Chapitre 7: Une parole avec toute son importance

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La soirée est passée si vite que nous sommes déjà jeudi. J'ai eu du mal à m'endormir cette nuit, les scientifiques diraient sûrement que mon manque de sommeil est causé par la grande sieste d'après-midi que j'ai fait. Et ils auraient eu certainement raison. Cependant, je penses sérieusement que le grand nombre de pensée qui me trottent dans la tête, me tient éveillé.

J'étais très excitée des nouvelles rencontres que j'ai fait cependant je n'arrêtais pas de me dire que ça n'allait pas durer longtemps. Que le lendemain, Marianna m'éviterait. Et malgré une nuit de passée à réfléchir, je le pense toujours. Ce qui explique sûrement pourquoi je suis directement aller dans la salle de cours. Avec le peu de personne qui se trouvent déjà dans la classe, je peux au moins vaquer à mes pensée sans être déranger.

Petit à petit, la classe se remplit et Marianna ne montre toujours pas le bout de son nez. Je m'inquiète. Peut être que tout compte fait elle ne veux vraiment pas me voir? Le pire c'est que plus le temps passe et plus mon cœur est lourd. Les quelques heures que j'ai passé avec elle et Julia étaient tellement génial que je me suis rendue compte à quel point j'aime la sensation d'être entourée de personnes qui ne me veulent pas de mal. Et penser que l'on pourrais m'arracher ces petits moments future me fait mal. Très mal. "Arrête de toujours voir en noir ! " s'exaspère une voix grave dans ma tête. Malgré la frustration que j'ai envers la petite voix qui ressemble étrangement à Sheldon dans The Bigbang Théorie, je me rends compte que comme son homologue, la voix a tout à fait raison. Il est vrai qu'il reste encore 3 minutes pour que Marianna arrive sans être en retard et peut être qu'elle est coincée dans les bouchons? Finalement je dois me faire des idées, elle m'a clairement dit hier qu'elle n'avait pas peur d'Ana ni de Véro et en plus elle semblait m'apprécier. Alors pourquoi me faire du sang d'encre pour un petit retard de rien du tout. Respire, calme toi et tu verras que tout ira bien!

Hum, trois fois cette phrase répétée et c'est comme-ci toutes mes craintes avait disparues. Ne jamais sous-estimer le pouvoirs des mots. Me voila apaiser, pas de doute qu'un moment ou l'autre je vais rechuter mais pour l'instant, je ne panique plus, et ca me fait le plus grand bien. Je suis vraiment bête de réagir comme ça, heureusement que la petite voix ma remise les idées en place aussi-non je serais toujours assise sur ma chaise a triturer ma trousse pour trouver d'autres crayons à tailler. Manie un peu bizarre mais quand je stresse, je ne peux pas m'empêcher de tripoter des objets et faire des choses que je ne ferais pas en temps normal.

Soudain, un bruit strident retentit dans toute la classe. Diffuser par deux haut parleurs accrochés à l'avant et l'arrière de la classe, ce son signifie que les cours commencent. Etrange, je n'ai pas entendu notre titulaire faire son apparition. Serait-il lui aussi en retard comme Marianna? Les murmures se font de plus en plus fort dans la classe alors que la sonnerie c'était tue deux minutes au par avant. Je réussi à entendre quelques paroles qui proviennent d'un peu partout dans la classes. Même si je dois l'avouer, c'est très facile à deviner! "Le prof n'est toujours pas là" s'exclament certains. "Vous croyez qu'on va avoir cours?" demandent les autres. Vous l'aurez compris, ce n'étais pas franchement compliquer à comprendre, pratiquement les même questions à chaque fois qu'un professeur est absent.

Cependant pour la première fois une question passe le mur érigé par le bruit des paroles pour se frayer un chemin jusqu'à mon oreille. "Vous croyez qu'il serait arrivé quelque chose à notre prof?" Attendez! Pourquoi tout le monde s'est retourné si vite? Y a t-il quelque chose derrière moi que tout le monde fixe ou est-ce moi? Un petit coup d'œil dans mon dos m'indique qu'il n'y a rien d'inhabituel. Seulement le banal mur blanc. Alors aurais-je quelque chose sur moi. Un déchet de crayon sur mon visage? De l'encre? Non ce n'est pas possible je n'ai que jouer avec des crayons. Je passe discrètement ma main sur mon visage mais je ne sens rien. Pourquoi tous ces regards sur moi alors?

Espoir InéspéréOù les histoires vivent. Découvrez maintenant