L'amour meurt, l'argent reste

.2.

Un mois plus tard.

Je n'ai jamais cessé de penser à ce bel inconnu rencontré à la discothèque. J'en ai d'ailleurs parlé aux filles, et du désir de le revoir à nouveau, elles sont d'accord pour que j'essaie de le retrouver.

Nous vivons toutes trois ensemble dans un immense loft à New-York. Je dois vous dire qu'on à la belle vie ici, Manël et Erza ont le goût du luxe. C'est normal après tout vu qui elles fréquentent.

Installé sur un transat dans le balcon, je rejoue dans ma tête encore et encore la scène avec ce fascinant étranger le soir de la boîte de nuit pour ne jamais oublier son visage angélique, son envoûtant parfum, et son regard de braise. Je regrette si fortement le fait de ne pas lui avoir demandé pardon. Le ciel est nuageux aujourd'hui, j'espère juste le revoir juste une seule fois.

-Hey, tu passes t'es journée ici poupée, ça va ? Les parents te manquent ?

Me demande Erza en me tendant une tasse remplie de cappuccino aux chocolats.

-Merci. Eh bien, non, je repense à cet inconnu, ça fait un mois et il n'est toujours pas sortie de ma tête.

- Tu sait, je vais t'apprendre un truc.

Elle s'installe sur le transat d'à côté en posant sur le sol les livres qui était dessus.

-Vas-y dis-moi.

-J'ai appris un truc qui s'appelle la loi de l'attraction, il te suffit de penser très fort de tout ton cœur à ce que tu veux atteindre, et paf ! L'objet du désir est là, devant toi.

-Bof. C'est très bateaux ce que tu me dit là...

Manël fait alors irruption dans le balcon nous coupant dans notre discussion entre sœur. Elle arrive avec un oreillers géant qu'elle a pris du salon et s'installe comme une sauvage entre Erza et moi.

-COUCOU LES COUPINE ! VOUS AVEZ BIEN DORMI !?

Avec sa sauvagerie légendaire, elle renverse mon cappuccino sur moi.

- Eh, t'es vraiment pas marrante Manël, t'as renversé ma boisson ! c'est malin ça !

-Oh ça va, c'est rien. Ça part à la machine, hein. Me répond t-elle en m'essuyant la tâche avec un essuie-tout.

- Le truc c'est que le cappuccino était bouillant en fait !

- C'est bien, t'as fait une douche au sauna gratuitement hahaha !

Je ne dis rien, je suis trop en colère contre elle. Manël a très souvent cette habitude très puéril dans ses agissements, j'ai parfois envie de la baffer mais je pense que c'est une grande fille. Je suis accoutumée à ses bêtises après deux ans de vie commune.

-Bon, vous faites quoi cet après-midi ? Ajoute Manël innocemment.

-Rien. Lui répond t-on en choeur.

-Alors c'est géniale, vous allez m'accompagner chez l'esthéticienne, vous avez vu mes ongles ? Aucun daddy ne voudrait m'acheter un nouveau sac à main avec des ongles comme ça.

-Si un mec doit regarder des mains pour décider si oui ou non il achèterait un sac à sa copine, on tombe vraiment bien bas !

Ironise Erza.

Manël et moi on éclate de rire face à cette remarque.

-C'est Gloria qui m'a appris ce dicton !

Je roule des yeux. Manël prend vraiment trop Gloria en tant que modèle, c'est sa plus grande admiratrice je crois.

-Les filles, sinon je ne vous ait pas dit mais c'est limite niveaux budget pour l'appartement, il ne va pas se payer tout seul. Va falloir vous trouver un copain qui veuille vous donner beaucoup d'argents ! Ajoute Manël en regardant ses ongles.

-Eh, mais attend, tout ça c'est de ta faute, la semaine dernière je t'ai prévenu par rapport aux fait de ne pas faire de fête en hommage à ton caniche décédé, et toi tu n'en a fait qu'à ta tête, vraiment Manël, active tes neurones pour une fois !

S'agace Erza .

- Oh, commence même pas à mettre la faute sur Beautyna (son caniche décédé) . Je te rappelle que c'est pas moi qui refuse l'argents des messieurs ! S'ils veulent nous entretenir, alors on accepte l'argents, ok !?

-Non, mais je ne peux pas accepter l'argent de monsieur Mozart du tac au tac ! Sa mère vient de décéder hier, ce serait juste malsain que de prendre son argent, alors que sa mère est morte !

-Pfffffff, voilà que tu vient jouer l'émotive maintenant ? On doit sortir les violons pour pleurer je suppose ?

-Les filles ! Calmez vous ! Objectais-je. Si vous vous disputez de la sorte, on va pas trouver de solution, j'ai une bonne nouvelle, j'ai trouvé un job à la station essence, avec cet argent on va payer le loyer, c'est bon ?

- Euh.... je veux pas te décevoir ma puce, mais tu compte devenir prostituée ? Parce que si tel est le cas, notre promesse tu en fait quoi ? Me demande Erza.

-Non...Jamais. Je...euh.  je vais travailler à la caisse enfin ! Qu'elle idée !

-Ouuuuf ! Tu m'as fait peur. Mais ça ne suffira jamais à payer l'appart.

- Je sais, je compte sur vous pour payer ce que vous pouvez tandis que moi je ferais ce que je peux, est-ce bon ?

- On va essayer, surtout si Erza se bouge le cul pour accepter l'argent des messieurs, c'est un métiers ce qu'on fait là Erza, pas un passe temps !

- Oui, mais écoute, je n'ai plus de nouvelle de Mozart depuis environ deux semaine, il doit m'avoir oublié. Et puis, je n'aime pas échanger ma tendresse contre de l'argent.

Manël roule des yeux.

- Mais au juste, c'est quoi ton taf  Erza ? Hein ?  C'est bon tu m'as saoulé, j'me tire.

Manël étant la plus jeune de nous, mais elle est vraiment mature et connaît absolument bien le comportement des garçons en général. Il lui arrive elle aussi de s'enflammer, comme Erza. Elle est en train de prendre de l'influence du mauvais comportement d'Erza.

Avec Erza, on ne comprend pas trop l'agacement de Manël sachant que c'est elle qui gaspille le plus d'argent. Mais bon, on ne va pas non plus la blâmer parce qu'elle rapporte aussi pas mal d'argent.

Pour ma part, je ne suis pas trop dans leur délire de sugar daddy, car oui, elles sont toutes deux dans ce domaine-là, je ne pratique pas cela, de une parce que Erza ne veux pas, et de deux parce qu'être mêlée à ce genre d'escroquerie, je trouve cela malsain et malhonnête. J'espère simplement qu'avec mon job propre, je puisse emmener de l'argent à la maison.

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Bonzoir 🙃 !

J'avoue que dans ce chapitre, il ne se passe pas grand chose, si ce n'est que la discussion des filles dans le balcon...
Va falloir attendre un petit peu avant que les choses sérieuse ne commencent véritablement.

À demain pour la suite 🤫...(Ou pas !)