Lorsque le jour se leva, les premières lueurs du soleil déchirèrent les rideaux de coton vert de la chambre et illuminèrent faiblement la pièce d’une couleur jaune or éclatante et éblouissante. Je papillonnais des yeux, bâillât lourdement puis me tournai lentement vers Quentin. Il était encore endormi, allongé à plat ventre et la tête tournée vers moi. Les traits de son visage étaient apaisés, signe qu’il dormait avec sérénité et cette vue me fit instinctivement sourire. Je glissai ma main sur sa joue, la caressa doucement de mon pouce et la chaleur qui se répandait de cette attraction me fit frissonner, cependant je persistais dans cet acte, dans le but de réveiller mon mari.
Quelques secondes plus tard, de petites billes couleurs noisettes regardaient dans ma direction. Je lui fis un sourire suivi d’un « Bonjour mon ange » pour l’encourager à se réveiller mais je ne reçu pour réponse qu’un son.
- Hum…
- Il faut se lever mon amour, sinon on sera en retard pour le boulot.
Il persista avec cette fausse note matinale, referma ses yeux et la fraise sur le gâteau, il me tourna le dos. Ma fatigue m’ayant quitté, j’abandonnais ma place et sautais sur Quentin, me retrouvant à califourchon sur ses cuisses.
- Monsieur Quentin Mabiala, lorsque je vous réveille, prenez la peine de vous levez, dis-je faussement offusquée.
Il me regarda simplement pendant un moment et d’une voix rocailleuse, il me répondit enfin.
- Pas de boulot pour nous ce matin chérie.
- Comment ça pas de boulot ?
- Je me suis arrangée avec Alain au boulot pour qu’il supervise le chantier de la ville pour aujourd’hui.
- C’est d’accord, mais j’ai du boulot moi. Comment je fais ?
- J’ai appelé Louise hier et je lui ai demandé de s’occuper de la signature du contrat avec les Québécois étant donné que vous avez tout finalisé hier. Elle t’a certainement envoyé un message d’ailleurs.
- Mais, ça ne te ressemble pas de prendre des vacances et qui plus est, en début de semaine.
Il se redressa pour prendre une position assise tandis que je me retirais de sur ses cuisses pour m’asseoir en face de lui. Il poursuivit.
- Tu sais, je crois que la vie est bien trop courte pour remettre tout le temps à plus tard certaines choses. On passe du bon temps ensemble à la maison toi et moi, c’est vrai mais, la dernière fois qu’on a marché le long de la plage ensemble sirotant du jus de coco remonte à il y a bien longtemps.
Il s’arrêta un moment avant de se racler la gorge et de continuer.
- On ne fait même plus de sport ensemble, ni de soirée cinéma… tellement de choses laissées derrière. Je voudrais qu’on rattrape ça. Le travail c’est bien mais, il ne faut pas qu’on oublie notre couple dans cette quête perpétuelle du bien être. Alors, qu’en penses-tu ?
Je l’avais écouté avec beaucoup d’attention et me rendis soudainement compte que ce qu’il disait était vrai. Avant, on faisait plusieurs activité ensemble, on trouvait toujours du temps pour se détendre hors de la maison. Mais depuis un bon bout de temps, il n’y avait plus cette complicité entre nous.
- Je partage totalement ton avis. Alors, tu as prévue quelque chose ?
- Non, rien en particulier, mais étant donné qu’on est réveillé et pas prêt de s’endormir à nouveau, on peut en discuter en prenant un bon petit déjeuné. J’ai faim !
Il se mit à rire en caressant son ventre, puis on se leva comme un seul homme en direction de la cuisine.
Alors que je mettais la bouilloire au feu, Quentin sortit le nécessaire pour le petit déjeuner. Il ouvrit trois placards successivement et les laissa baillant avant de se tourner vers moi, sourcil froncés.
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Une Histoire de Nom
SpiritualLe nom qui nous ai attribué dès la naissance est porteur de nombreuses informations . À lui seul, il définit des traits de caractères d'un individu à l'autre et parfois même, sa manière de penser. Attribuer un nom donné par une créature mythique est...