Carnet de voyage en Corée du Sud, à Séoul et à Busan

Ce que j'ai aimé en Corée du Sud

Il n'y a pas forcément un ordre précis. Je note simplement ce qui me vient en tête au fur et à mesure.

1 - Le prix dans les restaurants.

Il est possible de manger tous ses repas au restaurant sans se ruiner. De quoi se faire plaisir en goûtant différentes spécialités sans craindre pour son budget.

2 - Les espaces publics sont très propres.

Pas de crottes de chien sur les trottoirs et dans les parcs, pas de ruelles qui sentent l'urine, pas de métro qui sent la mort, pas de déchets partout dans les rues, pas de tas de mégots dans les caniveaux, pas de toilettes qui vous donnent envie de vomir en y entrant tellement elles sont sales et malodorantes... La ville n'en paraît que plus belle et plus agréable à parcourir. Pourquoi on n'a pas ça en France ?

3 - Hongdae.

On finissait toutes nos soirées à Hongdae pour aller voir les groupes qui faisaient du busking ou pour se balader dans les coins plus paisibles du quartier et se poser pour discuter. On ne s'ennuie jamais à Hongdae et on ne s'y sent jamais seul. Il y règne une atmosphère agréable, indescriptible et unique.

4 - Les Coréens.

Ils sont extrêmement accueillants et serviables. Même s'ils ne parlent pas toujours parfaitement l'anglais, ils feront toujours des efforts pour communiquer au mieux. Utilisant dans le pire des cas l'aide d'un traducteur pour mieux se faire comprendre et vous aider.

J'ai aussi beaucoup d'anecdotes positives avec des ajusshi et des ajhumma qui venaient vers moi pour me proposer spontanément de l'aide quand j'avais l'air perdu, me rendre ma place dans le métro avant de descendre à leur arrêt (parce que j'ai gardé l'habitude française de céder ma place aux personnes âgées dans les transports en commun) ou me souhaiter un bon appétit le tout avec un grand sourire et en me serrant chaleureusement l'épaule ou le bras. Moi qui croyait que les coréens ne souriaient pas beaucoup et n'étaient pas tactiles, ils m'ont prouvé le contraire. Et en plus, je suis métisse donc j'étais d'autant plus surprise. Non pas que je croyais les Coréens racistes, mais j'ai toujours entendu dire que comme la Corée du Sud est un pays qui s'ouvre depuis peu au monde, les Coréens n'ont pas forcément l'habitude de voir beaucoup d'étrangers ou de personnes de couleur.

5 - Busan.

Si je devais vivre en Corée du Sud un jour, je choisirais d'aller vivre à Busan. Cette ville est tellement paisible et relaxante entre la mer d'un côté et la montagne de l'autre. Il y a également de nombreux parcs dans les quels se promener, faire du sport ou se retrouver en famille ou entre amis pour pique-niquer. Quant à l'urbanisme, je trouve le mariage entre la tradition et la modernité plutôt harmonieux dans la ville.

6 - Le style des Coréens.

Les Coréens et les Coréennes prennent soin d'eux ainsi que de leur apparence et sont tous extrêmement bien habillés et coiffés. Au début, j'avais l'impression que tout le monde était le héros d'un k-drama et j'étais transporté par une sorte de sentiment d'émerveillement en voyant tous ces beaux visages et toutes ces belles personnes. À la fin du séjour, j'avais compris qu'être beau était la "norme" donc je ne faisais plus vraiment attention. Encore une fois la beauté est subjective et c'est l'impression que j'ai eu, basée sur mon opinion personnelle.

7 - Internet.

Certes, j'avais la data illimitée avec ma carte SIM coréenne, mais je captais absolument partout même dans la montagne. Et même sans cette carte, j'aurais trouvé facilement du wifi gratuit et rapide.

8 - Les Biginnings.

C'était vraiment extraordinaire de rencontrer enfin toutes ces personnes avec qui j'avais l'habitude d'échanger en ligne, de discuter et de créer de sublimes souvenirs avec eux en Corée du Sud. On se voyait pour la première fois, mais c'était comme si on s'était toujours connus. J'espère que j'aurais l'opportunité de les revoir à nouveau et de rencontrer plein d'autres Biginnings qu'il me tarde de voir depuis bien longtemps.

9 - B.I.G.

Quand j'ai découvert la k-pop par accident sur Youtube en 2011, j'ai tout de suite accroché. La musique était dynamique et me faisait vibrer, les MV me donnaient envie de danser et l'esthétique me faisait rêver. Tout le monde me disait que ma musique de chinois c'était de la merde, mais je savais seulement que ça me faisait du bien. Il suffisait que je mette de la k-pop pour me sentir tout de suite de bonne humeur et voir la vie du bon côté.

Je pensais que ce serait une phase et que j'allais finir par m'en lasser, mais la k-pop évoluait et se renouvelait sans cesse, influencée par des univers musicaux toujours plus variés. Les chansons arrivaient les unes après les autres, plus inattendues et intrigantes les unes que les autres.  

Pendant 5 ans, j'écoutais les chansons sans vraiment faire attentions aux groupes qui les performaient. En 2016, j'ai découvert B.I.G et tout a changé. J'ai voulu en apprendre plus sur le groupe et très vite ça a été l'engrenage. Je les découvrais drôles, délirants, attachants, talentueux, proches de leur fans, la tête pleine de rêves et d'espoirs, acharnés, décidés à nous prouver de quoi ils étaient capables, ne voulant jamais baisser les bras, nous dédiant leurs réussites et nous partageant parfois leur douleur. D'autres groupes peuvent sans doute répondre aux mêmes critères, mais le hasard (?) a fait que je les aime eux et personnes d'autres. Et un amour aussi grand a forcément besoin d'être partagé. C'est donc en le partageant que j'ai fait la connaissance de "Y", "C", "K", "J" et beaucoup d'autres. Les discussions enflammées sur le groupe, les projets, l'entraide, l'écoute, le soutien dans les moments difficiles... nous ont tous rapprochés. Ma tête est remplie de souvenirs mémorables grâce aux Biginnings et grâce à B.I.G. Je n'aurais jamais imaginé qu'en 2011 que cliquer sur le mauvais lien Youtube me fasse arriver là. Tout comme je n'aurais jamais imaginé en entendant les premières notes d'Aphrotide en 2016 aller à un concert avec B.I.G, les saluer, faire un high five à Benji et voir Gunmin s'affaler à côté de moi dans le canapé pour me dire qu'il avait faim.