Chapitre 13

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Non mais quel abrutit. Mes bébés. Se sont mes bébés.

- foutez le Camp d'ici, mes enfants n'ont nullement besoin de vous.

Je comble le vide qui nous séparait même s'il fait une ou deux têtes de plus que moi. Je me mis à le pousser vers la sortie. Une douleur me vrille la paume de ma main gauche, mais je ne m'arrête pas pour autant, sûrement un morceau de verre y est certainement incrusté.
Mon sang tache son joli costume tout gris, mais je m'en fiche.

Mais d'un coup je me sens décontenancé et bizarre, j'étais trop énervée pour intercepter son geste. Pour quelqu'un qui me prend pour une salope, il me prend peut être sûrement pour la pute de service aussi. Je me demande à quoi il joue le ducon.
Pourquoi m'embrasser ?? Pourquoi fait il ça.
Le pire je n'arrive pas à le repoussé sur le coup. Je devrais le détester, le haïr , le sortir de ma vie mais je n'y arrive pas. Je me sens protéger en cet instant. Dans ses bras. Mais j'en ai aussi marre qu'il arrive à me rabaisser. Tout ça c'est de sa faute. Mais tout aussi de la mienne. J'aurai dû le repoussé, ne pas me laisser aller.
Avec le peu de dignité qui me restait je le repousse.
- je suis une garce, une salope, une arriviste enceinte de surcroît qui essaie de vous le refilé. Alors pourquoi m'embrasser ??

-Pourquoi tenez vous à couché avec moi ?? Pourquoi faire ça, pourquoi faites vous ça.

- parce-que je ne peux m'en empêcher. Tu as beau être tout ça et une menteuse de surcroît que je demasquerai aux yeux de Benneth, mais n'empêche tu es aussi une belle femme qui ne m'as pas laissé indifférent la première fois et qui ne m'en laisse pas encore aujourd'hui.

Une menteuse de surcroît c'est blessant, c'est humiliant, je ravale mes larmes qui menacent de coulé une fois de plus.
- vous êtes fiancé à ce que je sache.
- et pourtant on a couché ensemble.
- parceque je ne le savais pas Sinon rien de tout ça ne serait arrivé. Oooh comme je regrette tellement d'avoir couché avec vous. Vous aviez trompé votre fiancée.
- avec toi.
- oui avec moi et ça n'arrivera plus jamais.
- à cause de Benneth n'est ce pas ??
- je ne suis ni votre femme ni votre fiancée.
- mais tu as été ma maîtresse.
- merci pour le rappel je m'en souviendrai
- qu'il y a t'il entre vous deux ??

J'en ai marre, chacune de ses paroles me touche et m'atteigne plus que je ne l'aurais cru. Comme j'aimerais être Indifférente à ses attaques, à ses piques.
Je ne répondis pas et je m'en vais chercher ma boîte à pharmacie pour me faire un pansement. Il pense que j'ai couché avec Bennett. C'est une pilule qu'il m'est impossible à avaler jusqu'à  pouvoir le digérer.

- laisse moi t'aider.
- non!
- On pourrait être tous les deux ensemble. Si tu te débarrassait de ta grossesse. Écoute..
- non vous vous allez m'écouter. Restez loin de moi, de mes enfants. Éloignez vous de nous et la bâtarde que je suis peut se débrouiller toute seule. Mais sortez d'ici hurlai je.

Malgré la colère il saisit mon poignet et me faire un pansement. Puis il s'en alla.
Enfin un peu de paix.

Après m'être calmé des heures plus tard je saisis mon téléphone, je l'avais laissé ce matin en m'en allant. Juste quelques messages et appels. Les filles m'ont appelée , Oliver, Bennett et un numéro qui m'est inconnue m'ont laissé un message.
J'entre dans ma messagerie. Oliver me supplie de décrocher. Le numéro inconnu ne l'est plus maintenant vu qu'il est signé Collins.
Le message de mon patron m'apaise beaucoup quand je lis sont premier message.
Il s'excuse de sa réaction vu qu'il ne s'y attendait pas écrit il.

Le second m'arrache carrément un sourire.
~ on offre un gâteau complet aux gens pas une entamé et presque fini.

Et le troisième à le don de me refroidir.

Il ne sera pas là demain. Et ma mère sera à l'hôpital de la ville dans l'après midi.
J'apprécie vraiment son soutien.
Son fils a vraiment de la chance d'avoir un père pareil.

Assise depuis près de quinze minutes près du lit d'hôpital, je regarde la femme qui jadis a toujours été mon rayon de soleil relié à plusieurs machines dormir.
À la voir comme ça, elle à l'air paisible et l'air de dormir profondément alors qu'elle se bat pour survivre.
Je lui raconte tout de ce qui se passe dans ma vie.
Depuis combien de temps je suis dans sa chambre ?? Je ne sais plus. Mais tout lui raconter m'a fait du bien. J'ai l'espoir qu'elle ouvre les yeux et me conseille , me dire ce que je dois faire, quel chemin emprunté. Mais rien.

- Je savais que je te trouverai ici.

Ni une ni deux je me blotti dans ses bras en pleurant à chaudes larmes .
- dois je comprendre que tu ne m'en veux plus ??
- comment puis-je t'en vouloir dis je entre deux sanglots. Je suis désolée de t'avoir crié là dessus. Je suis tellement désolée.!!
- princesse, tu ne prédit pas l'avenir. Tu pouvais pas savoir.

Je reste contre lui un moment avant qu'on ne quitte l'hôpital.

- j'ai entendu ce que tu disais.

Je baisse juste la tête.

- dois je en déduire qu'il ne vas pas assumer son rôle ?? Qu'il n'accepte pas ta grossesse ??

Je secoue juste la tête dépité.
- il paraît que monsieur est stérile , que je couche avec mon patron , que je n'en veux qu'à son argent
C'est pas vrai tu le sais n'est ce pas ??
- je le sais. Vous pouviez faire un test de paternité
- pour prouver quoi ?? Que j'ai été stupide ?? Que j'ai commis une erreur en couchant avec un parfait inconnu ?? Que je suis une idiote engrosser par un mec sur le point de se marier ??
Non. Je veux épargner ça à mes enfants. On se débrouillera comme on peut, sans lui.
- c'est ton choix.
- dans tous les cas jamais je ne le laisserai approché de mes enfants.

Cet homme est juste ignoble. Me demandé d'avorter. Je ne dis rien à ce sujet. J'ai pas envie de voir Oliver en colère.

- je suppose que tu repars bientôt ??
- disons pour régler certains détails avant de revenir m'installer.
- revenir t'installer ??
- oui, j'ai demandé mon transfert ici.

- tu reviendras ici ??
- oui pour avoir un œil sur vous trois.
- Collins est revenu..
- je sais. Comment le sais tu??
- je l'ai croisé. Et comment le sais tu toi ??
- on n'a gardé contact.

Sous l'effet de la surprise j'écarquille les yeux. Donc pendant tout ce temps il avait de ses nouvelles.
- mais..
- laisse tomber. Viens on va rentrer.
- tu ne me dit pas tout n'est ce pas ?? Je ne suis pas en sucre tu sais ??
- pour moi tu l'as toujours été. Allez viens.

Un Amour DifficileOù les histoires vivent. Découvrez maintenant