Mardi 1er octobre
Nous sommes parties visiter le COEX Mall et la SM Town, mais je n'ai pris aucune photo. J'étais pourtant une fan des Super Junior quand j'ai découvert la k-pop. Même si je n'étais pas plus excitée que ça à l'idée de visiter ce lieu pourtant iconique, je dois avouer que ce temple dédié aux artistes du label est plutôt sympa.
Par contre, j'étais curieuse de découvrir la fameuse Starfield Library à l'intérieur du COEX Mall et je n'ai pas été déçue. Elle est vraiment impressionnante avec ses rayonnages immenses qui montent jusqu'au plafond.
Je me demande si les livres qui sont en plein milieu sont vraiment empruntés ou si c'est juste pour la déco. Si c'est le cas, je n'aimerais pas être à la place de celui qui doit aller les chercher. J'ai bien trop le vertige pour bosser dans un endroit pareil.
À midi, nous mangeons McDo. Je sais, ça n'a pas l'air très original comme ça, mais ils ont des menus complètement différents de la France. Je décide de goûter le Bulgogi Burger et je suis agréablement surprise par le goût. Je suis également surprise que leurs verres soient en verre, mais je crois qu'il y a une loi en Corée qui interdit de distribuer des gobelets en carton ou en plastique lorsque tu consommes à l'intérieur.
Les amis indonésiens de "Y" avec qui nous avions rendez-vous nous retrouvent et nous allons prendre un café ensemble. L'une d'elle, "CL", nous accompagne ensuite à Sinsa-dong pour manger des tteokbokki au restaurant Villa de Spicy. Il y en a au moins pour dix et nous ne sommes que trois.
Nous parlons beaucoup de l'Indonésie et notre conversation finit par dériver sur la vie, les choix et le futur. J'apprends que beaucoup d'enfants en Indonésie souffrent de la dignité et de la fierté de leurs parents qui les poussent à suivre des carrières qui n'ont rien avoir avec leurs propres aspirations ou à s'engager dans des unions qui ne tiennent pas compte de leurs propres sentiments juste pour l'image, pour que leurs parents puissent se vanter auprès de la communauté et par peur du jugement des autres. J'ignorais qu'ils avaient une telle pression sur les épaules. Malheureusement, cette frustration de devoir subir des choix qui ne sont pas les leurs s'accompagne également de la culpabilité de décevoir leurs parents, de leur faire de la peine et d'être une mauvaise fille ou un mauvais fils. Elles acceptent donc à contre-cœur de suivre la voie que leur dictent leurs aînés. Les enfants en Asie n'ont pas cet individualisme que l'on a en occident. Leur culture et leur éducation les amènent à penser d'une manière différente de la nôtre. Même s'ils ne peuvent pas changer les choses pour eux-mêmes, ils comprennent, ils apprennent et ils espèrent qu'ils agiront différemment avec leurs enfants.
VOUS LISEZ
Carnet de voyage en Corée du Sud, à Séoul et à Busan
Non-FictionSi tu aimes la k-pop, si tu t'intéresses à la culture, la gastronomie, la vie coréenne ou si tu es simplement curieux et passionné de voyage, je t'invite au dépaysement et à l'évasion en te racontant mon séjour à Séoul et à Busan en Corée du Sud.