Chapitre 16

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Je perds vraiment pieds.

- Carla je t'en supplie il faut que tu te calmes.
- Oliver, partons d'ici.

Je ne puis retenir un cri de douleur.

- Mon Dieu pas maintenant.
- au cas où tu ne l'aurais pas remarqué tu viens de perdre les eaux et l'orage ne permet pas qu'on puisse aller à l'hôpital
- alors éloignent lès d'ici.
- je suis désolé princesse mais j'aurais besoin de leur aide pour te faire accoucher. Tu feras ce que je te dirai n'est-ce pas??
- oui lui répondis je entre une contractions et mes pleurs.
Je reconnais qu'à cet instant je suis pathétique mais le plus important c'est que je donne vie à mes enfants.
Je m'étais tellement accroché à Oli comme si c'était ma bouée de sauvetage.
- Maintenant assied-toi.
J'ai besoin de vos vestes. Il va falloir que tu t'allonge.
- Comment va-t-elle demande Benneth.
- comme toutes femmes sur le point de donner naissance.
Voilà, c'est bon.
- que faites vous ??
- j'appelle les urgences. Dès qu'ils pourront, ils viendront.

- bien, suis tout à toi maintenant princesse. Tu lès a depuis quand les contractions ?
- depuis ce matin...
- tu aurais dû aller l'hôpital.
- la dernière fois j'y étais et figure toi que c'était une fausse alerte. Je croyais que c'était pareil.
- au moment opportun tu devras pousser de toutes tes forces.

Je vois Bennett s'approcher.

- n'approchez surtout pas.
- laisse moi t'expliquer je t'en prie.
- il n'y a.... rien à expliquer... Ouuh
- respire.

Putain ils se sont passé le mot ou ils le font exprès.. c'est au tour de Mr Lawrence de vouloir s'approcher.

- vous voulez des explications vous les aviez eu alors que...

Putain ça fait mal. Je couine sous la douleur.

- que faites vous encore là ??
- je suis sincèrement désolé mais..
- mais fichez moi la paix hum...
- princesse calme toi.. garde de l'énergie pour pouvoir pousser.

Je ne sais depuis combien de temps je me tortille sous la douleur.

- je crois qu'il est temps que tu pousses.

De pousser ???
Oh oui je n'attendais que ça depuis près d'une heure.

- courage princesse.. encore un petit effort.

Les cris de mon bébé fait vibrer mon cœur brisé de joie.
- c'est ta fille..
- je suis maman murmurai je.
- tiens.

Je prends ma petite chérie, ma fille dans les bras lui souhaitant la bienvenue dans ce vaste monde.
- il me le repris et l'enveloppa dans sa veste et la remis à Benneth après avoir coupé le cordon ombilical avec le petit couteau suisse qui ne le quitte jamais.
J'aurai voulu protester mais j'en suis incapable. Il en reste encore un à faire sortir et je n'ai vraiment pas cette force d'y arriver.

- il va falloir que tu pousses de toutes tes forces encore une fois
- qu'est ce que je fais à ton avis ??
- écoute princesse ta grossesse ne s'est pas du tout dérouler comme prévu. Et je n'ai pas prévu un accouchement express hors de l'hôpital dans un parking. Donc contente toi de respirer et de pousser. La vie de votre enfant est en danger.. il est dans une mauvaise position. Je sais que tu es fatiguée mais je t'interdis d'abandonner.
- je peux..
- toi tu la ferme. Tu l'as déjà assez fait souffrir . Tu me l'as déjà brisé, beaucoup trop. Éloigne toi sinon je risque de te refaire le portrait.

Malgré cet avertissement, je sens la main de Lawrence se glisser entre les miennes.
Même si je meurs de douleur, je sens qu'Oliver est à bout de nerfs et furax et qu'il se contient. Ça ne sert à rien d'essayer de le calmer.

Je sens son souffle près de mes oreilles. Je ne peux ni le repousser ni lui refiler une claque.
- tu es une femme forte hum!!
Il a besoin de nous. Il a besoin de sa maman. Tu ne peux pas l'abandonner ma belle. Tu es courageuse et tu vas y arriver.

Je vais y arriver. Pour mon enfant. Il a le droit de vivre, de voir ce monde.

Dans un ultime effort je fini par pousser pour le libérer. Mon garçon viens de naître. Je respire en desserrant mon poing. J'ai dû lui broyer la main. J'ouvre lentement les yeux pour revenir à la réalité. Mon regard tombant dans celui de Lawrence. Je vois une larme solitaire roulée sur sa joue.

Il pleure ??
Et là je me rends compte que mon fils ne pleure pas.
Je ne l'ai pas entendue crié.
Ce n'est pas normal.
Seul le bruit des sirènes me parviennent.

- Oliver ?? Je ne l'entends pas..

Personne ne me répond.

- bon sang dites moi quelque chose... je vous en prie.

Mais c'est une voix qui m'est inconnue qui me parvient.
Je n'entends pas grand chose mais je reconnais aussitôt la voix d'Oliver. Et elle était teinté d'inquiétude.
Je cherche Benneth et ma fille des yeux. Ils ne sont plus là. Oliver aussi.

Mr Lawrence n'a pas bougé et d'ailleurs je m'accroche à lui.
Je suis fatiguée et vidé. Et pourtant mes larmes sont intarissable.

Ils ne me diront rien c'est certain. Ce qui me rend folle d'inquiétude.

J'immerge de mon sommeil sans rêve et plutôt agité ; avec cette boule d'angoisse coincée dans ma gorge.
En sentant une main chaude entre la mienne, je regarde pour voir qui s'est et c'est sans grande surprise que je découvre ce cher Mr Lawrence endormi.
Il a tellement l'air inoffensif comme ça.

Je retire doucement ma main de la sienne.
Ou est Oliver ? Mes enfants.
- qu'il est charmant n'est ce pas ?
Il a veillé sur vous toute la nuit.
Je suis Daisy l'infirmière en garde. Comment est ce que vous vous sentez ??
- fatiguée. Où est Oliver ?
- le docteur Marthy's est au bloc.
- et mes enfants ?
- je vais me renseigner, mais ils doivent être à la crèche
- mon garçon !!
- ils vont tous les deux bien Carla ; le petit nous a juste fait une frayeur.
- le docteur Marthy's à su intervenir à tant madame. Je vous laisse.

Je veux juste voir mes enfants. C'est tout.

- tout va bien. Ne t'inquiètes pas.

Je me contente juste de tourner la tête. Il en a assez fait comme ça.

- je suis vraiment désolé. Je..
- je crois qu'il est temps pour vous de me laisser en paix Mr Lawrence. Votre fiancée ne serait pas ravie de vous savoir ici.
- je crois que tu devrais parler à ton père. Il se fait du souci pour vous. J'aurai due vous croire.

Ses paroles me font pouffer de rire

- mon père ??
Benneth n'est pas mon père. Un père n'abandonne pas son enfant. Tu n'es pas différents de lui a ce que je sache. Égoïste.
- écoute..
- sortez de cette chambre et n'y revenez jamais. Si vous saviez à quel point je vous déteste.
- je m'excuse pour tout si seulement je pouvais revenir en arrière, j'éffacerai tous les torts que je t'ai fait.
- mais vous ne pouvez pas. Ce qui est fait est fait.
- mais n'empêche tu devrais parler à ton père.
- cet homme n'est pas mon père m'écriai-je excéder. Mon père est six pieds sous terre.
- tu ne sais rien de ce que tu dis. Laisse moi t'expliquer mon enfant.

Un Amour DifficileOù les histoires vivent. Découvrez maintenant