15- Je m'en vais autre part

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Non. C'est pas possible. Pas Lucas. Je l'aime tellement, ça ne peut pas être vrai. Pas lui. Je ne pleure pas. Pas encore. Il ne rentreras a l'appart que ce soir. Ça me laisse le temps de lui laisser un message, avant de partir. Je vais faire ça, avant de m'effondrer. Je vais dans le salon. J'attrape sa caméra et l'allume, et m'assois sur le canapé.
Ce canapé ou il m'a accueillie le premier jour.
Ce canapé ou on se blottissaient l'un contre l'autre le soir.
Ce canapé ou on s'endormait tard le soir.
Ce canapé ou j'ai aimé, rit, et ce canapé ou maintenant je suis triste, et laissé un message a Lucas. J'allume l'enregistrement.
-"Salut. Quand tu verras ce message, je serai partie, et j'aurais emporté mes affaires avec moi. Franchement, Lucas, pourquoi tu me l'as pas dit?"
Soudain, je craque. Je pleure, je crie presque. Chaque mot me déchire le cœur.
-"Mais Lucas, pourquoi tu me l'as pas dit? Pourquoi t'es avec elle? J'étais pas assez bien c'est ça ? J'étais pas assez connue ?"
Je sèche rapidement mes larmes. Et me calme. Et puis merde, il mérite pas que je me calme!
-"Tu me dégoûte! Je t'aime..."
Je me corrige aussitôt.
-"Je t'aimais. Mais merci. Merci quand même. Tu m'as aidée quand j'allais mal. Tu m'as permis de rencontrer Bigflo et Oli. Et même de passer dans une de tes vidéos. Mais toi aussi tu devrais me remercier. Car je t'ai aidé. Quand nous sommes rentrés chez toi, le jour où nous nous sommes échappés. Quand tu pleurais le soir la mort de tes amis. Nous ne parlons pas beaucoup d'eux. Peut être parce que ça fait trop mal. Où on le nie malgré nous. Mais il faut tourner la page."
J'essaie de calmer le torrent de larmes qui coulent sur mes joues, en vain.
-"Il faut tourner la page. Et je vais la tourner. Sans toi. Au revoir Squeezie."
J'éteins la caméra. Ces derniers mots vont lui faire du mal. Mais surtout, il saura que c'est vraiment fini. Car je l'ai toujours appelé Lucas, ou Lulu. Et l'appeler Squeezie, ça lui feras de la peine. Mais sa peine ne seras rien comparé a la mienne. Je me lève et va rassembler mes affaires. Pendant que j'attrape mes vêtements, des Flash-back me reviennent.
La première fois que je l'ai rencontré. Je lui suis tombée dessus. Je souris faiblement a ce souvenir.
Notre premier baiser. Devant la tente. Quand je me suis effondrée dans ses bras. Il m'as réconforté.
La fois où il m'a présenté a toute sa communauté youtube.
La fois où nous nous sommes disputés. La seule et unique fois. Mais cette fois, il n'y aura pas de réconciliation. P luas de solution. J'ai finit de faire ma valise, a travers mes larmes. Je pose les clés de l'appartement sur la table, et referme la porte derrière moi. Ma dernière pensé est que c'est dommage. Je regrette que ça se soit finit comme ça entre nous. Je descend dans la rue. Ou est ce que je vais aller ? Je m'effondre. Je lui ai ouvert mon cœur. Montré toutes mes faiblesses. Et mainte.nant, il m'as laissée en larmes sur ce trottoir vide. Il m'as laissé m'écrouler. Et personne ne peut m'aide. Je me souviens, dans le brouillard de mes pensées, Bigflo. Il m'as réconforté la dernière fois.
Je pense a ce qu'il me dirait :
-"La vie dois continuer... Tu dois continuer. C'est pas ça qui va t'arrêter. Tu es forte."
-"Il y a encore de l'espoir.(soldat. L'espoir sous la forte d'un glorieux combat)  Tu dois y croire."
-"On t'aime. Moi et Oli. Et Romane."
Il me dirait ça. Mais il ne peut pas comprendre ce qu'il m'arrive. Ce que je ressens. J'aurais du rentrer chez moi, a Lyon. Rester célibataire. Mais ça, Bigflo ne peut pas le comprendre, il est célibataire. Oli aussi d'ailleurs. Oli ne prendrai même pas la peine de me parler. Il me ferait un câlin. J'ai terriblement besoin de réconfort. Mais personne ne peut m'en apporter assez pour que j'aille mieux. Les passant dévisagent cette jeune fille effondré sur le trottoir. Mais personne n'ose l'aider. Je me lève, et fonce a travers la brume qui est tombée sur Paris. Je me noie dans ma tristesse.
Je voyais un avenir en nous. Dans mon cœur, c'est une tempête. Mon cœur est démolit. Ma vie est détruite.
Mon amour pour Lucas est mort. Je croise le regard des passants. Ils ont tous ses yeux, a travers cette brume qui voile ma vision. C'est ça la vie? Je ne vois qu'une seule issue. L'issue sans retour.
Je décide d'arrêter. De tout plaquer. De toute façon, il n'y a pas grand chose à plaquer. Je me dirige vers un pont au dessus de la Seine. La pluie se mêle a mes larmes. Le pont est désert. Je monte sur le rebord. Le vent me fouette le visage, comme pour me dire de ne pas le faire. Mais ma décision est prise. Je prends une dernière Inspirations je, je me laisse tomber en avant.

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