Un avenir possible × Thiam

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J'ai ignoré Théo pendant 1 semaine, bloquant même son numéro. A chaque fois que je le croisais dans le couloir, je faisais demi tour, et si il essayait de me rattraper je faisais en sorte de me cacher. Je lui en voulais. Je lui en voulais de ne pas me l'avoir dit. Bien évidemment, je n'étais pas revenu seul. 3 de mes 6 amis de Paris a été accepté. Il y a Mason, Corey, ils sont en couple et Yann.

Mais, Scott, Lydia me disent que je pourrais pas longtemps l'ignorer. Je dois lui faire face. Et c'est aujourd'hui car il vient de me bloquer dans une classe m'empêchant de m'enfuir.

- Laisse moi Théo.
- Liam.
- Mais va te faire foutre.
- Non attends. Laisse moi t'expliquer...
- Y a rien a expliquer Theo ! Tu ne m'aimais pas ! Tu voulais pas de ces enfants. Tu voulais rien avec moi.
- Dit pas de connerie ! Je croyais que tu ne reviendrai jamais... Ça faisait déjà un bon mois qu'on était séparé ! Tu m'as dit que tu reviendrai le plus vite possible et t'es jamais revenu le plus vite !
- Tu crois que c'était facile ?!, dis je en le giflant. Ne jamais revenir alors que je porte tes enfants ?! Les tiens ?! Nan mais tu me prends pour qui ?! Je te déteste Theo ! Si tu savais comme je te déteste !
- Liam ! Je t'en prie !
- Je veux plus te voir t'as compris ? Quand tu me vois dans les couloirs, ne me regarde pas, ne m'approche pas ! Ignore moi Théo. Comme tu sais si bien le faire. On est plus rien l'un pour l'autre.

Je le laissais planter la et parti en pleure. J'entrais dans ma chambre, trouvant Scott, Derek, Lydia, Niamh et Stiles. Je me couchais dans mon lit, m'enfouisant sous les couvertures.

- Liam, dit Lydia en venant se coller derrière mon dos, tirant sur la couette pour voir mon visage. Tu lui as parlé ?
- Ouais mais juste pour lui dire de ne plus m'approcher...
- Je sais que ça fait mal..., dit-elle.
- Tonton Li pleure ? Dit Niamh.
- Ouais mais c'est rien mon chéri. Il est juste triste, dit Derek à son fils.
- C'est peut être mon frère, mais je cautionne pas ce qu'il t'a fait. Il avait pas le droit de te laisser.
- Sous prétexte qu'il croyait que j'allais jamais revenir, dis je en éclatant encore plus en pleure.
- Pardon ?! Alors là, il va m'entendre. Je vais le tuer, dit-elle. Je vais lui faire regretter au point qu'il regrette que je sois en vie.

Je pris sa main qu'elle avait posé sur mon ventre dans ma main.

- Je suis brisé.