Suite à un drame familial j'ai quitté New York à 17 ans sans aucune intention d'y revenir mais quand 12 ans plus tard, Ryan Carter en visite à Los Angeles me défit de revenir dans la ville de mon adolescence , je n'avais pas prévu d'être de nouveau...
Je regarde les chiffres de l'ascenseur défiler à une vitesse un peu trop grande à mon gout. D'habitude les ascenseurs sont des escargots pourquoi pas celui-là ? De toute façon c'est bien fait pour moi, j'ai répondu un peu trop vite à un défi lancé et voilà le résultat, je me retrouve dans ce maudit ascenseur.
Cling !!!!!
Et je suis arrivée ! Respire, Respire !
La jeune femme blonde au visage doux qui m'a accueillie à l'entrée du building, me tient la porte me laissant passer devant elle avec un geste élégant de la main.
- Je vous en prie.
- Merci.
Elle se dirige ensuite vers la secrétaire qui trône au milieu de l'espace du dernier étage, c'est clairement l'étage du grand patron, mobilier naturel mais de qualité, fauteuils confortables en cuir blanc (un instant je plains les personnes qui doivent s'occuper de faire le ménage ici).
- Mademoiselle Morgan a rendez-vous avec Monsieur Carter.
Elle me jette un regard hautain (pétasse), ses sourcils parfaitement dessinés s'arquent en vérifiant sur son ordinateur, même sa voix m'exaspère quand elle répond :
-Oui Monsieur Carter est en réunion pour le moment, vous pouvez patienter dans la salle d'attente.
Mon accompagnatrice me dirige donc vers l'endroit où sont installés les fameux fauteuils de cuir blanc hors de prix.
Elle m'adresse un joli sourire et m'abandonne en se dirigeant vers l'ascenseur.
Je reste donc debout devant les grandes baies vitrées et admire New York en dessous de moi. Cette ville que j'ai quittée il y a douze ans, douze ans. Et je m'étais promis de ne plus jamais y revenir, ça m'apprendra à relever des paris débiles.
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Tyler.
Nous étions à une exposition photo dans une galerie d'art d'un quartier populaire de Los Angeles, dans notre quartier en fait. Cette galerie est la sienne et les photographies qui y sont exposées aussi.
Pour lui faire plaisir, j'avais rédigé les légendes de ses magnifiques photos et je n'avais pas vraiment eu besoin de me forcer, j'adore la façon dont Tyler capte la lumière et la rend sur le papier, mes préférées sont celles qu'il imprime en noir et blanc, je les trouve tellement nostalgiques et tristes.
J'avais fait l'effort surhumain de mettre la fameuse petite robe que toutes les femmes ont dans leur garde-robe avec des escarpins noirs aux talons argentés. Quand il m'avait vu arriver Tyler avait émis un long sifflement qui m'avait fait sourire. J'avais attaché mes longs cheveux châtains dans un chignon flou qui laissait libre une mèche bouclée et rebelle.
