Espoir Inéspéré

Chapitre 12: une mauvaise nouvelle.

Lentement, je vois mon professeur principal s’accroupir pour finalement s’agenouiller devant. Suis-je entrain de rêver ? Et si ce matin je ne m’étais pas réveillée et qu’on est encore jeudi matin ? Eh ben je préfère ne pas me réveiller alors. J’espère que mon GSM est à plat et qu’il ne me réveillera pas ! Parce que franchement, ce qu’il est entrain de se passer est unique en son genre. Qui peut se venter d’avoir eu un jour, un professeur a ses pieds ? Littéralement parlant je veux dire.

Alors que je suis perdue dans mes pensées, je ressens une petite pression sur ma main gauche créant un assortiment de multitude de frissons qui la traverse de haut en bas. Ces réactions me font revenir calmement à la réalité. Maintenant, en fixant le magnifique regard de glace qui m’observe, je sais que je ne rêve pas et que tout ceci est bel et bien réel ! Et donc que la sensation d’être prisonnière des beaux yeux de mon professeur ne fait pas parti de mon imagination.

« Eleanor, veux tu bien accepter ma proposition de te ramener chez-toi, s’il te plait ? » Commence M. Defour. « Je jure de faire en sorte que le trajet soit plaisant et d’être le meilleur chauffeur que tu n’as jamais eu. En plus je mettrai le chauffage à fond » rajoute-t-il en me montrant ma main. « Elle ne va pas rester longtemps gelée, je te le promets. »

« Et pour ce qui est de mon autre main ? La droite aussi à froid. » Le taquine-je en désignant la dite-main.

« Eh bien, je pensais que tu allais la prendre avec toi comme-ça pas de jalouse. » A cette instant ni lui, ni moi-même, réussîmes à ne pas rigoler. C’est complètement fou, je suis sur la voie publique et je viens de taquiner mon professeur. J’ai même réussi à le faire pleurer… de rire bien sur. Mon dieu qu’il est si mignon, avec son grands sourire encadrée par deux petites fossettes et alors qu’il est agenouillé, plus petit que moi, il a toujours cette prestance habituelle. Comment ne pas le trouvé canon ?

« Non mais ça va ne pas ?! Je te signal que tu parles de ton enseignant et pas d’un simple camarade. Pour ca, utilise David ! » S’écrie Sheldon.

« Pourquoi pas ? Je ne fais que penser, ce n’est pas comme-ci je le déclarais sur la terre entière. Et puis David n’est pas là en ce moment, donc laisse-le en paix s’il te plait. » Renchéris-je.

Cette réponse a dû lui clouer le bec parce que je ne l’entendis plus durant toute la soirée. 

M. Defour attends patiemment que je lui donne ma réponse alors je ne me fait pas prier. « Très bien, si vous insistez, je veux bien vous faire la plus grande joie que de monter dans votre modeste voiture ». Je prends une bouffée d’air et lui intime de se lever avant qu’il n’attrape mal à son genou. Il me remercie et je ne peux m’empêcher de rougir. Toute fois, avant qu’il ne le remarque, je me retourne et lui lance d’un joviale : « Ce n’est rien, aussi non mes mains m’auraient fait regretter de ne pas avoir accepté la proposition. »

« Tout à fait, ne les mettons pas en colère et entrons pour mettre un peu de chauffage. » Répond-t-il d’un air rieur. Aussi tôt fait, il ouvre sa portière, insère sa clé et allume le moteur. La chaleur dans l’habitacle se réchauffe petit à petit et nous voila partit pour vingt minute de trajet. La radio s’allume brusquement et se met à jouer une chanson du moment. Et alors que je chantonne timidement au rythme de la mélodie, mon professeur s’amuse à reprendre les paroles de la chanson en ténor, ce qui est suffisamment surprenant pour que je me remette à rigoler. Je dois bien avouer que le voyage risque d’être haut en couleur.

« Bon sang, monsieur je ne vous savais pas si bon chanteur ! » m’exclame-j’en tapant légèrement des mains.

« Il y a tellement de chose que tu ne connais pas sur moi jeune padawan ! » Réplique-t-il d’une voie raque, essayant, je suppose, d’imiter une jedi.