Chapitre 18

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Vraiment en rage..
- qu'est ce que..
- ferme là.

Mince sa voix me terrifie

- James??
- ah tu pardonne a ce con mais pas à celui qui t'as soutenu durant tout ce temps ? Et pendant ta grossesse ?

Je pince le bout de ma lèvre inférieure juste avant qu'une larme ne m'échappe. Il a parfaitement raison, même si je n'ai pas pardonné à Dean, je le laisse voir ses enfants; c'est tout comme si je l'avais fait.

- arrête ton cirque. Ses larmes ne te vont pas du tout.
- James tu lui fais peur.
- toi ne t'en mêle pas.
- alors calme toi.
- j'ai juste une envie là.
- laquelle ?? Demande Dean.

Oh mon Dieu. J'avoue que j'ai rien vu venir ni capter d'ailleurs. Mais en voyant Dean se courbé et son nez en sang, j'ai tout capté. Il se défoule sur lui.
- espèce de connard , je t'ai dit de rester loin d'eux.
- de la part de quelqu'un qui a été mon conseillé j'avoue que c'est phénoménal.

Je suis incapable de bouger ni de parler. Dieu du ciel il va le tuer si Dean ne se défend pas. Et je crois qu'il n'en a pas l'intention.

- James je t'en prie arrête ; s'il te plaît m'entendis je dire.

Je ne reconnais pas cette voix suppliante et brouillée qui est la mienne.
James n'avait plus rien du jeune homme charmant et espiègle qui m'avait abordé à cette soirée trois mois plus tôt. Là il me terrorisait.

- d'arrêter ? Pour une fois j'aurai souhaité que cet abrutit soit vraiment mort ; et que toi et moi n'ayons pas le même sang.
Notre père a beaucoup sacrifié pour toi. Pour te protéger à lutter pour qu'on t'accepte et toi comme une conne tu lui tourne le dos ?
- j'ai rien demandé.
- peut être nous aussi ? S'il lui arrive quoi que ce soit, je te le ferai payé toute ta vie.

James est parti depuis près de dix minutes me laissant coupable et confus. J'essaie de me calmer après cette tornade qui vient de passer. Mais c'est peine perdue.
C'est avec les mains tremblente que j'imbibe du coton avec du désinfectant pour son nez. Il attrapa mon poignet et me retira le coton des mains pour le faire lui même.
Lorsque je recouvris un semblant de calme, je m'en vais chercher deux poches de glace.

- je peux ? Je lui demande en pointant sa chemise.
- c'est pas nécessaire.

Je soulève quand même sa chemise. A la vue de l'hématome, je ferme les yeux pour une fraction de seconde ; juste pour refouler mes larmes, mais pourtant elles roulent sur ma joue.
- je suis vraiment désolée.
- ce n'est rien.

Il m'attire contre lui et je dépose ma tête sur son épaule. Ce qui le fit grimacer.

- ça doit te faire horriblement mal.

Après un moment je recule en ayant les idées claires.
- je reviens dis je tout simplement.
- je veillerai sur eux !! Ne t'en fais pas. Au cas où j'appellerai du renfort sourit il. Vas y maintenant.
- merci

Certainement qu'il a deviné mes intentions.

Je ne sais pas ce qui m'attend dans cette maison mais je prie mon courage a deux mains et appuie sur la sonnette.

- bonjour madame.
- je désire voir Mr Beckett. Est ce qu'il est là ?
- je suis désolée mais Mr ne reçoit aucune visite.
- croyez moi c'est urgent et il ne vous en voudra pas.
- se sont les ordres mademoiselle.
- je m'en contre fous de ses règles et je me suis tapé des kilomètres pour le voir. Il est où ? Autant me le dire maintenant parce que je ne bougerai pas d'ici d'un chouïa ou je fais un scandale et vous allez assumer les conséquences.
Pour toute réponse elle m'indiqua sa chambre et son bureau.
- il doit être entre les deux en compagnie de son médecin.
- merci.

À croire qu'écouter au porte est devenue une seconde nature.

- Benny tu devrais prendre soin de toi. Cassy s'inquiète pour toi et n'en parlons même pas de James. Ne fait pas le con.
- ça ira Karl.
- alors sort de cette fichue chambre.

Je toque juste à la porte pour signaler ma présence vu qu'ils sont de dos.

- je crois que ton dîner est là.
- je n'ai pas faim et je ne veux voir personne.
- même pas moi ??

Les deux se retournèrent vivement vers ma petite personne. Mon attention reste concentré sur Benneth. Il a l'air un peu plus vieux et il a un peu maigrie. Je peux lire de la surprise et aussi du soulagement.
Je porte mon attention sur certainement son médecin mais il a l'air sur Mars avec ses yeux écarquillés.

- Angie !! Angelina ??

C'est confirmé, il est sur Saturne.

- non, Clara Parker.

Je suis ici pour être éclairer pas pour qu'on m'admire comme une sucette où une friandise.
Il détourna ses yeux vers Benneth qui s'est finalement redressé. Enfin il était devant moi sans que je ne m'en rende compte. Et sans m'y attendre j'étais dans ses bras. Et j'avoue que ça m'a manqué, surtout cette sensation de sécurité et de bien être.
Comment j'ai pu été conne et idiote à ce point.

- je suis tellement désolé?? Tu n'étais pas censé l'apprendre de cette façon.
- peut importe maintenant je le sais. Je veux juste comprendre.
- hum hum hum, j'ai l'impression d'halluciner. Mais je ne bois pas et ne fume pas non plus. Peut on m'expliquer ?? Intervint le médecin.
- Karl je te présente Carla.
- enchanté dis je simplement
- ça je le savais elle me l'a dit il y moins de cinq minutes.
- ma fille !! Et ta nièce complète t'il à la fin.

Quoi??
Mais je croyais que mon patron était fils unique. Enfin mon père.
Bon et bien, j'ai vraiment besoin qu'on m'explique.
Je vois le dénommé Karl soufflé après un moment de silence. Mais en dardant un drôle de regard sur moi.

- que veux tu dire au juste Benny!!
On pouvait nettement percevoir l'émotion dans sa voix.

- c'est le seul lien qui nous relie toujours à ta sœur.
- mon Dieu elle était enceinte ?? Vous aviez eu un enfant ? Mais comment est ce possible ?

J'y comprends rien moi.

- et s'il nous expliquait tout ça dis je doucement.
- je pense que j'ai besoin de prendre l'air.
- reste demande Benneth ! J'ai trop gardé le silence.
- si tu le veux.
Il abdique tellement facilement. Quel curieux personnage.

Nous nous asseyons. Et même si Benneth devrait être le centre de l'attention je sens le regard de mon pseudo oncle.
Je me fais une grimace mentalement. C'est vraiment ironique.

- à vrai dire je ne sais pas par où commencer !!
- par le début dis je tout simplement.
- avant tout nous ne t'avons pas abandonné.

Un Amour DifficileOù les histoires vivent. Découvrez maintenant