Abdul Al-Hazred

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    Je retournai à la bibliothèque la semaine suivante. Cela faisait plusieurs heures que j'étais enfermé dans ce lieu et je pensais que je me rapprochais de la solution dans un livre dédié à la biologie animale lorsque j'entendis un bruit sourd derrière moi. Dans l'allée consacrée à l'occultisme, un livre était tombé au sol. Je regardai autour de moi mais ne vis personne. Lorsque je ramaissai le livre, je fus pris d'une angoisse et d'une terreur que je n'avais jamais éprouvées auparavant; il s'agissait du terrible et affreux livre d'Abdul al-Hazred, le fameux Necronomicon ! Je me sentis immédiatement attiré par lui, comme s'il m'avait attendu durant des années et aujourd'hui, je me présentais enfin à lui. Je le cachai dans mon sac et partis le plus discrètement possible, oubliant totalement le but de ma visite. Je repartis sur l'île pour une durée indéterminée.

Ainsi pendant plusieurs jours, lorsque je ne m'occupais pas de mes patients, j'inspectai soigneusement le livre. Il était rédigé dans une langue inconnue, que je tentais de déchiffrer, et était rempli de dessins aussi monstrueux les uns que les autres, qui représentaient des êtres surnaturels, des monstres, rien qui ne puisse exister dans notre monde. Je remarquait également que certaines pages étaient annotées, comme si quelqu'un avant moi avait effectué des recherches. Il était écrit "Grands Anciens" et "N'est pas mort à jamais qui dort dans l'éternel, en d'étranges éons, la mort même est mortelle". Je ne comprenais pas ce que cela signifiait. J'étais de plus en plus intrigué et je cherchai une quelconque information sur son prédécesseur. Enfin, je trouvai près d'un dessin monstrueux quelque chose qui ressemblait à des initiales et une date : "A. M. 1867". C'est la nuit de cette découverte que je fis un cauchemar, qui se révéla être le premier d'une longue série.

LE PHARE D'OUTRE TOMBEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant