la louve du cimetière (tome 2 )

Chapter twenty one

PDV LOFILI

A l'âge de 16 ans

Je suis Lofili, Déesse Kitsuné . Je suis la fille d'Athéna la déesse de la sagesse et de la stratégie guerrière et d'un kitsuné renard de la forêt et protégé d'Artémis. En tant que fille de la Déesse de La Guerre et nièce du Dieu de La Guerre Arès, je me dois d'être la femme de La Guerre, d'être une redoutable guerrière crainte de tous mortels et immortels résidant au Mont Olympe tout comme sur la Terre. Je suis souvent vu comme la protégée de Dimarya, fille d'Artémis. Je suis son amie et est admise à peu près au même rang qu'elle car nous faisons partis des 10 Dieux Suprêmes. Je suis très forte et redoutée au combat cependant...Dimarya me surpasse de loin, je n'ai pas son niveau, elle est incroyablement puissante. J'avoue que je suis jalouse mais amicalement vous voyez le genre ? Je ne l'a déteste pas loin de là mais je pensais qu'au moins au combat, ce serait un domaine où j'aurai pu la battre et je me rends compte que en fin de compte non.

Je ferme la parenthèse. () Je n'ai jamais eu l'occasion de rencontrer mon père, ce qui me fait un point en commun avec Dim'. De ce que j'ai entendu d'une conversation entre Athéna et Hestia, mon père ne m'a jamais reconnu comme étant son enfant, il ne voulait pas de moi, il ne m'aimait pas. Il a violé ma mère juste pour se vider mais il n'avait jamais eu l'intention d'avoir un enfant. Il n'aurait jamais chercher à me voir, il me détesterait car je n'étais pas censée exister dans ce monde puérile et impur. Il a apparemment dit que je n'étais qu'une erreur de la nature que la déesse de la lune aurait aidé à me faire exister dans le ventre de ma mère. Mais ma mère disait toujours : 

- Tu n'es pas une erreur de la nature et tu sais pourquoi ? Parce que la nature ne fait jamais de fautes et que moi et tes amis nous t'aimons ma chérie !

Ces mots m'ont remonté le moral, après tout je n'avais pas besoin de mon père ! Il essayait de me briser, de me pourrir la vie mais grâce à ma famille, mes amis...j'ai appris à ignorer et à avancer. C'est surtout grâce à Dimarya, elle m'a aidée, m'a prise sous son aile et m'a élever en l'absence de ma mère. Elle était comme une seconde mère pour moi.

J'adore chercher des noises à Mackom, fils de Poséidon. Il est tombé amoureux d'Alisa, Déesse Humaine mais il n'est pas le seul...moi aussi. Oui je suis une femme qui aime les femmes et je ne vois pas où est le problème, nous sommes libres ici et on a le droit de ressentir des émotions pour n'importe qui, ce n'est pas interdit ! Je n'aime pas Mackom car il est mon rival pour gagner le coeur d'Alisa. Alisa je préfère l'appeler Apetahi d'habitude mais pour l'histoire ce sera Alisa. Mackom croit que c'est juste pour rigoler ou pour une quelconque autre raison mais avec sa cervelle de moineau ce serait pas étonnant. Il est tellement débile celui-là. Tiens en parlant du loup le voilà qui arrive alors que je suis dans le jardin fleurissant de Déméter seule à cueillir des fleurs pour me faire une couronne de tête

- Je te cherchais

- Et que veux-tu idiot ? Tu devais être en train de draguer Apetahi en ce moment  et non venir à moi alors qu'on se déteste

- Mais je ne te déteste pas moi

- Eh bien c'est pas mon problème, que veux-tu ?

Il reste silencieux me regardant cueillir une fleur de laurier. J'en cueille d'autres puis passe aux roses noires. Je sens cette fleur car elle est ma préférée et sourit en sentant ses douces pétales se déployer en touchant mes lèvres

- Pourquoi souris-tu ?

Et il fallait que ce ma'au gâche tout...il vient de gâcher un moment crucial

- Cette rose noire à une particularité spéciale...elle est ma fleur préférée ! Sais-tu ce qu'elle signifie ?

- Hum...la tristesse j'imagine ?

- Tu ne semble pas connaître l'autre signification...

Je me lève et me retourne face à face avec lui

- Pourquoi es-tu venu ? Ce n'est pas dans tes habitudes de venir me voir alors qu'on sait que nos parents se détestent et que nous aussi on se détestent.

- Tu sais...je me demandais pourquoi tu me détestais...certes on est pas proches mais...depuis que tu sais que je suis amoureux d'Apetahi  tu...comment dire cela sans paraître vexant ? Tu me hais, est-ce de la jalousie chère Lofili ?

C'est la première fois qu'il prononce mon prénom...l'entendre de lui et qui l'a prononce c'est...je n'ai pas les mots pour le décrire. Je me sens rougir, c'est vrai que je rougis facilement. Des flocons viennent intercepter notre moment de regards et je lève la tête au ciel pour l'admirer sous cette forme ou de la neige y tombe.

- Cher Mackom ! Si tu crois impunément que moi Lofili, fille d'un renard et d'Athéna aurait des sentiments pour toi c'est que tu es encore plus bête que tu en a l'air...ce n'est pas toi qui a réussi à voler mon coeur...c'est Apetahi ! Oublie l'idée que tu t'es faite en venant me parler c'est clair ?

- Je...Alors c'est pour ça ? Que tu me prends pour ton potentiel rival ? Que tu n'arrête pas de m'embêter, de me faire des mauvais tours ? Tu ne m'aime pas pour ça Lofili ?

- Oui 

- Et c'est tout ce que tu me réponds ? Oui ?

- Oui. Je n'ai pas besoin de parler plus, pourquoi faire ? Gaspiller ma salive pour avouer ce que je t'ai avouer alors que j'aurais pu la fermer ? Ce sera toujours oui.

Je m'en allai pour quitter le jardin mais je m'arrêtai. Je pars de l'Olympe. Je veux construire une vie avec Dimarya dans le Royaume des Mortels et je ne reviendrai jamais. Je peux faire une croix sur Apetahi et m'en aller définitivement sans regret et me condamner à ne plus revoir les Dieux y compris lui. Il va me manquer mon imbécile à moi ! J'espère qu'il arrivera à conquérir le coeur de ma belle, je veux qu'elle soit heureuse avec quelqu'un comme lui. Je me retournai alors vers lui

- Mackom...

Je m'approchai de lui, lui donna la rose noire dans la main et lui fit un baiser sur les lèvres. C'est une signification ce baiser si tu l'a donne avec une rose noire. Je me séparai de lui

 - Prends soin d'Apetahi, ne lui fais pas de mal ! Tiens cette rose noire est un cadeau...je voudrais te dire l'autre signification mais...

Je le regarde une dernière fois puis m'en vais.

Je m'en vais, c'est terminer !