Jour 8 : Genderbend

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Heyaaaaa ! 

On vous partage le Texte 8 écrit par Azhure2000

Bonne lecture à vous ! 

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          Des choses bizarres, il s'en passait. Surtout avec Tanaka et Nishinoya, qui se mettaient souvent dans des situations hors du commun. Comme la fois où Tanaka avait décidé de se mettre de l'huile sur la tête pour la faire briller, ou encore le jour où Nishinoya avait réfléchi à se faire une couleur rouge pour donner un effet de flammes a ses cheveux. Il y avait aussi le fait qu'Azumane fasse peur. Mais ça, jamais. Comment ça s'était passé ? C'était idiot, et personne n'y avait vraiment cru. Ils avaient trouvé une fleur de pissenlit. Nishinoya, qui venait encore de se faire rejeter par Shimizu, avait souhaiter savoir comment les filles ressentait les déclarations d'amour. Tanaka avait souhaiter la même chose, et ils avaient tous deux soufflés en même temps. Après une petite conversations, les autres membres de l'équipe avaient affirmé qu'eux aussi étaient curieux de savoir. Résultats ? Les dieux avaient entendu leurs prières, visiblement. Le lendemain matin, l'équipe au complet avait été plus qu'étonné de constater quelques changements. 

          Comme l'apparitions de seins dans certains et le disparitions des pénis dans tous les cas. L'entraînement du matin avait été chaotique. Gêné, Hinata était arriver rouge comme une pivoine, avant tout le monde. Il s'était caché dans les vestiaires, ne sachant pas quoi faire. Il avait malgré lui été soulagé de constater qu'il n'était pas le seul a subir ce désagrément. Kageyama, qui n'avait pas tarder à arriver, était lui aussi devenu une fille. Il avait de longs cheveux noirs coiffés en une queue de cheval et une poitrine plus fournie que celle du roux, qui était plate. Les cheveux de Hinata étaient restés courts. Sa silhouette était un peu plus svelte. 

          Son ami semblait aussi gêné que lui de la situation. Soudain, leurs téléphones se mirent à sonner. Tanaka appelait Hinata et Sugawara, Kageyama.

– Toi aussi ? Demandèrent les deux aînés. 

 – Oui. Vous aussi ? S'enquit Kageyama alors que Hinata mettait sur haut parleur. Je suis avec Hinata. Il lui est arrivé la même chose. 

 – C'est Kageyama ? S'étonna Tanaka. Il est arrivé la même chose à Noya. 

 – Azumane m'a appelé en catastrophe ce matin. 

 – Nous sommes au lycée, dans les vestiaires. Indiqua Hinata. 

 – Vous êtes allé au lycée comme ça ? S'étrangla le gris. 

 – Nous sommes arrivés avant tout le monde. 

 – Ok, ne bougez pas on arrive. Vous avez des soutient-gorge? S'informa Tanaka. 

 – Des quoi ? Lâchèrent en chœur les kohaïs. 

 – Je prends ça pour un non. Ma sœur m'en as passer. Il n'y en a pas pour tout le monde mais certains d'entre nous devrait être... devrait avoir assez peu de poitrine pour s'en passer. 

 – Comme Hinata ?

La question de Kageyama provoqua un fou rire chez Tanaka. Le rire fut interrompit par un gros bruit sourd, ensuite expliqué par la chute du rasé – ou alors ne l'était-il plus ? – causé par son hilarité. 

          Les autres membres arrivèrent petit à petit. Les terminales avaient toutes les cheveux longs et les premières avaient toutes les cheveux courts. Tsukkishima avait coiffé les siens en tresse alors que Yamaguchi se trouvait dans le même cas que Hinata. En se voyant, Tanaka et Nishinoya levèrent leurs T-shirt en hurlant.

– BROOO!! J'AI DES SEINS !! 

– BROOO !! MOI AUSSI !! 

 – Je me sens lourd. Couina Hinata. 

 – Mais t'as rien. Lâcha Kageyama.

Un blanc s'installa. Tout le monde attendais sa réaction mais Hinata se contenta de lever les yeux vers lui, sans rien dire. Il cligna deux fois des yeux avant de les rebaisser sur son inexistante poitrine.

– Ouais... mais je me sens lourd quand même... 

 – Tu t'y habitueras ! Intervint Shimizu en entrant dans le vestiaire. Tenez, j'ai apporter les quelques tailles de soutient-gorge que Saeko-san n'avait pas. Approchez vous, Yachi-san et moi allons juger qu'elle taille... Remet ton T-shirt Tanaka, on va le faire à travers les vêtements. Alors...

La distribution fut plutôt rapide. Yachi expliqua, aussi rouge que Hinata quand il était arriver, comment les tailles des soutient-gorges étaient notés. Elles laissèrent les garçons se changer. Ils hallucinèrent en voyant à quel point leurs maillots étaient trop petit. Certains, tel que Daichi, faisaient presque deux tailles de moins. Les élastiques des shorts leur permettaient de s'adapter. Le professeur écarquilla les yeux en les voyant arriver.

– Mais qu'est-ce qui vous est arrivé ? 

 – Aucune idée. Répondit Daichi. 

 – Bon les gars, il faut...

Ukai venait d'entrer dans le gymnase, les yeux sur son calepin. Il s'était stoppé en voyant son équipe.

– Bonjour.... Pourquoi... Euh... 

 – Nous ne savons pas non plus. Expliqua Sugawara. Mais on peut s'entraîner. 

 – Si vous le dites. En tout cas, je comprend mieux pourquoi rien n'est sortit. Aller on se dépêche.

L'entraînement traîna un peu. En dehors d'Hinata, les joueurs s'arrêtaient régulièrement pour remettre leurs sous-vêtement ou leurs short en place. Si Nishinoya et Tanaka avaient bien pris la nouvelle, leur point de vue avait radicalement changé.

– Qu'est-ce qu'ils ont, encore ? 

 – Ce ne sont pas des brassières de sport. Expliqua Shimizu. C'est désagréable de faire du sport ainsi. Le tissu n'est pas fait pour résister à des mouvements aussi brusques. Nous avons fait avec ce qu'on avait.

Pour ne pas compliqué la situation et évité les moqueries, l'équipe au grand complet décida de sécher les cours et se réfugia chez Daichi, dont les parents rentraient tard. Ils revinrent pour l'entraînement du soir. 

          Le lendemain matin, c'est avec un soulagement commun qu'ils retrouvèrent leurs corps d'origines. Ils rendirent les sous-vêtements aux filles, qui se lancèrent un regard complice.

– On oublie. Proposa Daichi. On en parle pas ! 

 – Ouais ! Approuvèrent les autres garçons. 

 – Mais bien sûr... Murmura Shimizu en faisant un clin d'œil à Yachi.

La blonde s'efforça de contenir son hilarité. Elle avait nettement moins de place dans son téléphone, mais tellement plus de raisons d'être hilare.

Fin

Writober Haikyuu - 2019Où les histoires vivent. Découvrez maintenant