent Mr Lawrence croyez moi je préférerais mille fois crevé que de venir quémander quoi que se soit chez vous.

- et pourtant tu m'as quémandé d'être le père de tes bâtards. J'espère au moins que tu auras la descence de garder les deux et non de les abandonnés dans un orphelinat. Après tout vos parents on eut raison de te laisser là bàs vu quel genre de personne tu es.

Ce mec sait appuyer la gâchette pour toucher là où ça fait mal. Vu que je pleure comme une madeleine. J'ai cru avoir oublié ses genres d'insultes. Mais non c'est toujours bien frais dans ma tête. Les souvenirs du lycée me reviennent.
Le cri de douleur et de rage que j'essaie d'étouffer m'échappe.

- quand saviez vous ? Dites le moi criai-je.
Ah oui, vous êtes né une cuillère d'or dans la bouche. Vous aviez eu à grandir avec vos parents. Pas moi, mais j'ai eu des parents formidable. On ne choisit pas sa famille. Alors je vous interdit de vous imiscez dans ma vie..

En claquant la porte de son bureau, je marchai rapidement pour ne pas dire courir, malgré mon surpoids. Ma vu brouillé par les larmes.

Sortir d'ici, de ce bâtiment était plus que pressant et vital . Mais seulement, je crois que la personne avec qui je rentre en collision est contre moi et n'est pas, alors pas du tout de mon avis .
En plus il est en uniforme de militaire. C'est pas mon jour de prédilection.
- madame ça va ??
Je levai instinctivement mes yeux. Cette voix. Non ça ne peut pas être lui. Mon dieu , ça ne peut pas vraiment être lui.
Et pourtant à travers mes larmes , ce visage n'a pas du tout changé. Peut être une où deux cicatrices.
- Co.. Collins ?? Arrivai je à articuler difficilement.
- Carla.

Comment quelqu'un peut il disparaître pendant six ans et réapparaître comme une fleur ??
- princes....

Sans qu'il ne termine, je lui envoie une bonne droite comme il me l'avait appris suivi d'un uppercut. Lui arrangé le portrait ne me fera que du bien.

- une superbe droite et un bon uppercut murmura t'il en gardant son nez.
-Je le mérite amplement.

- Carla tu vas bien ??
Je n'avais pas remarqué qu'ils étaient deux. Et il ne m'est pas du tout inconnu aussi.
- Pierre dis je.
- ma petite ça fait longtemps. Ça va ?

Bien sûre, lui même mérite une droite, mais juste parce-que cet bonhomme et ma mère m'ont caché leur relation. Je me demande s'il n'était pas au courant pour sa maladie.

- oui dis je entre deux sanglots.

Totalement faux et je crois qu'ils l'ont deviné.
Pas besoin d'un dessin non plus.

- comment va ta mère me demande pierre.
- dans le coma répondis je en m'éloignant d'eux en courant presque.

J'ai besoin d'être seule, de m'isoler. Je crois que Collins l'a compris puisqu'il n'est pas à mes trousses. Même après toutes ses années, même après qu'il m'est abandonné.

Lorsque j'arrive à l'appartement, j'y découvre un Benneth en colère. Mais je ne veux voir personne.

- tu peux me dire où t'étais passé ??
- non.
J'ai pas besoin que vous me collez au basque. Rentrez chez vous. Vous n'êtes pas mon baby-sitter.
- tu es sensé te reposer pour...
- je sais tout ça m'écriai je. Vous n'êtes pas mon père mais mon patron. Je ne suis que votre assistante. Allez vous en .

Juste avant qu'il n'en place une, je fermai la porte, puis m'engouffré dans mon lit le laissant tapé à la porte.
Après un moment, je n'entends plus aucun bruit. Je crois qu'il s'en ait allé. Tant mieux. C'est sa faute aussi.

Après une heure de solitude et de larmes, je décide d'aller prendre un peu l'air. Marché me fera certainement du bien.

Lorsque j'ouvris ma porte...

Un Amour DifficileOù les histoires vivent. Découvrez maintenant